Le 20 ème siècle dresse les barricades. Si le 17 décembre dressait la grève générale d’un nouveau siècle !

La manif défile et déchire un 21 ème naissant


Il n’a pas sa chance ce nouveau siècle qui accueille l’avenir des enfants.
Il est face à l’immense 20 ème siècle qui projette toute l’humanité dans un gigantesque bouleversement.
Avant lui, des siècles à construire par la main de l’homme.
Des peines en dentelles de pierre pour orner les cathédrales et la misère pavant les rues.
Il coule le sang de la Commune que Paris en rougit toujours.
Elles sont là les empreintes du 20 ème qui saisissent toutes nos douleurs.
Des guerres effroyables aux progrès scientifiques, des sentiers de pauvreté aux richesses économiques, puis la traîne de nos impossibilités à naître en un jour de paix.
Les querelles s’élancent dans les rues, les armes citoyens se font de solgans, de batailles rangées en soldats aux gilets jaunes qui parcourent le bruit des grenades lacrymogènes, des tirs de LBD. Les voilà les premièrs artilleurs casqués et fiers, les nouveaux champs de misère humaine ouvrent leurs portes sur les Champs-Élysées et tombent les blessés mutilés.


Qu’es-tu devenue paix ?


Qu’es-tu devenu toi l’ouvrier qui pleurait ton infortune aux grèves en noir et blanc de notre histoire d’un 20 ème siècle qui peuple le cortège ?
Hommes et femmes du siècle passé qui s’étire encore en un vent qui ne se lasse.
S’envole les tracts appelant à un monde meilleur aux coins des rues pour chercher l’espérance d’un regard bienveillant qui le hissera en drapeau.
Et, il retombe dans les flaques illuminées que par les réverbères, et non le printemps, le renouveau, la conquête de notre 21 ème siécle.
Alors s’étire au loin nos imaginations, de vertes prairies, la nature rendue à sa liberté et nos enfants courant sans peur du jour, du soleil se levant vers l’avenir.
Nos cités d’eau en cascade inondant de pureté nos corps apaisés.
Le voici le 21 ème triomphant de la misère. Le voici le 21 ème triomphant des monuments aux morts. Vous voilà soldats inconnus ressuscités.
La paix jaillit de nos murs, nous avons abattu la politique, les richesses économiques. Vos blessures peuvent enfin se reposer, peuvent enfin croire qu’elles n’ont pas saigné pour que perdure la barbarie.
Barbarie des blessés mutilés, barbarie des pauvres morts à la rue, barbarie des enfants désespérés se suicident, barbarie la maltraitance que subisse les plus fragiles, barbarie les enfants et les femmes victimes de la haine redoutable.
Nous n’avons pas vaincu la guerre. Le drame est là. Il appelle dans le lointain brouillard du bouleversement.
L’eau ruiselle. Elle est le sang de la Terre.
Notre science a échoué, l’eau a été polluée. Trop d’orgueil, de narcissisme, notre visage s’est refleté en elle.
L’humanité cultive la haine et l’air a respiré sa source.
Si l’homme s’apaise, l’eau retrouvera son chant limpide et le vent portera son envol au-dessus des montagnes.
Et, depuis temps, l’humanité attend un Sauveur, qu’elle rejette autant qu’elle l’espère dans sa dualité à posséder l’intelligence et à se heurter à l’éternel mystère.
Tout s’accélère et le temps ne se maîtrise pas.
L’eau des océans avance. L’homme comprend que le Sauveur, c’est lui. Chacun de nous, ce nous tous ensemble .
Il n’est pas de battre les pavés pour les retraites qui ne seront plus demain quelque soit le régime, il est de se battre pour que naisse le 21 ème siècle qui accuse son échec.


Le 20 ème siècle domine

Des pas des chevaux, nous avons conquis l’Espace et nous revenons au premier, nous ne savons rien que ce que nos yeux peuvent voir.
Nous avons modifié notre Terre, érigé une société à la puissance des machines, colonisé les peuples, nous avons bouleversé le temps.
Nous avons oublié que l’Espace nous entoure et que de ces éléments nous sommes ignorants.
Nous avons reproduit notre humanité à travers le numérique.
Il est le porteur de notre pensée à travers des mondes que nous ne pouvons atteindre, tel qu’est la volonté de concevoir la robotique intelligente qui peuplera l’Espace.
Comme il est de concevoir un être humain modifié par la même culture qui nous a appris à modifier notre environnement pour le posséder.
La science par ses manipulations va briser notre unité humaine.
Pour conquérir notre propre humanité, nous la modifions et l’affrontement est l’humanité contre elle-même.

L’ordinateur est la réalisation de l’intelligence humaine hors corps, hors dépendance d’une énergie biologique.
Sa survivance est le nucléaire et cette énergie est la seule qui le rend viable et qui maintient notre mémoire.
Quand elle s’effacera, la mémoire humaine se perdra.
Il restera de notre société que le sable de son béton et de ces murs en verre.
Le nucléaire est la sur-énergie de notre futur, celle aux prometteuses puissances.
Et, notre survie face à cette domination qui veut créer des humanités et la liberté de notre écriture, celle que nous devons gravée sur d’autres supports comme mémoire vivante.
L’écriture est notre mathématique, celle qui transporte notre pensée vers l’inconnu, de l’un à l’autre et en mémoire de notre existence.
Les secrets de la mémoire ne se maîtrisent pas car ils sont la dimension temps que nous possédons en nous au delà de notre connaissance.
Nous sommes l’entier mystère par tout ce qui nous constitue.
L’argent invente une matière qui s’affronte à la dimension de la vie et la détruit.
L’homme possède par lui des richesses qui n’existent pas, des intelligences artificielles nocives.
Banquier en est l’exemple. Il est le métier de l’inutile. De ce qui bloque la pensée par l’outil de l’argent.
Il devient prédominant et l’homme tue pour l’obtenir.
L’argent est la haine de l’homme. Sa colère à ne pas comprendre le monde qui l’entoure car il se trompe de chemin.
Le monde n’est pas fait pour être à nos modifications, il est pour accueillir notre vie.
La Terre est notre corps. Si notre coeur ne bat plus, nous mourrons. Si la Terre nous exclut, nous périssons.
L’ordinateur ne sera notre mémoire post mortem, il ne sera plus rien qu’un écran mort.
Des millénaires ont bâti, laissant l’empreinte de leur pierre, de leurs mots gravés, de leur humilité, de leurs croyances, de leur énergie.
Ils se sont adaptés en osmose avec la Terre Mère comme l’ont fait les tribus autochtones.
Elles se sont adaptées à leur environnement.
Nous, notre société a modifié les structures de l’environnement. Nous avons chassé la nature et construit des cités fermées qui sont en train d’étouffer.

Les manifestations porteuses d’un message

Les manifestations défilent et tous portent un bien autre message que la réforme des retraites. Ils parlent de leur survie.
Ils avancent avec les drapeaux du 20 ème siècle, ceux des partis, des syndicats, de leurs querelles à tous, de leurs trahisons, de leurs opacités, de leurs compromissions et les conflits n’en finissent pas
Les politiques se perdent dans leurs discours sans fin, leurs blocages, ne marchant que vers l’éphémère.
Tous en conflits et déséquilibres les uns avec les autres et aux langages d’un vieux monde politique.
Tout est aspiré par le bouleversement.
Des embouteillages en région parisienne. Ils ont pris leur voiture sans réfléchir que Paris et ses alentours n’auraient jamais pu gérer des milliers de voitures arrivant.
L’endoctrinnement a fait son oeuvre. Piégés par leurs éducations en fardeau, ils avancent coûte que coûte vers l’échec, vers la peine, la peur.
Ils ne peuvent, il faut de l’argent, ils sont tenus.
Leur liberté, ils la tuent.
Les crédits, charges, l’argent les assaille en un infernal mouvement.

Un 17 décembre en grève générale

Mardi 17 décembre, si étaient des assemblées populaires dans toutes les villes. Si le 17 décembre, le périphérique, les autoroutes, transports étaient vides. Un 17 décembre en grève générale, en grève, en combat, tous solidaires.
Les rues vident et les places en assemblées populaires, les uns et les autres se retrouvant, chacun dans leur ville. Tous se fédérant. Tous concevant leurs ambitions, allant vers un but, offrir la paix à la vie en anéantissant la pauvreté et les violences.
Si les cortèges syndicaux s’arrêtaient, baissaient leurs drapeaux pour n’en lever qu’un, celui de notre humanité dans ce 21 ème qui s’ouvrira ou se fermera sur nous.
Il est en priorité toute une jeunesse qui a le droit de vivre.
Les politiques des partis, du gouvernement, des syndicats ont eu leur chance, qu’ils laissent le champ libre à la liberté, à la jeunesse de construire son avenir sans répéter l’histoire, leurs banières, leurs discours arbitraires car ce combat n’est pour eux.
Il est dans l’absurde d’un 20 ème qui déchire l’avenir.
D’un État en maître qui nuit au développement de la bientraitance, fonde l’appauvrissement et tire sa puissance de la misère, de la violence, des conflits de haines qui ont parcouru le 20 ème siècle.
Le numérique a déjà dépassé les assemblées politiques et les lois.
Les algorithmes modifient, se structurent loin de leurs débats, des assemblées des gouvernements, loin de notre connaissance, loin de toutes démocraties.
Les politiques mentent et ne maîtrisent rien que leur intérêt à demeurer puissant pour fuir la réalité d’un bouleversement .
Les politiciens et gouvernements s’anéantieront d’eux-mêmes et ne sont déjà que des outils d’une économie numérique.
Les actionnaires, un à un, on nourrit le nouveau système.
Demain , la France ne sera plus. Notre identité sera perdue.
Un capitalisme international et commandé numériquement fera des pays des entités de profits.
Les comptes des actionnaires ne leur appartiennent déjà plus ni à l’économie de leur pays. Ils appartiennent aux puissances financières qui décideront de leurs investissements et défaites.
Les actions des multinationales ne sont qu’un cheval de Troie.
Une puissance pourra décider dans faire basculer la valeur et alors d’anéantir un pays.
Les crises bancaires ne sont que cela.
Les banques ne sont que les machines permettant les transmissions.
Emmanuel Macron est un transmetteur du capitalisme numérique.
Ses engagements, en sauveur, ne sont que de la manipulation.
Il est la construction mentale d’un algorithme, qu’il a baptisé de son nom l’assimilant à une start-up qui n’est qu’une entité financière . Un programme de courte durée pour introduire la formation d’un système autre que la république que nous connaissons. Il n’est plus possible qu’un chef dirige des millions d’habitants qui ont la capacité de la connaissance. Si les politiques et leurs bourgeoisies veulent continuer à posséder, ils sont contraints d’imposer un totalitarisme numérique.
Un système s’établissant que par ce qu’ils connaissent, les empires d’un 20 ème siècle dirigeant la culture humaine dans un sens celui du pouvoir, l’ordre dominant.
Demain, se lèvera le jour des regrets si les citoyens ne décident pas de profondément changer leurs raisonnements.


Le choix est celui de la survie de la liberté.

Apprendre à être libre est le défi qui nous est lancé pour que vivent libres nos enfants.
Tous parrains et marraines de leur avenir.

©Fédora Hélène

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