
L’incompréhensible cruauté – La violence, atroce, lâche, n’a pas de définition – elle est le néant.
Les violences faites aux femmes sont à travers le monde, sont sur tous les continents, et en France des femmes sont maltraitées, violées, assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint, par un homme de leur famille, par celui qui se disait l’ami et qui se fera l’ennemi.
La violence frappant notre humanité. C’est en Iran, en Afghanistan, au Sahel, en Ukraine, ce sont les Oubliés mourant à la rue dans des pays riches, ce sont les Ouïghours, les Oubliés de l’histoire.
Nous avons besoin d’amour pour vivre la liberté. Nous avons besoin d’elle pour que notre cœur puisse vivre. L’amour n’a pas de lieu spécial. Il est là. Les larmes coulant sur notre vissage, c’est l’amour blessé.
Notre monde manque du verbe aimer, souffre de l’absence de justice, de Chefs d’ État préoccupés par l’argent, et oubliant qu’ils sont des êtres humains, nos semblables. Puis, il est ces oppresseurs, ces tyrans qui hier étaient reçus par tous, et aujourd’hui des populations pleurent tant la communauté internationale n’a pas veillé sur le feu de la liberté. Il s’éteint et le peuple lance se souffle d’espoir pour le réanimer.
Aujourd’hui, notre humanité n’a pas besoin de produire de l’économie, elle a besoin de vivre, or elle est en survivance.
La détresse, la dépression, l’inquiétude, la guerre gagne et la paix avance au prix de vies sacrifiées, et demeure dans l’instabilité.
C’est Kherson libéré , les drapeaux ukrainiens dansant dans les rues, les rubans bleus et jaunes se lèvent au vent, s’accrochant fièrement, se sont les yeux humides d’émotions, les sourires de la paix qui illuminent les visages, la peur qui s’en va un peu, quand la guerre gronde toujours.
L’ argent s’invitant sur les champs de bataille et la nature s’effondre doucement, l’eau quitte les rivières, et le ciel pâlit sans le chant des oiseaux.
L’amour alors avance, se met sur la place, veut être vu, et lance le verbe partager, accueillir, donner de la joie, laissant les enfants libres de courir. C’est vrai que cela aussi leur a été interdit.
Les rues sont au bitume, les écoles aux grandes portes fermées, les rires d’enfants, leurs mots sont appelés du bruit, les adultes se plaignent, ont hâte qu’ils dorment comme ils ont mis leur conscience en sommeil et la nature au silence.
Quand les rires d’enfants se tairont, l’humanité aura alors cueilli la dernière fleur, éteint le dernier soleil.
Je préfère à ce futur, les chemins de paix, ce nouveau jour de liberté, la belle fraternité, cette place où l’on sera demain, là où l’amour vient.
Fédora Hélène

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