
La vie pour but !
La coupe du monde de football rassemble dans le monde entier et nous partageons tous au moins un moment de notre vie commun par le football. Nous avons chacun la Coupe du monde qui nous a le plus marquée, émue, donnée de la joie, rassemblée. Pour ma part, la meilleure Coupe du monde reste celle de 98.
Nous attachons aussi cet événement à des instants de notre vie, et il vient apporter de la gaieté, et parfois dans des moments difficiles. Puis, il y a les problématiques autour du football et celle de 2022, a rappelé l’urgence climatique, l’urgence de respecter les droits humains partout dans le monde, l’urgence de détacher notre humanité de l’argent, et que la fraternité soit rassemblée par une Unité où le droit de vivre, le droit au bien-être et à la santé sont pour tous.
Cet événement rappelle le rassemblement, être ensemble et révèle ce qui blesse l’union, ce avec quoi nos sociétés doivent rompre et que le chemin pour arriver à l’universalité de la paix peut être long à parcourir, et parfois douloureux.
La politique, l’économie mettent leur grain de sel, et ce sel brûle la terre, comme nos yeux sont rougis par les larmes. Nous savons ce qu’il faut anéantir : la maltraitance envers les plus vulnérables. Nous savons que l’effort de mémoire est essentiel, car comment avancer vers un monde meilleur, si on oublie ce qui détruit des vies, si on oublie la liberté.
La joie est là en 2022 pour cette Coupe du monde, et il est un pincement au cœur par notre conscience. Mais, pouvons-nous dire, qu’il suffit ?
Aujourd’hui, c’est la finale et la France brodera peut-être une étoile supplémentaire sur son maillot, où l’Argentine pourra laisser exploser sa joie et fêter la carrière de Messi.
La joie sera là dans les deux cas pour certains qui regarderont la Coupe du monde, et ce sont des jeunes à travers le monde qui verront aussi l’espoir que le football, le sport représentent. La possibilité de s’en sortir, de réaliser un rêve, d’être aussi ceux qui à leur tour marqueront l’espoir, pourront faire passer des messages de paix, en s’éloignant de la violence qui peut être et de vivre un sport toujours plus en équilibre.
Nous avons encore à grandir, tant à faire pour nous améliorer, chacun de nous, chaque jour faire un pas, et se rapprocher du but.
Les grands joueurs de football vecteurs de paix pour les Nations Unies

La Coupe du monde de football, c’est aussi l’occasion de fêter un événement humanitaire, la santé pour tous. Le 12 décembre est la Journée internationale de la couverture sanitaire universelle (Journée de la CSU) et l’Organisation mondiale de la santé, (OMS) a saisi cette opportunité pour associer des joueurs qui sont des stars internationales du football, pour porter un message aux gouvernements et aux peuples du monde entier pour qu’ils oeuvrent en faveur de la santé pour tous.
La santé pour tous car la vie est précieuse, que tout le monde a le droit à la santé, à des services de soins de qualité, et que les pauvres doivent recevoir les mêmes droits à la santé que les riches. Notre humanité enfermée dans cette division absurde. Nous sommes tous des humains, nous sommes tous égaux.
La santé ne peut pas être une question d’argent et pourtant c’est ce qui s’impose, y compris dans l’Union européenne. « La santé n’est pas un luxe réservé aux riches, mais bien un droit humain fondamental, le fondement d’économies et de sociétés pacifiques, prospères et durables », a déclaré le Dr Tedros, Directeur général de l’OMS.
La prospérité de l’économie ne peut-être que par la générosité, la croissance autre n’est qu’une pure folie. On ne peut prospérer en exploitant les ressources naturelles jusqu’à la dernière goutte d’eau pour ne fabriquer non pas la prospérité, mais un effondrement majeur. Et, comment pourrions-nous prendre soin de la terre, si nous sommes incapables de protéger nos semblables, de nous regarder en tant que frères et non rivaux, non en concurrence, non en guerre.
Gagner la santé pour tous, c’est le but à atteindre.
« La coupe du monde est le trophée le plus prestigieux dans le monde du football ; dans la vie, le plus beau prix, c’est la santé et le bien-être », a souligné le Dr Tedros.
Pour arriver au but d’une Couverture de santé universelle, l’OMS met à disposition deux nouveaux outils. L’un d’entre eux s’adresse aux gouvernements pour les aider à élaborer et mettre en place des services de santé pour leurs populations et l’autre outil est en direction des populations pour permettre aux populations de recevoir, « des informations fiables à l’appui des décisions qu’elles prennent chaque jour pour protéger leur santé et leur bien-être » informe l’OMS.
La santé, une priorité lors de ces mois décisifs à la sortie de la pandémie de Covid 19, de ses conséquences pour les populations pauvres, ayant des conditions de vie toujours plus éprouvantes et se trouvant au front des crises mondiales, comme la crise alimentaire. Les pays du monde entier sont confrontés à des difficultés majeures face à la crise climatique, à tout un enchaînement de crises mondiales liées au bouleversement que la planète opère et qui est en lien avec les activités humaines. L’héritage pour nos enfants doit être avant tout celui d’une bonne santé, d’un bien-être en équilibre avec la nature.
Ils n’ont besoin que de posséder la richesse de la vie et les efforts doivent être aujourd’hui toujours plus importants pour parvenir à donner ce trésor à l’avenir des enfants.
La santé, un trésor pour tous, nécessaire pour avoir la force d’agir, de réaliser des rêves, de concrétiser une lutte pour protéger la nature, l’harmonie entre la Terre et notre humanité, pour faire naître la fraternité sans limite politique et économique.
Des efforts réalisés par l’OMS et ses partenaires pour accueillir le Sommet sur la CSU qui se déroulera aux Nations Unies en 2023. L’OMS rappelle que lors de la première réunion de haut niveau sur la CSU en 2019, « Les chefs d’État et de gouvernement ont affirmé que la santé est à la fois une condition préalable, un résultat et un indicateur du développement durable dans ses dimensions sociales, économiques et environnementales ». Des chefs d’État se sont également engagés à instaurer la CSU d’ici 2030.
Nombreux pays ont des politiques de santé en difficulté, et en France, des professionnels de santé alertent sur le manque de moyens, sur le toxique des politiques de profits, de conception économique et administrative de la santé. Autre exemple, la Roumanie fait face à d’importantes difficultés qui persistent dans son système de santé.
Dans de nombreux pays, un manque d’infrastructures modernes, de services de santé persistent et ce déficit est principalement envers les populations modestes à pauvres. La santé est orientée vers les populations riches, vers l’attractivité de mutuelles, de structures privées, laissant les plus vulnérables dans une détresse importante.
Un 12 décembre signé par la Journée de la CSU s’invite à la Coupe du monde de la FIFA
L’OMS et son ambassadeur de bonne volonté pour le sport et la santé, Didier Drogba, ont ensemble couverts les célébrations de la Journée de la CSU qui se sont déroulées à Doha au Qatar, en concordance avec une journée d’activités organisée par la Fondation Education Above All pour éclairer l’objectif 3 de développement durable : « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
« Il m’est déjà arrivé d’avoir des problèmes sur le terrain et l’aide est alors arrivée rapidement. On a vu récemment que ce soutien est décisif. Mais en dehors du terrain, on sait bien que les choses ne vont pas toujours aussi vite », a souligné Didier Drogba.
« Centres de santé mal équipés, soutien insuffisant aux soignants, manque de médicaments, de vaccins : tous ces risques pèsent sur le bien-être des gens, partout dans le monde. Agir pour la santé, c’est travailler en équipe : les gouvernements doivent s’engager en faveur de politiques de soutien à la couverture sanitaire universelle qui donnent à chacun un accès aux facteurs nécessaires à une bonne santé. En faisant équipe pour la santé de tous, chacun en sort gagnant », a-t-il exprimé.
« À l’occasion de la Journée de la CSU, soyons actifs et avançons tous vers un même but, celui de la santé pour tous » a déclaré Alisson Becker, gardien de but du Brésil et de Liverpool et ambassadeur de bonne volonté de l’OMS pour la promotion de la santé.
L’OMS appelle les dirigeants à investir de façon plus intelligente pour la santé pour tous, que la santé, ce n’est pas une option, mais un impératif. Ce sont des millions de personnes à travers le monde qui n’ont toujours pas accès à la santé, rappelle l’OMS.
Le thème de la Journée de la CSU 2022 est : « Bâtir le monde que nous voulons : un avenir en bonne santé pour tous ».
L’avenir possible ne sera que par la liberté. Une évidence et celle-ci n’existe que par la reconnaissance du droit de vivre en bien-être de chacun être humain. Aucun de nous ne devrait souffrir de violences, de politiques et d’une économie abandonnant les plus vulnérables sur le bord de la route. Abandonner est lourd de sens, c’est laisser en souffrance des vies, des enfants et poursuivre comme si de rien n’était, sans même connaître le prénom de celui abandonné. Voulons-nous de l’indifférence pour bâtir l’avenir ? Voulons-nous de cet éternel froid ?
L’humanité a besoin de soleil, de joie, de la lumière de la fraternité pour prospérer, d’être une équipe solidaire.
La finale de la Coupe du monde est dans quelques heures, une équipe va gagner, mais en réalité c’est nous tous qui gagneront si nous regardons la victoire en fraternité, en conscience de savoir qu’à la prochaine Coupe du monde, nous aurons tous avancé en œuvrant pour le respect des droits humains, vers la paix, vers une santé, un bien-être pour tous.
Fédora Hélène

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