Lumière sur la paix

La paix au cœur des nations révèle l’universalité de la fraternité qui scelle notre humanité en cohérence avec le monde qui s’inscrit en alliance

La paix révèle son évidence d’universalité en cette année 2023 où la Terre s’inscrit en alliance avec notre humanité dans cette volonté d’unité pour la valeur suprême de la vie.

Le monde nous rappelle le fondement de notre humanité, la paix. Celle qui scelle les lettres premières formant les droits humains, le droit de vivre, la liberté.

Une année marquant notre histoire fondamentale en ciblant le choix de la réconciliation comme volonté de sa réalisation. Notre monde divisé par la guerre blessant nos mémoires au fil des siècles et dirigeant le futur qui aujourd’hui arrive à un aboutissement des relations humaines qui ont le difficile défi de réfléchir par l’effort de paix et non par l’extrême de la revanche qui est conduit par la haine. La puissance des traumatismes peut transformer notre humanité en une division profonde entre les nations. À la recherche d’un passé marqué par les injustices, les blessures, le colonialisme, vouloir réparer celui-ci, lui rendre sa gloire, et faire du présent ce qui aurait dû toujours être si dans le passé la guerre de l’argent, du pouvoir n’avait pas existé.

Les peuples abandonnés souffrant de la violence politique détruisant des vies innocentes, accablant, et brisant des rêves, portent en eux la mémoire traumatique de leurs ancêtres, et certains dirigeants possèdent une mémoire traumatisée, et prennent en accédant au pouvoir, leur revanche. Ils tentent d’éteindre le feu des plaies qui ne se sont jamais refermées et acquièrent une volonté de puissance politique pour dominer à jamais et fuir leur propre souffrance. Ils deviennent ainsi des oppresseurs redoutables mettant en danger la paix. 

Un monde blessé, cette colombe à terre l’aile cassée, le G7 se déroulant à Hiroshima rappelle à chaque dirigeant, au pays participants, à chacun d’entre nous, la conscience de la paix.

Cette année, l’ONU célèbre le 75^ème anniversaire des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et a ouvert l’exposition « La paix commence par nous ». Elle commence en chacun d’entre nous, au cœur de nos mémoires, de notre être et constitue le langage du progrès de l’humanité, de ses connaissances, de sa conscience pour mettre fin aux guerres.

La paix au centre des problématiques fondamentales du G7, dont la guerre en Ukraine, et la présence du président M. Zelensky venant plaider pour la stabilité dans le monde par la solidarité internationale investissant pour la défense de l’Ukraine, pour la reconnaissance des crimes de guerre contre l’Ukraine commis par la Fédération de Russie.

23 mai – L’ OTAN confirme son soutien inscrit dans la durée à l’Ukraine

Ce mardi 23 mai, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré lors de sa participation à une réunion des ministres de la défenses de l’Union européenne à Bruxelles, qu’il était un soutien sans précédent à l’Ukraine apporté par les Alliés et partenaires de l’OTAN, soulignant féliciter l’annonce faite par les États-Unis , le Royaume-Uni et d’autres alliés européens de l’OTAN pour commencer l’entraînement des pilotes ukrainiens dans des avions de combats de 4^ème génération, dont des F-16.

L’annonce faite ce week-end par le président Joe Biden concernant les F-16 et les pilotes d’Ukraine commençant à s’entrainer, marque une étape décisive pour la défense de l’Ukraine. M. Stoltenberg exprime que « c’est une étape importante qui nous permettra en partie de livrer des avions de combat à un moment donné, mais qui envoie également un signal très clair que nous sommes là pour le long terme et que la Russie ne peut pas nous attendre », ajoutant, « le président Poutine a commencé cette guerre, il peut mettre fin à cette guerre ».  

La guerre en Ukraine semble s’annoncer plus dure dans les combats dans les mois à venir pour « faire échouer l’agression illégale de la Russie contre un État souverain » a rappelé la Déclaration des chefs d’État et de gouvernement du G7 sur l’Ukraine.

Jens Stoltenberg rappelle ce 23 mai l’importance de ces derniers jours démontrant l’engagement déterminé pour l’Ukraine, et démontrant que « nous sommes prêts à soutenir l’Ukraine et à être prêts pour le long terme ». Ce qui signifie la production d’armement, « nous devons également augmenter la production d’armes et de munitions », et pour ce faire il appelle à travailler « encore plus étroitement ensemble, l’OTAN et l’Union européenne sur l’augmentation et le renforcement de notre base industrielle transatlantique ».

Augmenter « réellement » la production souligne le secrétaire général de l’OTAN, c’est aussi être en collaboration étroite avec l’industrie, devenir les points de difficultés bloquant les capacités de réarmement, quand il est la volonté de « renforcer la base industrielle transatlantique pour nous assurer que nous pouvons à la fois reconstituer nos propres stocks, assurer notre propre dissuasion et défense mais aussi continuer à soutenir l’Ukraine ».

Le secrétaire général rappelle que l’Ukraine a le droit de se défendre et que ce droit est inscrit dans la Charte des Nations Unies et que l’OTAN aide « l’Ukraine à faire respecter ce droit », ajoutant, « c’est notre droit de les aider à protéger le droit de l’ONU, le droit international, contre la guerre d’agression ».

Le secrétaire général précisant lors d’une conférence de presse l’importance de l’augmentation de production de munitions, « Parce qu’il est toujours, bien sûr, important de discuter de nouvelles plates-formes, avions, chars de combat, systèmes de défense aérienne. Mais il est tout aussi important – ou peut-être même plus important – de veiller à ce que tous les systèmes qui existent déjà en Ukraine fonctionnent et fonctionnent comme ils le devraient ».

Jens Stoltenberg analyse la guerre en Ukraine comme étant une guerre d’usure, et souligne « une guerre d’usure devient une bataille de logistique, puis de production. L’accélération de la production est absolument essentielle ».

Le secrétaire général annonce qu’il se tiendra le mois prochain une réunion ministérielle de la défense à laquelle sont conviés « des représentants de l’industrie de la défense des deux côtés de l’Atlantique » indique-t-il en ajoutant que l’Union européenne, l’Ukraine sont invitées à participer à cet événement avec le haut représentant Borrell et le commissaire Breton, « afin d’assurer l’engagement le plus complet possible avec l’industrie de la défense », précise-t-il.

Notre monde doit faire le choix de la paix

Le monde affronte une situation de guerres multiples, celle contre la nature, celle de conflits armés, la guerre en Ukraine, celle des crises mondiales majeures l’eau et l’alimentation, et dont la décision d’efforts de paix doit être dominante, en conscience qu’un élément essentiel nous échappe, la révolution climatique qui influence nos choix et qui pourrait prendre la décision la plus importante de notre histoire, celle prise par la Terre, et non par l’humain.

Un bouleversement en valeur exponentielle et nos sociétés sont elles-mêmes prises par ce mouvement accéléré et celui-ci dirige nos actes comme si l’humain voulait se prémunir de la tempête par une augmentation de sa puissance.

La guerre en Ukraine est une réalité nous démontrant que la paix est sacrée et qu’aujourd’hui il est la question de la réalisation de son universalité, alors que la paix disparaît sous nos yeux, que son absence douloureuse se traduit par des milliers de victimes en Ukraine, des femmes et des enfants, blessés, tués, et qui portent, ont porté au plus profond d’eux-mêmes la paix. Ne plus lever les yeux vers le ciel à chaque bruit de ce tonnerre produit par les avions, les explosions, mais pour espérer un ciel en paix leur offrant sérénité et sécurité.

La paix gagnée par la guerre, la dualité de notre monde, fruit de notre humanité séparée et nous appelant à reconnaître la cohérence de la fraternité pérennisant nos futurs, les rendant possibles et libres.

L’Europe est face à la guerre de retour sur son sol, et la menace nucléaire demeure un danger, une pression permanente. Le drame d’Hiroshima et de Nagasaki, les victimes de la guerre nucléaire nous appellent à faire la paix, à donner nos efforts pour elle, être conscient que chaque seconde compte, qu’une seule suffit pour qu’un drame terrifiant s’abatte sur tous nos espoirs.

L’inquiétude majeure – les armes nucléaires

La décision par décret du président Vladimir Poutine du retrait de la Russie à la participation au Traité sur les forces armées conventionnelles (FCE) est un coup porté à la volonté de sécurité mondiale qu’exprime le FCE. Fondé en 1990 sur les FCE, le traité fait lien avec deux autres documents signés par tous les participants de la CSCE au Sommet de Paris : la Charte de Paris pour une nouvelle Europe et le Document de Vienne 1990, prévoyant des mesures de confiance et de sécurité pour l’Europe.

Réduire l’armement en preuve de volonté d’instaurer une paix globale et durable, le Traité a permis entre 1992-1995, l’élimination d’environ 58 000 matériels d’armement et équipements conventionnels et quelque 2 500 inspections ont eu lieu.

L’Alliance considère ce Traité comme primordial à l’équilibre de la paix, et l’OTAN signifie que celui-ci demeure « une pierre angulaire de la sécurité et de la stabilité de l’Europe au plan militaire ». Le président russe, Vladimir Poutine semble vouloir par cet acte le réarmement de l’Europe, et impose une tension qui pourrait durer et déstabiliser l’Europe, fragiliser toujours plus la sécurité mondiale. Il affirme sa position de conquête, cette guerre absurde plaçant la paix en funambule sur un fil fragile.

Une guerre qui est aussi celle de l’argent, et l’emprise économique représente un danger important pour nos sociétés, pour les populations et les plus vulnérables subissant les conséquences dramatiques de la guerre. Les répercussions sont visibles par l’insécurité alimentaire en augmentation, la crise énergétique, et le risque nucléaire se positionnant toujours plus en pressions, rapports de force.

La Russie ne doit pas ruiner 77 ans de « non-emploi des armes nucléaires » a souligné la Déclaration des chefs d’État du G7, ne doit enclencher en réaction ce qui serait un désastre pour notre humanité, le nucléaire à des fins militaires.

La volonté de la Russie de déployer des armes nucléaires en Biélorussie est « dangereuse et inacceptable » souligne la Déclaration du G7. La récente Déclaration P5 du 3 janvier 2022 préconisant la lutte contre les armes nucléaires, et contre la course à l’armement doit demeurer la référence, et les chefs d’État ont déclaré lors de la Déclaration du G7, « nous réaffirmons qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée ».

La Russie signataire de la Déclaration P5 doit revenir à ces principes pour donner à notre monde la chance de vivre en paix, qui ne sera qu’au prix d’une volonté sans faille adoptée par tous. La Terre ne porte de dominants et de dominés, elle donne à l’humanité la possibilité de vivre et celle-ci n’est que par l’unité réalisée. Il n’y a pas de chef du monde, et le partage, l’égalité, la fraternité sont la règle que la guerre plonge dans le chaos.

Il est important de ne pas inverser la donne et de maintenir l’élimination des armes nucléaires. C’est ce point crucial que nous demande la jeunesse, les générations futures de tenir bon pour conduire l’humanité à bon port.

« Le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) doit être respecté », a affirmé la Déclaration du G7. La décision de la Russie le 21 février 2023, de suspendre sa participation au nouveau Traité de réduction des armes stratégiques New Start, qu’elle a pourtant ratifié et signé, reste incompréhensible tant personne ne peut vouloir la prolifération des armes nucléaires. Un traité imposant également un moratoire sur les essais nucléaires, quand la Russie a déclaré être prête à procéder à un essai nucléaire si les États-Unis venait à en faire un.

À cet égard, la France a rappelé que « le traité de New Start constitue un instrument essentiel de l’architecture internationale de maîtrise des armements nucléaires et de stabilité stratégique ».

Forum d’affaires russo-chinois – La dualité du monde menace son équilibre, sa paix

Par ailleurs, il est l’inquiétude par rapport à la production d’armement par la Chine, qui place l’Union européenne, les États-Unis et Alliés dans une relation complexe puisqu’il est également le commerce mondialiste, l’argent au centre des dialogues, les enjeux financiers de taille quand le monde entre dans une stratégie de guerre tout en voulant la paix. Une impasse, nos sociétés sont dans un contexte de grande instabilité, de dialogues de non-confiance, et s’impose une guerre psychologique entre les puissances dans une société tenant par l’énergie nucléaire en pleine expansion et aujourd’hui, il est également le nouveau positionnement des puissances face à la technologie, aux centrales nucléaires, à la domination de l’espace.

Ce 23 mai, il est également un forum économique à Shanghai où s’est rendu le premier ministre russe Mikaël Michoustine. Au programme la confirmation de la promotion économique entre la Russie et la Chine appuyée par la visite du président chinois, Xi Jinping en Russie, et s’inscrivant dans des objectifs d’ici à 2030, le vice-Premier ministre russe déclarant lors du Forum, « En mars, les dirigeants de nos pays ont publié une déclaration commune sur le plan de promotion des domaines clés de la coopération économique bilatérale de 2030 ».

Le premier ministre russe a annoncé ce mardi lors du Forum d’affaires russo-chinois, que la coopération économique entre les deux pays pourrait dégager environ 200 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2024.

Cette annonce s’inscrit dans un cadre géopolitique extrêmement tendu, et fait appel à nos consciences quant à la valeur que nous devons donner à notre humanité. Les records de bénéfices faits par quelque milliardaires depuis la pandémie de Covid doit profondément interroger nos sociétés, leur sens et finalité et si une paix globale et durable est possible dans un environnement de guerre économique, de lois du plus fort, de milliardaires en constantes ascension et pesant dans les décisions et choix politiques.

La paix doit triompher

Le monde ne s’enferme-t-il pas dans un règne de dirigeants, d’oppresseurs et d’oligarques, pendant que des populations sont toujours plus vulnérables, que des milliers de femmes et d’enfants subissent la guerre, les pénuries se demandant s’il est encore un refuge possible sur Terre. La planète est en premier une valeur refuge par sa générosité. Si la nature menait une guerre comme les humains le font, la vie n’aurait jamais pu y naître. Or, c’est la vie que la paix protège. Elle se confie à elle, y trouve refuge et aujourd’hui notre monde pourrait prendre le risque d’une 3^ème guerre mondiale. Au centre des pouvoirs, l’argent domine, et l’industrie est l’outil premier, la trame de nos civilisations marchandes et guerrières.

Nous pouvons donner des noms aux guerres, mais la première est l’humanité contre elle-même, ce que représentent les armes nucléaires, ce que représente un mondialiste acharné fondé par l’esprit de guerre, de conquête et non de solidarité internationale pour répondre aux besoins justes qui sont en accord avec les droits humains.

L’arc doit être tendu par cette corde tissée par le droit de vivre en sérénité, sécurité et liberté.

La Russie pointe du doigt la menace nuclaire – L’inacceptable

Il est raisonnable d’appeler comme le déclare les chefs d’État lors du G7 à « l’ouverture immédiate de négociations, qui n’ont que trop tardé, sur l’élaboration d’un Traité interdisant la production de matières fissiles pour des armes nucléaires et autres dispositifs explosifs nucléaires (TIPMF) », soulignant que « 2023 marque le 30^ème anniversaire de l’adoption consensuelle par l’Assemblée générale des Nations Unies de la résolution appelant à l’élaboration d’un tel traité ».

Actuellement, l’uranium hautement enrichi sert notamment pour l’alimentation des réacteurs de propulsion navale et c’est le cas entre autres pour la Russie.

Puis, il y a également les pressions qui reposent sur les centrales nucléaires d’Ukraine, et l’inquiétude qui demeure.  La Déclaration du G7 exprime les préoccupations des Chefs d’État participant et déclarant, « Nous exprimons notre vive préoccupation face à la tentative de la Russie de prendre le contrôle des installations nucléaires de l’Ukraine, ce qui fait peser de graves risques sur la sûreté et la sécurité et est totalement contraire au droit de l’Ukraine en vertu de TNP d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques ».

La menace nucléaire domine les relations internationales, Vladimir Poutine a posé une lourde pierre devant la porte s’ouvrant vers la paix.

Quand la jeunesse réalise la volonté de désarmement

Une jeunesse leadership pour le désarmement, c’est l’engagement au Japon de l’initiative « Fonds des jeunes leaders pour un monde exempt d’armes nucléaires », c’est aussi le « réseau des jeunes professionnels » du P5, comme il est financé par l’Allemagne les « jeunes champions du désarmement ». Il est également « l’initiative des jeunes femmes et de la nouvelle génération » mise en place par le consortium de l’Union européenne chargé de la non-prolifération et du désarmement.

L’élimination des armes nucléaires, la fin des guerres, leur caractère destructeur prenant fin par l’interdiction de la guerre, un idéal qui doit devenir une réalité et qui commence en chacun d’entre nous. La paix est l’affaire de tous, l’engagement premier que l’humanité n’a pas encore accompli. Saisir cette chance inestimable de la paix se réalisant par son universalité par tous les efforts, actes concrets qui prennent leur source au cœur de notre humanité. La paix, chaque seconde compte autant que pour les battements de notre cœur, elle est ce droit de vivre. 

Fédora Hélène

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