COP 27 – Terre bleue et la loi des superprofits

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SAUVE-MOI MA TERRE

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Taxe internationale pour le climat qui est une des solutions envisagées, et qui n’en sera jamais une !

Trois années consécutives d’une sécheresse mondiale, sans oublier celle de 2022, des événements qui ne se sont pas produits durant plus de 250 ans et qui surgissent non comme un épisode, mais une durabilité.

Une sécheresse sévère qui marque les cinq dernières années dans certaines régions comme en Afghanistan, au Sahel, mais la sécheresse devient non plus un événement, mais l’installation d’une nouvelle donnée impactant la nature dans son ensemble.

Le déséquilibre de l’eau est l’élément majeur du déclenchement de la révolution climatique. Le réchauffement climatique par les activités industrielles, signifie que toute la planète est en état de vulnérabilité, car l’agression de l’homme envers la nature a déclenché un état de survie.

Un état de survie pour l’humanité, et donc la Terre, car elle est notre cœur qui bat, et notre cœur bat grâce à elle, pour la vie qu’elle porte, qu’elle accueille, qu’elle crée par un mouvement perpétuel du vivant, de l’existant.

Cet existant que l’homme a mis en danger et les glaciers ayant perdu plus de 50 % de leur volume, ne pourront pas le retrouver. Il y a la valeur de définitif dans le bouleversement planétaire. Ce que l’homme détruit, ne renaît pas. Ce n’est pas une notion d’éphémère, mais de temps infini qui donneront des futurs.

Ces futurs que nous pouvons influencer par nos actes, et plus nous possèderons le verbe aimer au sein de nos conceptions, plus nous protégerons la terre.

La protection de la Terre n’est pas une œuvre comptable. Les taxes représentent ce qui peut ralentir l’effondrement d’un système économique et politique, et nous vivons un effondrement civilisationnel. Mais une fois cette civilisation effondrée, la planète va poursuivre sa révolution jusqu’à son aboutissement, et alors se ne seront pas les taxes disparues qui orienteront l’évolution de la Terre, mais c’est choix, l’immensité de sa liberté.

Nous ne pouvons pas omettre ce qui est en dehors de nous, ce qui ne nous appartient pas, et la vie sur Terre ne nous appartient pas, et c’est cette valeur que nous devons respecter. La Terre possède un corps portant le vivant, qui n’appartient qu’à lui-même dans une symbiose lui permettant de vivre. Nous nous sommes exclus de ce chemin quand nous avons compris la découverte comme un système de conquêtes.

La Terre a offert à l’être humain un accueil parfait et ne lui a interdit aucun territoire. Nous pouvons marcher partout sur Terre, nous pouvons rendre accessible des territoires et nos inventions ont été pour découvrir la vie, notre état d’être humain, comprendre qui nous étions, où nous étions et qui est la planète qui nous donne vie. Les mystères jusqu’à la conquête de l’espace, mais avec toujours cette limite, ramenant l’homme à son humanité, sa réalité comme faisant partie de la Terre.

Nous ne connaissons encore que très peu, et pourtant nous avons engagé une révolution climatique sans précédent, touchant au vivant de l’eau. La pollution de l’eau est un élément grave et nous ne pouvons pas maîtriser cela, nous pouvons uniquement ne plus polluer par des produits chimiques, par le plastique, mais nous ne pouvons pas maîtriser l’équilibre de l’eau, les modifications irréversibles qui sont par la fonte des glaciers mondiaux et emblématiques de l’histoire de notre Terre.

Puis, nous ne contrôlons pas la force de l’univers, un espace qui influence l’évolution de notre Terre. Donc, nous voyons bien que les taxes ne sont pas une solution, et vont maintenir un niveau de vie d’une population en Union européenne, et contribuer à l’amélioration de politiques écologiques actuelles, mais de manière limitée.

Ce n’est qu’il faut laisser faire les superprofits, c’est qu’il doit être avant tout la naissance de l’universalité de la paix, car tous les pays doivent être impliqués dans l’élaboration d’un changement profond et ce à l’unisson.

La Terre est Une et nous ne pouvons faire d’un côté et pas de l’autre. Dans un article précédent, il est l’évocation de justice et ne pas laisser des territoires abandonnés.

Nous devons réfléchir à la résilience ensemble et par une solidarité internationale. Mais la notion de profits, de concurrence – et en France, Bruno Le Maire qui déclare, « je ne sais pas ce que sait un superprofit », – c’est ignorer la famine. Une personne meurt de faim toutes les 4 secondes et en 2020, Bill Gates gagnait 4 630 dollars par seconde. C’est cela un superprofit.

Ce sont des fortunes sur des calculs virtuels conçus par des groupes de lobbies, d’une économie d’actionnaires, de jeux bancaires qui fait une estimation d’une fortune de 146 milliards de dollars à l’avantage de Bill Gates. Ce sont des milliardaires par l’industrialisation de la vie, l’accélération développée par les progrès technologiques, faisant entrer l’IA et Big data dans le monde de la finance ce qui lui a permis d’acquérir une valeur démentielle par rapport au fait que la moitié de l’humanité ne peut s’alimenter sainement et de façon régulière.

Des industries qui sont milliardaires en prenant les richesses naturelles et humaines. Mais, sinon, elles sont des coquilles vides, et dépendent des ressources qu’elles appauvrissent. C’est un système fondé par les injustices, par l’augmentation de la pauvreté, par la notion de dominant et surtout le mensonge.

En réalité, les riches n’existent pas. Ils prennent aux autres et utilisent leur travail dont ils engrangent les fruits en les mettant à leur nom, alors qu’ils sont au nom de chaque personne, du bien commun à tous car les fruits pris sont ceux de la Terre.

Mais, les empires ont construit un autre monde et ils portent leur chaos. C’est cela un superprofit. Ce sont les profiteurs de détresse, et la crise du Covid-19 a mis au grand jour, ce que les gens ressentaient, l’injustice.

Le capitalisme est un système très fragile car il prend et ne donne pas. On ne pas mettre la valeur de dire : il profite à l’humanité, quand il détruit sa Terre. Et, l’humanité s’est enfermée dans un mental de richesses, d’acquis matérialistes dont elle se fait prisonnière. Revenir à une économie saine, sur le partage est devenue pratiquement une impossibilité puisque les systèmes politiques souhaitent une croissance économique fondée par les systèmes anciens ayant provoqué une catastrophe écologique. Ils sont dans un enfermement.

Les taxes n’empêchent nullement la production, une industrialisation toujours plus importante pour continuer à faire perdurer une valeur de superprofits.

L’injustice frappe la Terre, elle attaque alors notre humanité. Aujourd’hui, la justice est une question fondamentale. La justice pour la vie, pour l’équilibre sécurisant le monde vivant.

Il y a un repère : le chant des oiseaux. Le ciel se couvre d’un silence lourd lors de la disparition des oiseaux. Leurs communautés seront toujours moins nombreuses. Nous connaissons les nuages annonçant la tempête, nous découvrons ceux constitués de silence qui annoncent une catastrophe planétaire.

L’espoir est de laisser la Terre libre ! Il faut cesser les cultures intensives et revenir à l’humain, à son travail par sa main, au temps respectueux et non aggraver une accélération de production, donc une augmentation des richesses qui aboutira à donner toujours plus d’ampleur au chaos à venir, pas uniquement pour une région, mais pour l’ensemble de notre planète, donc de notre humanité.

La notion de protection par une économie puissante est une grave erreur. Retrouver le chant des oiseaux par le silence des industries. L’espoir est là dans nos mains. Il attend notre consentement. Ce consentement donné à la liberté.

Fédora Hélène

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