La justice aux larmes des innoncents

Nombreuses victimes de violences incestueuses dans l’enfance témoignent de l’extrême violence du système judiciaire et social en France.

Faire répéter à plusieurs reprises à l’enfant, ce qui est imposé à des enfants même en bas à âge, les violences subies, analyser et encore faire analyser par des expertises psychologiques, psychiatriques, éducatives les propos de l’enfant, est dévastateur.

Le fonctionnement en France est insensé, traumatisant pour les victimes de violences sexuelles, que cela soit un enfant, une fille, une femme.

Ce sont les victimes qui peuvent subir durant toute leur vie, les séquelles provoquées par ce sur traumatisme qu’imposent les institutions publiques.

Les magistrats-es ordonnant ces mesures ont une responsabilité et doivent se poser des questions quant à leur conscience, autant que les politiques laissant perdurer ces méthodes invasives, traumatisantes, au lieu d’ écouter avec empathie et sans jamais provoquer la mémoire traumatique, sans enfermer un être humain dans un traumatisme pouvant devenir complexe et bousiller une vie !

Quand la France va t- elle réellement respecter la Convention d’Istanbul, le Traité de Lisbonne, les rapports d’experts, comme celui du Défenseur des droits sur la violence des institutions publiques envers des enfants !

Traumatiser des êtres humains, victimes, et laisser faire des prédateurs, c’est le système judiciaire en France.

Une société française très sexiste car violente. Une violence acceptée, convenable, entretenue par un système et une absence de courage politique.

Les politiques et gouvernements ont une grave responsabilité et encore aujourd’hui. 

Des enfants qui ont besoin de vivre, de vivre heureux et non d être traumatisés par un système à la perversité de lois, défaillant, archaïque, arbitraire. Mental de gens ayant trop de pouvoir sur autrui, et choisissant leur métier non par hasard.

Faire répéter un enfant en bas âge se retrouvant seul dans le bureau d’un éducateur-ice, c’est impressionnant, violent. 

Recommencer encore et encore par ces enquêtes sociales catastrophiques sur le plan humain, et en premier pour l’enfant qui comprend qu’il risque la double peine, être placé, car c’est l’enfant qui est puni en France. 

Pourquoi les enfants n’ont-ils pas le droit à un avocat  présent durant la totalité des entretiens ?

Pourquoi un jeune enfant se retrouve seul avec un adulte qui va le juger et pouvoir potentiellement établir des conclusions qui auront des conséquences dramatiques pour l’enfant ? 

Les foyers, services sociaux, systèmes  judiciaires en France devraient être soumis à des enquêtes approfondies par des experts indépendants.

Des enfants, des familles, des parents en grande souffrance, la France n’est pas un pays de paix, mais de violences sournoises, cachées. 

Refondre la justice, lui rendre sa paix, mettre fin à des procédures éprouvantes, traumatisantes pour les enfants. C’est l’humain qui prime et non un système conçu par la politique et dépendant des systèmes politiques.

Riches et pauvres, l’humanité séparée, le système divise, fait que l’on peut faite carrière et parfois fortune par l’art si destructeur de la manipulation qu’est celui du droit. Tout était déjà perdu quand un prix a été donné à la valeur de la justice.

Appartenant à la noblesse, d’ or et d’ hermine, le silence et l’opacité, le pauvre au dehors, l’ordre était dressé, l’innocence à la rue, le pouvoir au dedans.

Une République en monarchie élective, gardant fort l’héritage de siècles de puissance royale et religieuse, les milliardaires seront ces nouveaux nobles, ceux intouchables, ceux dont le roi se mifiaient et gardaient sous sa coupe à Versailles.

Le pouvoir politique s’imposant en monarque, dominant toutes les sphères de la société et aujourd’hui jouant à l’hypocrisie en se renvoyant tous la balle de la présidence, aux ministères et préfets, se jouant de la séparation des pouvoirs qui n’a jamais existé.

Tout reste immuable, et des vies innocentes continuent d’être brisées. Le pauvre au-dehors et les riches aux privilèges des cours. Le politique n’est pas condamné et il ne condamne pas un système judiciaire se faisant son propre reflet.

Se taire, c’est être complice. L’indifférence, c’est l’inhumanité. 

Fédora Hélène

Copyright ©️ LiberTerra 2023 – Tous droits réservés – Tous droits de production et de diffusion réservés.