6 avril – Les manifestants marchent contre Emmanuel Macron qui garde son autoritarisme envers le peuple depuis la Chine

Une France à la paix perdue glissant vers un régime autoritaire, s’imposant par la force, et revenant à l’archaïque pensée que la liberté est l’ennemi.

Après les violences policières durant les Gilets jaunes, une violence inouïe, une violence politique, des manifestants grièvement blessés, des personnes mutilées, éborgnées, jamais Emmanuel Macron n’aurait dû être réélu, jamais. Un pays dit démocratique ne peut accepter l’inhumanité. 

Il n’est pas la question d’être en accord avec le mouvement des Gilets jaunes, des manifestations sociales, il est d’être en accord avec notre propre humanité. Il ne peut y avoir en démocratie, dans un pays respectueux des droits de l’homme, du droit de vivre, de fortes inégalités, discriminations à l’extrême légitimant la violence envers des personnes exprimant par le droit de manifester, le débat démocratique, que seul un régime autoritaire fait taire par la violence, faisant couler le sang. Il ne peut être des personnes que le pouvoir a le droit de maltraiter, que les violences policières ont le droit de grièvement blessées, de mutilées. L’indifférence en triomphe, la justice absente, le pouvoir politique restant en place, ce n’était pas digne, pas à la hauteur de la valeur de liberté.

Il aurait été qu’Emmanuel Macron reconnaisse clairement les victimes de violences policières, qu’il soit le soutien de la démocratie. Mais comment aurait-il pu être dans un esprit de paix en se positionnant au centre d’un système prédateur qui encercle notre humanité. Il a fait le choix d’une lourde responsabilité en devenant Président et se sont des millions de regards qui se posent sur lui. Il porte ce que des millions de personnes vivent, subissent, ressentent. Des millions de personnes qui, sans le connaître sont en lien avec son humanité, sont directement touchées par les décisions qu’il prend dans un raisonnement autocratique. Un face à des millions de personnes, l’irraisonnable dont se constitue l’État.   

Un État héritier de la monarchie, une 5^ème République jamais conçue par le peuple, ni votée par lui, et qui est illégitime dans son intitulé même. Pour être une Constitution, il aurait fallu qu’elle soit définie par l’ensemble du peuple, qu’elle puisse faire débat.

Le débat en bonne santé démocratique, celui absent dès le départ, celui réprimé, celui violenté, et les violences politiques donnent naissances aux violences policières. Une justice malheureuse ne se constituant pas en liberté, car elle-même fondée hors du peuple, et dont la fonction est de protéger l’État qui a posé toute son architecture. Le pouvoir absolu, ce règne tenace dont Emmanuel Macron n’a pas eu la force de se détacher.

Il n’est que par ce qu’ils sont et son déplacement en Chine met en valeur ce qui domine par la séparation avec le peuple, et non ce qui fait alliance. Depuis Pékin, il impose son intransigeance par rapport à la réforme des retraites après l’échec de la réunion avec les syndicats et Élisabeth Borne qui a perdu toute crédibilité par son obéissance entêtée à des raisons économiques, creusant le gouffre des inégalités.

Enfermer l’humain dans un carcan économique dicté par le virtuel pouvoir de quelques milliardaires, penser gouverner par la dominance des plus riches devenus les oligarques, et Bernard Arnault possédant le titre de 1^er milliardaire du monde confirmé en 2023 par le Bloomberg Billionaires Index. Un bond en avant avec une fortune augmentée atteignant 201 milliards de dollars, soit près de 184 milliards d’euros. Elon Musk se plaçant à 176 milliards de dollars, et Jeff Bezos, ayant reçu la légion d’honneur des mains d’Emmanuel Macron en mars 2023, se situe à 128 milliards de dollars.

Un voyage en Chine et le 1^er milliardaire de la planète affiche un beau temps à la hauteur du réchauffement climatique et augmentant avec la réouverture du marché chinois. Le vertigineux des milliards quand Elon Musk affichait une fortune à 340 milliards de dollars fin 2021 quand les plus pauvres basculaient dans l’extrême pauvreté en conséquence des mesures sanitaires prises pour freiner la pandémie de Covid 19.

Les manifestants face à un mur d’indifférence décidé par Emmanuel Macron, ce soleil à l’ombre des puissants. La mémoire de notre pays porte encore la violence envers le peuple. L’histoire de notre humanité encore marquée par la douleur, le sang versé, la liberté à terre, échouée, la pauvreté. L’eau ne se verse plus dans les mains de ceux assoiffés, ceux abandonnés sur les terres arides, la sécheresse et l’arrogance des milliards qui ne sèment pas le bonheur, la joie, les champs de cultures devenus poussières sous un soleil brûlant. L’eau de pluie retenant ses larmes, trop de peines sur Terre.

L’impossible voyage en Chine

Il ne fallait pas quand les Ouïghours sont les Oubliés de l’histoire, quand la liberté est considérée par les pouvoirs politiques comme étant l’ennemi alors qu’elle donne naissance à la vie. Il ne fallait pas quand la paix n’est pas le fil, le cœur des paroles, des actes, que la réconciliation est au froid des guerres, des profits économiques, de fortes tensions s’alimentant d’une géopolitique toxique.

La coopération internationale solidaire est ce dont notre monde a besoin en urgence, et il nous faut des voix portant ce message de volonté de faire sens ensemble pour créer de nos corps le chemin de la paix, d’une justice véritable, des rêves de fraternité, ne faire qu’une humanité.

Emmanuel Macron n’est pas la voix de la paix , lui laissant sa population être maltraitée. Il garde M. Darmanin à la violence de ses mots, des actes de dissolution d’un collectif, Les Soulèvements de la Terre. Une planète commune, l’universalité qui ne voit pas le jour et les rapports de force tiennent loin les possibilités de futurs radieux car en accord avec notre humanité.

Emmanuel Macron en Chine, quand les regards se posent sur Sainte-Soline. M. Darmanin, il sera ce ruban sombre en mémoire accroché sur un tronc d’arbre à Sainte-Soline. La paix encore blessée, des jeunes manifestants, des militants écologistes grièvement touchés et l’indifférence pour force des politiques, même si la Défenseuse des droits a exprimé sa volonté qu’il soit une enquête concernant deux manifestants dans le coma.

Darmanin

M. Darmanin annonçant la dissolution du collectif Les Soulèvements de la Terre, mais cela signifie dissoudre le peuple, car le symbolique de Collectif, c’est chacun de nous pouvant agir pour l’écologie, pour la protection de l’environnement, sans être autre qu’un membre d’une famille, faire partie d’un pays.

La Terre est un bien universel qui n’appartient qu’à la vie, à sa liberté. Elle est aux veines de l’eau, elle resplendit par la lumière, elle est un temps, le futur, ce mouvement à la renaissance nous donnant la possibilité de survivre, comme tout le vivant peut se déployer, naître. La Terre se définit par la naissance. Toute vie naît.

L’être humain s’inscrit dans ce mouvement de vie, fait partie de lui et le vivant nous donne la possibilité de respirer.

Le bien-être par la Terre, ces éléments identifiés par notre corps pour notre bien-être, pour notre santé. Les études scientifiques démontrent aujourd’hui la symbiose existant entre la biologie de la terre et de notre corps. Nous ressentons la terre, son appel car nous faisons partie d’elle et rien ne peut dissoudre cela, si ce n’est une volonté de détruire.

Être le soulèvement de la Terre, c’est être son éveil, la réponse à son appel, chacun selon ses moyens, et un sourire au matin, ressentir la joie en regardant le merveilleux de la nature, c’est lui donner cette nourriture dont elle a besoin, autant que nous. La Terre respire, elle est le souffle de l’amour, une intelligence, une voix communiquant avec nous, rien d’elle n’est séparé de nous. L’aimer, la laisser libre, agir, elle sait se ressourcer, être le printemps.

L’être humain possède un savoir pour la protéger et non pour piller ses ressources, faire la guerre à la nature, penser la dominer, la séparer de nous, l’exclure et ne faire des territoires que les esclaves d’un pouvoir inventé, l’économie.

Le ministre de l’Intérieur dans un arrivisme démesuré assis sur les bancs des extrêmes droites répond à des intérêts politiques bien autres, et se livre à une répression contre ce qu’il considère être l’extrême gauchisme qu’il voit partout, et n’ayant pas d’autres centres de préoccupation. M. Darmanin qui oublie l’ONU saisi par des associations concernant les violences faites aux migrants et réfugiés dans le nord de la France, près des côtes permettant de rejoindre le Royaume-Uni.

Aurait-il l’idée de dissoudre toutes associations, collectifs s’opposant à une politique qui n’a su depuis des décennies, bien avant son arrivée, que provoquer un bouleversement climatique, augmenter l’appauvrissement de la moitié de notre humanité ? A-t-il l’intention d’interdire toute expression de la liberté, toute opposition, tout article, toute personne en profond désaccord avec la violence de ses mots, comme il qualifie les écologistes de « terroristes ». C’est l’image de la politique qu’il donne aux jeunes en criminalisant le leadership de la jeunesse luttant pour un monde viable, où ils devront grandir, réaliser leur vie.

M. Darmanin qui use du mot « terroriste » pour définir de jeunes militants écologistes, c’est indigne. Il choque, éveille la mémoire traumatique collective du fait des attentats, et la mémoire traumatique de victimes de violences criminelles.

La sécurité entre les mains de politiques qui devraient démissionner, au lieu de tirer gloire en étant en roue libre, en attisant la colère, en servant leur arrivisme coûte que coûte. 

L’avenir n’appartient pas à l’autoritarisme d’un gouvernement, mais à chacun de nous, à chacun être humain, qui par son humanité à le droit de prendre part aux pouvoirs, aux décisions qui engagent la vie de tous.

Emmanuel Macron, il ne voit pas la paix, ne la vit pas, c’est bien dommage pour lui et pour la France, ce chacun de nous. Ce chacun de nous, ce qui définit un collectif, un engagement pour créer une nouvelle société, un changement de notre économie pour protéger la biodiversité, pour que la justice ne soit pas une illusion, mais la paix reconnaissante, la paix félicitant la liberté. 

Pas de planète bleue sans eau 

Les promesses écologiques n’ont de sens que si l’eau douce peut librement couler, c’est â dire naître. Nous savons que toutes les mesures que nous pouvons prendre, tous les meilleurs systèmes d’irrigation qui peuvent être mis en place, ne donneront jamais naissance à l’eau. L’eau ne vient pas des pouvoirs politiques, elle est l’élément vivant premier, et dépasse toute domination.

Entraver sa liberté, c’est limiter sa vie, et donc mettre en péril notre humanité. Le seul aujourd’hui capable d’anéantir notre humanité, c’est l’homme. Ce n’est pas l’IA, ni le bouleversement climatique, c’est l’humanité contre elle-même ne vivant pas le paradis qu’elle a sous les yeux, la Terre.

La Terre unie, sans frontières – besoin urgent de paix

Emmanuel Macron est en visite en Chine par les dialogues géopolitiques, fortes tensions entre la Chine, la Russie et l’Occident. La guerre en Ukraine dans un contexte de basculement du monde dans une crise climatique, crise mondiale alimentaire, crise des systèmes politiques et quand une partie de monde voudrait inverser les pôles de pouvoir, et maintenir l’Occident à l’arrière-plan. 

Un monde occidentalisé, où l’argent est la langue commune, où les milliardaires sont les dominants, et tenant en marionnettistes le monde entre leurs mains. Emmanuel Macron serait alors à obéir à quelle puissance ?

Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde, serait-il celui gouvernant, décidant de l’économie et Emmanuel Macron le chef accomplissant un programme capitaliste mettant l’humain et la nature sous le joug autoritaire d’une économie inventée et suicidaire. Qui gouverne qui et la planète serait-elle sous l’empire des puissances se déchirant entre elles, et aux paroles polies aux apparences de circonstances pour quelques cérémonies et politiques de communication. 

Puis, la Chine pourrait-elle être comprise comme intermédiaire dans les négociations avec la Russie dans le domaine nucléaire, de l’armement, des accords de paix impossibles, quand il ne semble qu’une chute civilisationnelle pour résolution contre une guerre absurde, injuste contre l’Ukraine.

Des enfants victimes des systèmes oppresseurs, des enfants d’Ukraine qui seraient maintenus en Russie, séparés de leur famille, et ayant leurs droits humains bafoués, quelle visite sereine est alors possible en Chine ?

Créer une division entre la Russie et la Chine par la faille de l’économie, il est difficile de penser que Pékin cède si facilement aux sollicitations du Président français. Les politiques chinois ont un objectif à conquérir et la guerre en Ukraine n’imposera pas au pouvoir de renoncer à la conquête du monde occidental, même s’il serait les pressions exercées par l’Union européenne, dont ici , Emmanuel Macron se fait le messager. Lequel n’oublie pas son objectif personnel s’alliant avec une ambition de dominer au niveau européen.  

Ukraine – le combat pour la paix, pour les enfants en détresse, les enfants enlevés

La déclaration faite le 5 avril 2023 au nom de l’Union européenne, de la France, de la Roumanie, du Japon, de l’Ukraine, de la Géorgie, de l’Australie, des États-Unis,  notamment, en réponse à la réunion Arria- Formula de la Fédération de Russie sur la déportation forcée et illégale d’enfants par la Fédération de Russie en Ukraine, expose que de nombreuses sources crédibles, dont la Cour pénale internationale, la Commission d’enquête sur l’Ukraine, des organisations non gouvernementales indépendantes, et autres organisations fiables, ont toutes « attirées l’attention sur la déportation forcée et illégale d’enfants ukrainiens vers la Fédération de Russie ».

Des faits extrêmement graves sont reprochés à la Fédération de Russie et la Chine est absente de la Déclaration se prononçant contre les agissements de Vladimir Poutine envers l’Ukraine. La paix est sur un pont fragile suspendu au-dessus de négociations économiques aux profits de milliards par une industrialisation toujours plus massive, une production multipliée comme dans le domaine de l’aviation avec Airbus et sa progression à Tianjin.

La problématique de Taïwan est également au centre de rapports de force, et ce sont les États-Unis qui ont la priorité sur l’évaluation des risques et mouvements qui pourraient s’accélérer autour de l’île, ce qui pourrait créer un conflit majeur avec l’Occident.

Milliardaires en marionnettistes 

Des milliardaires en marionnettistes jouant avec le monde, jouent avec le feu, une catastrophe pour la paix que les populations subissent déjà à travers le monde, quand près de la moitié de l’humanité est en insécurité alimentaire, y compris en Europe, y compris en France , où il est le 1^er milliardaire du monde. 

L’absurde des systèmes et l’importance de dévaloriser le pouvoir de l’argent, et de ramener à zéro le nombre de milliardaires, et à une unité internationale pour la solidarité, pour une économie saine et partagée.

Emmanuel Macron préfère un monde aux riches milliardaires, je préfère un monde où tous les enfants mangent à leur faim, où l’eau est véritablement protégée, où la pauvreté est anéantie , où l’universalité de la paix est une réalité.

Le programme d’Emmanuel Macron se suffit de l’approbation de quelques-uns, mais la fondation d’un monde juste nécessite le consentement de tous. Un chef d’État qui va à la facilité et fait perdurer des schémas civilisationnels ancestraux du dominant/ dominé, quand il est l’exigence de la difficulté par l’engagement de la réconciliation, d’un objectif en dialogue avec le peuple pour la création d’une nouvelle Constitution, pour donner une réalité à ce qui définit notre humanité : tous humains, tous égaux. 

Fédora Hélène

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