#Lumièresur – 8 mars, Journée internationale des droits des femmes – La page en témoignage

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La page en témoignageJustice perdue

Le 8 mars sera la Journée de la femme et le HCE a établi un rapport alarmant sur la France très sexiste, étude remise à Emmanuel Macron.

L’injuste, ce qui ne peut être défini, la cruauté demeure, est cette pierre écrasant les droits humains des femmes, faisant que 80 % des victimes de violences conjugales sont des mères, que plus de la moitié des viols sont des viols conjugaux (Ifop) et que 80 % des plaintes sont classées, et les 20 % restantes perdues dans les limbes et surtout pour les femmes démunies.

La Convention d’Istanbul jamais véritablement respectée dans une France aux pouvoirs politiques très conservateurs et sectaires, fabriquant l’illusion, comme le droit international humanitaire qui condamne les violences sexuelles n’est pas respecté.

En France, la culture du viol domine. Maltraiter le corps humain d’une femme en commettant cette « incompréhensible cruauté », ONU, que sont les violences sexuelles, ça n’a strictement aucune importance, et l’indifférence de la justice est à cette fierté de 1 % des violeurs condamnés après des années de procédures éprouvantes pour les victimes.

L’objectif de développement durable de l’ONU et les États membres – zéro violence faite aux femmes et zéro tolérance pour les agresseurs d’ici 2030, ne sera pas atteint dans la grande majeur partie du monde. L’ONU sait que cela n’est pas respecté.

Les systèmes judiciaires en France continueront à protéger et soutenir des agresseurs. Surtraumatiser les femmes victimes est le choix de nos sociétés et ce sont des femmes qui le vivent. La protection juridique est pour les agresseurs et les témoignages de femmes victimes resteront ignorés, d’autant plus s’il s’agit du conjoint ou ex-conjoint.

Une culture patriarcale où un homme violent conçoit le mariage comme l’acquisition d’une propriété dont il est le maître décidant de la vie ou de la mort de son otage que le système nomme : conjointe, ou ex-conjointe.

Le droit de détruire une vie, droit du mari, la culture de l’inhumanité qui perdure. Des systèmes judiciaires liés aux systèmes politiques qui veulent conserver une puissance absolue. Et rien de ce qui émane d’ un pouvoir exclusif ne peut porter la paix, la justice et la liberté.

Un pays à la tristesse, ignorant les larmes de mères et d’enfants, laissant des vies noyées au fond des mers comme les politiques de differents pays ont fait de la mer méditerranée, ce cimetière bleu. Réfugiés, exilés, et les femmes victimes de violences sont ces abandonnées sur le rivage des injustices.

Le pouvoir à l’absurde détruit et l’immobilisme en pierre, des nations ne protègent pas une femme, des enfants à l’intérieur de leur foyer, comment pourraient-ils protéger les plus vulnérables sur l’échelle d’un pays de millions de personnes.

Un pays sans justice est un pays sans amour. Sans l’amour, il n’est pas de paix, de liberté, mais une machine dans un mouvement perpétuel, indifférent à tout. Le langage politique n’est pas sincère et lorsque l’on sait que les meilleurs soutiens d’ hommes violents ont été des politiques, dont ceux proches du pouvoir et cela depuis des décennies.

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L’omerta, l’opacité, ces hommes violents de l’ombre et à l’ombre des labyrinthes politiques dressant toujours les murs contre la liberté, la vérité.

Ce sont des milliers de femmes chaque année qui en France sont victimes de violences conjugales, sexuelles, sexistes, économiques, politiques et judiciaires.

Ce long chemin qui nous sépare d’une humanité unie et réconciliée. Un corps humain respecté, celui d’une femme, quand ce jour sera-t-il ? Un tyran effondre le corps d’une femme, ce corps humain qui un jour lui a donné naissance. Chaque homme se faisant ennemi brise nos espérances de fraternité tant le mal qu’ils font à une résonance de puissance dans un système contre l’humain, autant qu’il détruit la nature.

Comment protéger une rivière, quand un être humain car elle est une femme ne l’est pas et qu’il est des femmes misogynes, au narcissisme et soutenant des prédateurs, alimentant leur propre violence en acceptant la cruauté envers d’autres femmes et des enfants.

Notre monde était déjà au chaos quand depuis l’antiquité, la femme est devenue celle maltraitée, celle effacée et notre humanité n’étant que la moitié d’elle-même, tuant l’autre, faisant cette guerre permanente, cet absurde et aujourd’hui se poursuit à travers le monde ce racisme contre les femmes.

@liberterradaily photo ©️ LiberTerra

Une nature en déclin, la sécheresse, la Terre assoiffée, tout appelle à l’amour pour relever de la haine que des femmes et des hommes distillent tel un poison éternel. La justice absente, et les systèmes judiciaires devenus ce qui domine. Tout part, et la vie nous tend les bras. L’immobilisme, et un enfant pleure, traumatisé par un père violent maltraitant sa mère sous ses yeux. L’indifférence, tous savaient et ont laissé faire et soutenu un homme détruisant la vie. La violence terrifiante blessant une mère, cette violence qui blesse notre Terre. Rien n’est désuni.

France – La justice pleure

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Plus de trois ans de plaintes pour des faits de violences, ces viols aggravés, une femme enceinte et alitée qu’un tyran, conscient et responsable, s’est amusé à maltraiter, à terroriser, à traumatiser sans fin. Puis, ce sont des menaces de mort avec un couteau, et encore, encore. Une plainte oubliée, une de plus, une vie et mémoire niées.

La justice, c’est la vie. Celle véritable en don de paix. Un homme cruel peut martyriser une femme enceinte et celle-ci devient invisible, tout de sa vie disparaît. Un homme cruel si proche de milieux politiques, qui a été ce journaliste sulfureux, barbouze, escroc et faussaire multirécidiviste aux portes des pouvoirs si tristes, si dramatiques pour l’avenir de la nature et de notre humanité.

Une page – Je suis un instant de vie

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Une page, puis une autre, tourner la page, lire le temps, ces chapitres et comment commencer la page, faire la première, cette révérence. Serait-ce la première fois que mon cœur a battu pour toi, ce baiser, ou quand l’un contre l’autre, c’était pour s’aimer. J’ai perdu la page. Il n’y avait-il rien, une illusion, tes mensonges et se pose déjà l’encre noire. J’aurais voulu une colombe, mais alors la page serait blanche et nulle tache à l’encre. J’aurais voulu juste ce grand arbre, notre famille et l’envol, les hirondelles au ciel bleu.

Je pose les mots, « Tu as réussi à former une grande et magnifique famille ». Mais au chagrin, je voulais bâtir cette maison avec celui qui devait être père. Ma fille, tes yeux clairs, bleu si merveilleux, je les vois à tes sœurs et frères, cette aurore éternelle sur Terre, et après.

Le voile à la fenêtre entrouverte, chante le vent, l’air de la vie, il pouvait entrer une autre mélodie, la liberté. Mais, au courant d’air, il fut celui charmant qui annonce la naissance, les berceaux, la vie signant sur mon front, cette goutte d’eau tombant, ses promesses. L’hiver froid, blanc, mes pas sur cette route de campagne, enceinte et si fragile. Les cris, la violence effondrent tout des espérances. Une femme marchant seule, son corps en ile et la paix secourant, berçant.

Je vois sa silhouette passant sur le chemin déshérité, allant brisée, retenant les larmes, les prières en anges fidèles, elle marche doucement, elle pense à l’enfant en elle. Son souffle de vie, si fragile. Les pages se tournent, mais elles demeurent celles gravées sur le sable et plus aucun grain ne vient effacer son dessin.

Je marche sur cette route déserte en plein hiver, espérant retenir le temps, revenir à la paix, la porter en moi, en faire l’alliée, la victoire. Mon enfant, enceinte, le médecin m’avait annoncé qu’il était le risque de perdre mon enfant, devoir rester au calme et sage, c’était oublier cet homme de violences.

Je suis partie, m’échappant pour protéger mon enfant. Ce court instant avant qu’il revienne les armes de haine à la main, hurlant de cette voix de rage, de ses gestes me jetant à terre, enceinte et la nuit je priais pour mon enfant, sans verser de larmes, ne rien donner au désespoir, laisser vivre la paix en moi et le silence.

@liberterradaily

À terre, le ventre rond, cette nuit, il souleva le lit et projeta mon corps au sol. Son regard d’une folle haine, ses cris, je me souviens du chaos, et sais combien la paix est notre survie.

Ces images qui reviennent. Elles ne quittent la mémoire, mais je revois la paix. Sa joie, sourire à mes enfants, bercer doucement mon enfant, chanter la douce histoire, être libre et otage. Esclave au 21ème siècle, prisonnière, sans secours, ne regarder que le matin, l’aurore venant et le premier chant de l’oiseau, revivre, si tôt. Le calme, le jour à peine levé m’offrant ce cadeau, la liberté. Elle vit en nous et rien ne peut la tuer.

La première page se dessine au fusain, à l’encre, les mines de plomb, estompe les teintes pour donner aux mots ce corps. Le mien qui me confie ses blessures, ses douleurs, sa liberté. Dire combien il est vivant, que la vie est précieuse et qu’il ne faut pas l’abîmer. Protéger le plus fragile. Les hirondelles chantent en hiver pour raconter notre histoire, se faire mémoire, et quand tout aura disparu, il restera la page, où le trait à dessiner le son de sa voix. Mon corps vous confie quelque chose de précieux.

Cette nuit, je dessine la première page, la joie, l’orage, la rose au jardin, l’ange, le jour, cette lueur frappant au carreau et passant par ce courant d’air, la fenêtre entrouverte.

Demain, il sera un nouveau visage à la buée, je souffle l’air chaud. Partir en voyage, prendre la route, file le train, les paysages se faisant la nouvelle histoire, ce temps libre, suspendu, l’inconnu. Le sable sculpte mon visage à l’eau de mer, ce peu de nous et de ma main, j’enlève les grains, abandonne ce trait de moi à la poussière et part à la marée à la lune cette image. L’alouette chante en haut des dunes. Sonne l’heure, les après-midi, où je pouvais rêver à une autre Terre, loin des hommes au cœur de pierre, ceux blessant, assassinant les hirondelles et plus aucun ballet tournoie au ciel du printemps.

Quelle tristesse, notre humanité, elle qui aurait pu protéger la paix, la mer. Elle qui aurait dû partager la beauté de sa naissance en mille morceaux des uns aux autres, la fraternité.

D’Adam et Eve, créer l’unité, un corps, une humanité, mais tout a été divisé, et les fils ont oublié leur naissance du corps d’une femme. Une partie d’elle indivisible façonne la vie de chaque homme. S’est-il perdu, celui détruit son humanité ? Est-il celui qui rappelle à tous notre Terre de naissance, l’amour, et pourquoi tout s’enfuit. L’humain désespéré quand le dernier chant de l’hirondelle quitte le berceau de l’humanité. Les tremblements de terre, les forêts écroulées, les cultures dévastées, l’eau quittant, elle aussi, douce et pure, les rivières, les sources, et à nos veines que le sang des peines.

Je voudrais te donner la main, toi inconnu, pour bâtir ces drapeaux de paix, cette marche fidèle pour la liberté. Hisser l’espérance en drapeau au sommet des palais quand il est trop tard, le point de non-retour, et notre passage, en chance, en espérance pour protéger ce cœur ardent, la chance de la vie. Cet arbre, ma famille, mon humanité compte pour vous les futurs possibles à la lueur d’un nouveau jour.

Une femme enceinte a pris la paix dans ces bras, la serrant fort contre son corps fragile pour sauver son enfant. Cette immense sincérité qui naît de la vie enfantant la liberté. Nous sommes issus d’elle, la liberté.

Les murs ne seront jamais assez hauts, ils ne pourront jamais éteindre le feu brûlant doucement en nous, la lumière. Il sera d’une main à une autre de tisser la chaîne de l’espoir, celle en baptême créant notre civilisation au verbe aimer.

Un poème comme ça, l’imaginaire et vogue la voile blanche à travers les océans, sans une pièce d’argent que la lune pour tracer la ligne entre les vagues, éloigner les tempêtes et donner à nos combats l’étoile guidante.

photo © LiberTerra
Promesse


Je basculerai tout

Je renverserai tout

Je me battrai pour vous

Jusqu'à mon dernier souffle

Je libérerai la liberté

À la force de mes larmes

De mes sourires pour vous



Les oppresseurs, politiques

Juges achevant l'innocence

Oubliant le plus fragile

Chassant l'humain

La violence en tapis rouge

Leurs mains tachées de sang

Des pleurs de souffrance



N’ôter que ce mur contre la paix

N'y écrire que la poésie libre

Courant de mes doigts à mon âme

Je porterai les mots de vos douleurs

De l'amour veillant sur nous



Et, l'étoile au ciel

En arc-en-ciel

J'ai entendu vos plaintes

Vos espérances, ce cierge

Devant la porte, sa flamme

Ce rayon ondulant

Repoussant l'ombre

Pour la joie d'un enfant



Je donne en partage

Le clair de mes blessures

Pose sur le table

Ce verre d'eau fraîche

Un peu de moi, une mère

Fédora Hélène

Il y a les larmes infinies, la justice en peine, volée, la paix achevée.
L’omerta, les politiques dont ceux proches des pouvoirs qui ont été les amis de celui détruisant la vie. Ils l’ont protégé, ils savaient et cela restera au silence, à l’omerta. Un tyran impuni parmi d’autres.
Puis, vient cette mélodie, la justice véritable est un don de paix.
Elle ne traumatise pas comme le système qui la remplace l’a fait maintes fois. Elle ne protégé pas celui qui tue une vie, mais elle protège la vie.
Il faudra attendre une nouvelle civilisation fondée par le verbe aimer pour vivre la justice au cœur de notre humanité.
Il demeure l’immensité du chagrin. Les injustices sont cela, ce qui dresse le désespoir.
Un pays sans justice est un pays sans amour, sans paix. Des vies effondrées dans le silence et cet incroyable force de vivre.
Ce tyran est la voix de la société, son écho et ne pouvait que faire de la politique de l’autre côté, celui à l’obscur.

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