
Nouvelle Terre à bout de soufle pour paysage d’avenir
Les politiques, leur inaction se mesure en temps perdu
Si nous regardons des broderies, des meubles sculptés, la précision de mécanismes horlogers, le façonnage d’outils qui vont donner plus de possibilités à la création, comme la technologie peut aussi le faire, nous remarquons qu’il a été le temps, celui donné pour créer.
La valeur travail, son sens est de prendre le temps de créer. Ce n’est pas de produire n’importe quoi sans cesse et de polluer la Terre, c’est prendre le temps de donner à l’esprit humain, à sa capacité d’imagination de créer et de partager, transmettre le savoir, comme ce qui est créé.
Le travail tel inventé dans nos sociétés, est fondamentalement opposé à la liberté de créer et de partager et ne se rapporte qu’à des systèmes esclavagistes, à ce commencement aussi, lorsqu’il a été donné un prix financier à l’alimentation, alors qu’elle n’a qu’un prix de vie.
Le 14 février, Antonio Guterres a de nouveau alerté lors du Conseil de sécurité sur l’élévation du niveau des mers et océans, cette crise mondiale de l’eau qui est le multiplicateur des menaces qui pèsent sur l’humanité.
Et, il est de ne pas séparer la problématique fondamentale de l’eau de la valeur de fraternité, d’un monde plus juste, plus équitable à bâtir.
Et, le temps revient le dénominateur commun, celui que l’on ne maîtrise pas et l’humanité se donnera-t-elle le temps de créer une nouvelle civilisation ?
La pandémie de Covid 19 a révélé au grand jour la gravité de l’augmentation de la pauvreté dans le monde, les conflits armés, la folie politique dans laquelle des hommes se perdent, et certains ouvrent les yeux et se demandent seuls face à eux-mêmes, » Mais, qu’est-ce que je suis en train de faire ? ». Beaucoup de mal, et il est ce temps où des politiques doivent agir et cela est en reconnaissant qu’ils façonnent le mauvais chemin.
Antonio Guterres le rappelle. La volonté politique n’est pas là. Chaque politique devrait se demander en regardant la pauvreté, la détresse de l’eau, » Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? ».
Imaginer un monde fraternel – Entre Terre et eau, notre humanité
En fait, il n’est pas d’imaginer, mais de savoir qu’il n’est qu’un monde fraternel possible, que cette réalité nous permet de vivre et que le contraire ruine nos chances d’avoir des futurs.
Les sociétés modernes ont fondé un système administratif qui est une prison mentale dont le maître est l’argent.
Par exemple, les systèmes judiciaires sont de l’administratif et de la politique et les injustices sont tout simplement conçues et voulues et rendent le système existant, lui donne une matière puissante car il a été bâti sur le droit de vie et de mort, et même si la peine de mort a été abolie, ce fondement perdure et en fait l’architecture.
Et, une société sans justice en don de paix ne peut réaliser la fraternité. Celle qui est l’équité et surtout l’amour donné. Il faut aimer.
Quand des politiques sont violents, des systèmes économiques, des notables ayant un pouvoir exclusif, et qu’ils fabriquent un monde de dominants, qui fait les prédateurs lâchés dans la nature et traumatisant les plus vulnérables, comme ils traumatisant la Terre, c’est un chagrin, plus que la colère, car ils blessent l’amour et en peine, c’est notre humanité qui vit dans un monde au bord du péril, comme alerte Antonio Guterres, Chef de l’ONU.
Des oppresseurs mettent des millions d’êtres humains en détresse. Ce sont les migrants climatiques pour lesquels il n’y a pas véritablement de droits humains internationaux, alors que les déplacés climatiques, démunis de tout sont déjà.
Si nos sociétés riches ne savent pas établir une justice en don de paix, protéger les plus vulnérables, mettre fin à la pauvreté, et officialiser une couverture universelle, un salaire universel, elles préparent un chaos civilisationnel.
La fraternité sera ce qui sera révélé comme essentiel pour que notre humanité survive.
Un message fort doit être envoyé aux profiteurs de détresse, de guerre, à ces femmes et hommes mettant en souffrance autrui pour de l’argent, pour alimenter et défouler leur haine, et accablant des femmes, des enfants, des personnes âgées.
La politique, c’est protéger, c’est aimer, non aider, car c’est se positionner au-dessus de, mais partager.
La vie, première, nos sociétés qui ont perdu le sens, ont oublié presque son existence, celle dominée par l’artificiel, l’impossible imaginaire, remplacer notre humanité par une robotique IA, la penser en une amélioration infinie de nous-même, une extension de nos possibilités, être en virtualité, multiplier notre esprit et le faire perdurer au-delà de la mort, lui donner par le nucléaire une énergie puissante, dépassant nos espérances.
Cette société inventée et technologique ne peut vivre. Et, elle est le fondement de l’accélération de la révolution climatique et le 14 février, lors du Conseil de sécurité, Antonio Guterres alerte sur l’élévation du niveau de la mer, sur le « multiplicateur des menaces » que cette conséquence du réchauffement climatique représente pour l’humanité.
L’eau – Ce corps vivant qui va transformer nos civilisations
L’eau, cet élément vital et vivant est la clé du bouleversement climatique qui est avant tout une crise de l’eau. L’équilibre de la planète ne peut être sans l’équation parfaite et stable de l’eau alimentant la Terre dans toutes ses sphères. Nous le savons, sans l’eau la vie est impossible, et sans son équilibre, ce juste donnant à toute la biodiversité l’assurance de vivre, rien n’est viable.
Antonio Guterres a tenu devant une Assemblée au ton grave, où quelque 70 orateurs ont pu s’exprimer, que le niveau de la mer augmente depuis 1900 plus que cela a été en trois millénaires.
Ce temps difficilement évaluable de manière concrète par notre esprit humain, et qui paraît lointain, que sa donnée représente le passé, ou le futur. Nos sociétés s’inscrivent dans un présent, et nombreux pays riches dont les populations ne sont pas directement touchées dans leur quotidien par la révolution climatique, peine à croire, à sortir du déni, et continuent des politiques économiques catastrophiques, et accélérant le bouleversement planétaire.
La multiplication des catastrophes naturelles, les incendies dévastateurs comme il a été en janvier au Chili, le tremblement de Terre en Turquie et en Syrie, ce terrifiant faisant plus de 30 000 morts, et le bilan pourrait s’alourdir – les inondations majeures au Pakistan, et dans d’autres régions du monde, des orages violents, cyclones, intensification de la sécheresse, tous ces événements sont issus du bouleversement planétaire qui s’accélèrent, et ce temps n’est pas maîtrisable.
29 catastrophes naturelles en 2022, un record ayant coûté des milliards de dollars chiffrés par notamment les assurances. Près de 40 milliards de dégâts après le passage de l’ouragan touchant la Floride en 2022.
Mais, avant tout, ce sont des personnes décédées, blessées, déplacées à la suite de catastrophes naturelles persistantes comme la sécheresse devenant une saison régulière dans des régions comme en Afghanistan.
Des récoltes compromises, des sols où la terre s’est transformée en poussière en résultat de l’agriculture intensive, et ruinant les sources souterraines. Le désert ayant la particularité de s’agrandir et aujourd’hui aux portes de capitales comme en Roumanie. Les déserts progressent, des lacs ont disparu, des rivières polluées, comme le sont des fleuves, et la mer à son équilibre perturbé en conséquence également de la fonte de glaciers millénaires.
Pour la première fois, l’être humain a mis en danger la survie de la nature par ses activités, industries envahissant le monde, ruinant les ressources naturelles, comme elles épuisent l’humain.
Ainsi, le climat actuel est lié à l’économie développée, et appauvrissant le monde dans sa globalité. La violence politique responsable de maltraitances que subissent des minorités, les peuples autochtones, des femmes et des enfants à travers le monde, comme les plus pauvres sont délaissés. Des systèmes politiques faisant partie d’un système mondialiste qui détruit la nature, la vie d’une façon sans précédent.
Nous sommes confrontés à des événements provoqués par l’homme, et non plus émanant de la nature indépendante. Il n’est plus ces volcans se manifestant de manière isolée, il est ce continu du bouleversement enclenché par l’être humain et sa domination.
Un modèle de civilisation qui s’est amplifié depuis l’ère industrielle, qui s’impose sur tous les territoires et qui a multiplié l’esclavagisme par la colonisation, et en concevant la pauvreté en système permanent. L’économie est faite pour aggraver les conditions de vie des plus vulnérables, pour amplifier la pauvreté, après une accalmie par les efforts faits pour lutter contre les famines.
Mais le système conçoit les droits humains réalisés durant une période éphémère et surtout orienté vers les pays riches. Les populations riches ne reconnaissant pas la souffrance que subissent les plus vulnérables. Une indifférence grave leur servant de protection, de fabriquer un monde en dualité, où les plus riches vivent et les plus pauvres survivent.
Les plus riches ont mis la sauvegarde de leur avenir dans la continuité des systèmes. Une inhumanité qui entraîne l’effondrement pour tous, au lieu de bâtir les futurs possibles.
Futurs compromis par le réchauffement climatique aggravant l’élévation de la mer
« Si les températures augmentaient de deux degrés Celsius, cette élévation du niveau de la mer pourrait doubler », a précisé le Chef de l’ONU. Ceci entraînerait des effets dramatiques pour le Bangladesh, la Chine, l’Inde et les Pays Bas. Par ailleurs, les mégapoles comme le Caire, Los Angeles, Lagos, Londres, Djakarta pourraient aussi être gravement touchées.
C’est une augmentation de 2,8 C° que risque de subir l’humanité, et en premier les jeunes, les enfants qui auront en héritage une Terre en crise et le Conseil de sécurité rappelle qu’un tel bouleversement climatique se serait la « peine de mort pour les pays vulnérables ».
Il sera également de très nombreux déplacés climatiques, qui pour le moment ne bénéficient pas de droits internationaux spécifiques pour que leurs droits humains, et l’accueil soient garantis pour tous.
Le Conseil de sécurité de l’ONU appelle à élaborer des solutions « innovantes » de manière concrète, avant qu’il soit un chaos global pour des millions de personnes à travers le monde. « Les droits humains des personnes ne disparaissent pas lorsque leurs foyers disparaissent », a souligné Antonio Guterres. Le Chef de l’ONU a indiqué qu’il était déjà l’élaboration d’idées faites par la Commission du droit international (CDI) pour ne pas abandonner les réfugiés climatiques.
Avenir des États et crise climatique mondiale
Les réfugiés climatiques, qui seront aussi les réfugiés des crises alimentaires et de l’eau, ainsi que des conflits qui risquent d’être en valeur exponentielle, devront obtenir un statut juridique, une assurance de pérennité sur des territoires-refuges, car les régions détruites le seront pour certaines définitivement.
Il sera impossible de fermer les frontières et de concevoir que la moitié de l’humanité périt, et que des réfugiés seront exclus de tous pays, de tous droits réels pour eux, et les générations qui naîtront dans cette nouvelle configuration du monde.
De facto un territoire disparaissant à cause de l’élévation de la mer, c’est la fin de l’État représentant ce pays, or il serait de préserver le statut d’État malgré la perte de territoire, avance M. Guterres en évoquant une série d’options, comme il pourrait être créé des confédérations d’États.
Préserver les droits des États aux territoires effacés, le Ministre des affaires étrangères de Malte a assuré que cette question de légitimité était un enjeu devant demeurer au cœur des discussions du Conseil.
Les zones maritimes doivent bénéficier d’une sécurité juridique, et le Coprésident du groupe d’étude de la CDI, ainsi que le Ministre des affaires étrangères de Roumanie, M. Bogdan Aurescu, soutiennent la sauvegarde des États qui seraient touchés, tout en précisant qu’un traité établissant une frontière maritime ne pourrait être retirée pour cause de la hausse du niveau de la mer.
De nouvelles problématiques quant à la souveraineté d’un État, sa continuité alors qu’il ne possède plus de territoire, sa garantie de représentation dans les décisions internationales, ainsi que le statut de ces ressortissants, des enfants à naître sur un autre territoire tout en conservant la nationalité de leur pays dont le territoire a disparu, comme il sera la question des droits de propriétés, de votes, de prendre part aux décisions, faire partie des pouvoirs pour des populations orphelines, s’impose d’ores et déjà en enjeu majeur.
M. Csaba Korösi, Président de l’Assemblée générale a soulevé un point, « Il existe des règles sur la création des États, mais aucune sur leur disparition physique », puis ajoute-t-il, il y aura des populations déplacées, et qui s’en occupera ?
La guerre survenant en Europe, les tensions grandissantes entre la Chine et l’Occident, dont avec les États-Unis, rendent d’autant plus complexes la fondation d’un nouveau droit international pour garantir la sécurité juridique des pays menacés par le réchauffement climatique.
Le Président de l’Assemblée a évoqué le risque aggravé de conflits résultant de la crise climatique mondiale et mettant la paix mondiale en danger. Préserver, c’est entrer dans la paix et non dans la guerre, comme s’il était de nommer un pouvoir dominant sur la nouvelle configuration de la planète.
Différents gouvernements sont conscients des enjeux majeurs, des risques augmentés de conflits armés, du risque de famine, de la crise de l’eau douce et que les territoires viables seront des enclaves précieuses pour survivre.
Acquérir des territoires pourrait être la nouvelle conquête de la terre promise. À cela s’ajoute le contrôle de l’espace, cette guerre du ciel, et certains observateurs ébauchent le fait qu’elle pourrait avoir commencé.
La Chine et la Russie ne se faisant pas les alliés de l’Occident, le monde entre dans cette période du bouleversement en étant en dualité.
Territoires perdus, le nouveau visage de la Terre
L’élévation du niveau de la mer sera visible dans un avenir proche, « c’est-à-dire au cours de la vie de nos enfants et petits-enfants » a indiqué Mme Coral Pasisi, Directrice chargée des changements climatiques de la Communauté du Pacifique (CPS) et Présidente de Tofia Njue.
Les petits États insulaires en développement (PIED) seront confrontés d’ici 2050 à une élévation du niveau de mer de + 1 mètre et les évènements climatiques extrêmes survenant tous les 100 ans auront lieu chaque année. C’est un danger pour le continent bleu du Pacifique, pour ses communautés, nations, a précisé Mme Pasisi. Elle prévient également que le changement climatique aura des conséquences pour la paix dans le monde par le changement extrême que nos sociétés vont subir, par les crises majeures des systèmes politiques, comme la question de la sauvegarde des États sera posée et au centre des débats.
Ne serait-il alors viable que d’instaurer une sécurité juridique pour tous, établissant les citoyens du monde, une humanité réconciliée où tous prennent par aux pouvoirs et décisions pour la survie de l’humanité.
Il s’agit de sécuriser la vie, de protéger la nature, et l’universalité de la paix est alors l’essentiel face à un paysage naturel qui sera profondément modifié par la destruction de territoires.
Le Président de l’Assemblée générale a rappelé les inondations dues à l’ouragan Sandy en 2012, contraignant le siège de l’ONU à New York de fermer durant trois jours, un fait sans précédent. L’eau de East River se retrouvant dans les niveaux inférieurs du Secrétariat. « Il y avait des poissons qui nageaient dans le sous-sol, à côté des serveurs de l’ONU » a-t-il précisé. L’ONU avait été critiquée pour n’avoir pas su prévenir cet événement climatique.
« Plus d’une décennie plus tard, êtes-vous prêts ? Avez-vous fait votre part pour défendre la responsabilité collective de gérer les risques de sécurité liés au climat ? Avez-vous tiré les leçons de la prévention ? », pose-t-il comme questions.
Une nécessaire prise de conscience politique doit être faite et pourtant, M. Guterres alerte que la poursuite des politiques actuelles conduit à une aggravation du réchauffement climatique. Il est important de changer profondément ce que nous concevons comme une croissance économique, et qui est plus exactement un effondrement de nos sociétés.
L’humain et la nature étant profondément liés, la mise en détresse des ressources naturelles provoque en cascade la mise en péril de l’humanité. Lutter contre la pauvreté, contre les discriminations, fortes inégalités protègent directement la nature en ne laissant plus une économie destructrice en roue libre car elle produit des profits.
Des profits sans aucun sens, quand ils écroulent la nature, et aggravent l’instable. L’aveuglement des politiques aura de graves conséquences pour les enfants qui sans l’avoir décidé subiront les actes des adultes d’aujourd’hui.
La liberté est un consentement et la politique doit préserver cette valeur et non la manipuler, pour ne pas imposer aux jeunes et générations à venir un environnement en chaos climatique et civilisationnel.
Océans en déséquilibre
« N’importe qui peut tenir la barre quand la mer est calme », a souligné M. Csaba Korösi, Président de l’Assemblée générale, rappelant que les mers ne sont plus calmes, mais montent irrémédiablement, et ce sont des millions de personnes qui seront déplacées et en insécurité majeure.
Au niveau mondial, l’agriculture se concentre sur les zones côtières et sur les îles à basse altitude, l’élévation du niveau de la mer aura des conséquences sur l’alimentation mondiale, et la question de la survie de l’humanité est posée.
Les politiques de migrations excluantes ne permettent pas de nous assurer d’un avenir serein, mais des effets dramatiques des injustices, de la division de notre humanité.
Mme Pasisi a rappelé devant l’Assemblée générale que « bien avant que la terre ne soit submergée, elle se dégrade tellement qu’elle ne peut plus soutenir la vie humaine et les écosystèmes complexes qu’elle abritait autrefois ». Le Terre que nous avons connu appartient déjà au passé, et la guerre de la faim accentuée par les profiteurs de détresse, sera celle durable pour toute l’humanité.
Une humanité qui semble peu de choses face aux intérêts, face à un capitalisme dévastateur courtisé par les systèmes politiques et économiques. Mme Pasisi a souligné que le continent pacifique bleu est un « patchwork d’intérêts géopolitiques, forgé par les guerres mondiales, travaillé via la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et coloré par la mondialisation ». Mme Pasisi a dénoncé le « mépris continu de la responsabilité de cette menace croissante et l’impunité ».
Que des enfants aient faim, que leur avenir soit menacé, que leur pays disparaissent sous les eaux , est-ce aujourd’hui ce qui a une valeur aux yeux des politiques, d’un mondialisme aux empires de milliardaires ?
L’absurde de nos sociétés prenant le mondialisme pour la vie, et la vie est oubliée, risque d’être anéantie. La Cour internationale de Justice (CIJ) agira-t-elle envers les États quant aux obligations en matière de changement climatique ? Une résolution de l’Assemblée générale demandant un avis consultatif à la CIJ est attendue le mois prochain.
Mises en danger des peuples autochtones
Mme Pasisi a alerté sur la préservation des cultures et traditions des peuples autochtones, qui représentent la majorité des habitants des îles du Pacifique, et mises en danger par la perte de ressources naturelles, de territoires ne pouvant plus assumer la survie de populations. Des enfants autochtones risquent demain de ne plus avoir de territoires, leur Terre mère est aussi la nôtre.
Mme Pasisi expliquant que le changement climatique est un adversaire hors de contrôle, qu’il n’est pas ces guerres que les puissants font et défont, mais celle que personne ne peut dominer. On doit apprendre à survivre et ce n’est que par la fraternité, l’union, la réconciliation de l’humanité que les effets climatiques peuvent être apaisés.
Demain, la planète bleue en détresse
Serons-nous la génération ne vivant que pour elle-même, la croissance économique, les richesses capitalistes en ne laissant que des pierres pour les enfants qui grandissent dans l’inquiétude de vivre dans un monde fragilisé, dans celui qui donnera son énergie pour résister, et contraint de priver d’air des vies, gardant une espérance en désespérance pour le dernier arbre, la dernière fleur, le dernier jour.
Chacun rappelle le précieux de la vie, et les membres du Conseil de sécurité entendent l’appel au secours, comme il est déjà, comme il sera encore demain, et puis tout continue. Les populations les plus riches cultivent leur déni, et remplissent les comptes en banque. Les politiques des migrations excluantes, pensant frontières, quand il sera celles perdues à l’eau déferlant. De vagues en vagues, les dunes disparaissent, les cultures deviennent ce lac d’eau salée, le sable nos chemins, et nos pas effacés.
Le rapport du GIEC sur les océans et la cryosphère a annoncé une élévation du niveau de la mer de 48 centimètres au niveau mondial. Une estimation qui pourrait être bien au-delà par l’accélération du réchauffement climatique. L’homme ne maîtrise pas un bouleversement planétaire et les activités industrielles, politiques capitalistes, pressions géopolitiques, guerres s’amplifient mettant la pauvreté sur le devant de la scène pour perspective.
Tant que les populations ne manifestent pas pour le droit de vivre sur une Terre en paix, pour l’anéantissement de la pauvreté, et donc des systèmes économiques toxiques, rien de véritable ne se passera. L’argent domine toujours, le monde pour la majorité est un coffre en banque. Et, l’héritage n’est que de l’argent, des biens matériels, alors qu’il devrait être transmettre une planète viable.
Fédora Hélène
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