LA GRÈVE BAT TAMBOUR : 17 DÉCEMBRE TE VOILÀ !
Les syndicats s’affirment, le gouvernement tient ses positions, navire contre navire dans la tempête qui fait rage dans ce vieux monde des combats qui mille fois ont eu lieu dans un rapport de force constant qui dépasse largement la réforme des retraites.
L’article de Liberterra l’annonçait « Le 20 ème siècle dresse les barricades ! »
Les vieux loups syndicalistes, le vieux monde s’affronte entre politiques bourgeoises et revendications légitimes qui égrainent la liste de leurs inquiètudes, problématiques et avenirs incertains.
La CGT au front des grandes grèves et celle de 1995 qui dépassait celles des années 80 pour se placer sur le podium des mémorables comme celles de mai 68.
À l’époque, nous trouvions Juppé, qui n’a pas été avare de soutiens envers Emmanuel Macron, et Bernard Thibault alors secrétaire général de la CGT.
Du 24 novembre au 15 décembre 1995, les grévistes tiennent tête à Alain Juppé qui défend sa réforme des retraites et de la Sécurité sociale.
Une réforme qui faisait écho à la réforme des retraites de Balladur en 1993, et qui fait écho aux réformes macron qu’Alain Juppé ne pouvait que soutenir .
Et, alors vient le vent de la loi travail et des cortèges des réformes touchant les chômeurs, la santé, la CAF, et en logique les retraites.
Les plus vulnérables sont directement impactés et cela dure et persiste comme une balle lancée contre un mur, elle tape, se heurte et revient à la main qui la possède .
L’ éternel affrontement et les compromissions font que les lois avancent malgré les oppositions et le résultat : le monde ouvrier a pratiquement disparu.
Alors la ritourenelle s’emballe, le manège chavire, le bouleversement attire tout à lui comme l’aimant d’une incroyable tornade.
Et, le revoilà le cortège des réformes, la bourgeoisie n’en finit pas.
Contrainte de cèder dans le passé sous le poids du progrès offrant aux plus démunis la croissance et une vie moins rude, la possibilité de faire des études, un temps, un répit, avant que tout bascule de nouveau.
Alors, ils tiennent la barre du navire les pauvres qui se trouvent aux commandes de ce bateau qu’on finira par croire fantôme si les accords avec les politiques prennent encore la victoire.
1995, le capitalisme règne. La pollution s’accélère, tout n’est que productions, affaires, opacités des mondes bourgeois, les pauvres sont appelés SDF, les squats, les migrants, le chômage, tout est déjà en place et derrière la peine, un autre décor : l’enrichissement de la bourgeoisie.
L’enrichissement de la bourgeoisie, des grands patrons, les politiques et leurs élections, la gauche caviar a déjà fait le plein, les médias dînent aux tables politiques, les avocats se croisent, les RG passent l’oreille, tous se croisent, tout s’emmêle, rien ne se dit, les hypocrisies gardent les festins et la galère conduit les futurs pauvres.
Ce 20 ème siècle n’en finit pas, la buvette de l’Assemblée nationale est ouverte, le théâtre joue sa pièce fidèle et remet un sou dans le bastringue pour qu’il décline son discours politique.
Tout est simple, l’argent règne, la voilà la loi, les voilà les réformes et chacun fait son réseau, sa carrière, chacun fait ses comptes, la société est marchande et on négocie.
Quand on ne négociera plus, que les pauvres à la rue, des défilés en manifs proposeront leurs réformes, se structureront, se fédéreront pour être l’Assemblée, pour reprendre ses droits et être le peuple loin des cahiers de doléances mais en une voix, ceux qui croient et espèrent auront enfin vue sur la chance.
Celle qui ne demande pas aux politiques, celle qui vote en démocratie directe sa volonté politique, sa survie économique .
Interdit de vivre, les réformes se résument à cela pendant que ceux qui les font, les soutiennent, les portent, les élisent sans le consentement du peuple vivent à notre place au clocher de notre vie.
Revendications : la table des négociations s’en surcharge.
Les salaires, les conditions de travail, un avenir très incertain, les jeunes ne voulant être ceux qui trimeront dans ses conditions, l’urgence climatique, la sur consommation en unique solution de l’économie pyramidale, et le privé avançant vers le service public et la CGT transport alertait sur ce fait .
Le 25 novembre s’annonce l’alliance public/privé entre la RATP et Getlink ( Eurotunnel, Europorte,ElecLink, CIFFCO) avec un chiffre d’affaires en hausse + 2 % s’élévant à 523 M€ (source Getlink) et un communiqué Getlink et RATP GROUP indiquait un partenariat pour l’ouverture des lignes TER pour 2024 et le gouvernement avait évoqué la création d’un « RER » qui pourrait être en Normandie reliant Rouen-Caen-Le Havre .
Elisabeth Borne soulignait le but neutralité carbone engagé dans le loi mobilité et le plan climat. Et ses alliances s’inscrivent, selon eux, dans ce champ d’action d’apporter des compétences à la création d’infrastructures nouvelles répondant aux engagements de modification du territoire des transports.
Ce qui pourrait justifier d’autre part, la création d’une « société à capitaux partagés, RATP à 55 %, Gentlink à 45 % » précise le communiqué et Catherine Guillouard, Présidente-Directrice générale du Groupe RATP déclarait « Nous sommes heureux de nous associer à Getlink en vue de l’ouverture des marchés de services ferroviaires.
Dans toutes ces annonces , les politiques ont oublié et les directions du service public, elles mêmes, qu’on a défait des lignes, certains réseaux ferrés ont été anéantis, on a supprimé des trains, on a fermé des gares et des millions vont être pour créer en moins progressiste ce qui était puisque la France était le premier réseau ferré d’Europe. Ces alliances économiques entre le public et le privé se justifient dans la perspective des mesures pour le climat et l’interdiction des voitures actuelles à l’horizon 2040. Cela pourrait faire penser que l’on remplace une pollution par une autre comme avec la voiture électrique … Et les cimetières de déchets de notre ancien monde, auxquels s’ajouteront ceux du nouveau, seront les pollutions à venir et remettant l’urgence climatique à zéro comme si aucune prise de conscience avait eu lieu.
Puis ces actions hautes qualités que revendiquent les deux groupes, pour l’aménagement de la mobilité dans nos nouvelles villes connectées et de béton, ouvre la porte aux privatisations …
Ce qui implique des réformes modifiant les structures salariales, la modification des statuts, des contrats à venir, et la loi travail y répond et prendra des actes futurs qu’on appelera de nouveau réforme pour être toujours plus en adéquation avec les valeurs économiques privées et boursières.
À cela s’ajoute les revendications multiples auxquels les syndicats dont la CGT transport font référence
- les heures supplémentaires, les Congés de Fin d’Activité (CFA), les salaires, conditions de travail, la relève qui ne vient pas, les retraites, le 13 ème mois et plus encore tant le déséquilibre est et laisse dans ce suspend, qui est la trâme politique depuis 20 ans. Et, se profile ce qui semble être également un échec des syndicats de ne pas avoir affirmé la force des salariés grâce à qui l’économie se fait.
- Des blocages routiers avec un appel à rejoindre le mouvement dès le 5 décembre. De nouveaux blocages le 16 décembre et ils pourraient se poursuivre dans les jours à venir pendant les vacances de Noël.
- Le blocage des routes par les routiers qui sont des actions qui veulent la solidarité mais la convergence des luttes ne se réalise pas forcément car la réalisation des combats menés depuis longtemps par les salariés-es n’a pas apporté l’union essentielle.
Et les routiers ce sont également des femmes qui parcourent les routes avec compétences et courage et qui retrouvent d’autant plus les inégalités alors que leur professionnalisme est de longue date une qualité certaine .
Une de ces femmes excerçant ce métier de la route confie son sentiment à LiberTerra sur le mouvement actuel » Je ne suis pas en cohésion avec ce mouvement pour le moment. Des mois, des années qu’on se mobilise et se bat avec les camarades pour construire une convergence des luttes et redonner du sens à la conscience dec classe. Les Gilets jaunes sont dans la rue tous les samedi depuis une éternité et les routiers qui ne sont pas solidarisés avec rien (hormis certains de CGT et Fo transport) « entrent dans la danse » mais pour leur gueule, pour des revendications très corporatrices auxquelles obtenir gain de cause leur suffira pour se retirer du mouvement. Je me trompe, peut-être, ce serait bien, mais en 18 ans de route, j’ai appris à désenchanter du mythe du routier solidaire et sympa. Donc, je m’emballe pas trop«
Tout est dit et la sagesse de prendre le temps pour se positionner hors urgence des conflits qui sont pour donner « un coup de chaud » pour obtenir. Puis, pour au final tenir les mêmes revendiquations quelques mois plus tard car bien évidemment, nous pouvons supposer premièrement que les gros groupes logistiques de transports routiers ne vont pas négocier de la même manière que le petit entrepreneur vivant en flux tendu et ne proposant pas les mêmes services. Et deuxièmement, les négociations sont sur l’éphémère et un point principal en fonction d’un raisonnement : profits, bénéfices marchands puisque le sujet est là.
Un déséquilibre permanent qui s’applique dans les conceptions d’alliance entre le servive public et des Groupes privés et le domaine des transports est au centre de cette destructuration de nos fondements.
Et, bis répétita, ce qui implique des réformes modifiant les structures salariales, la modification des statuts, des contrats à venir, et la loi travail y répond et prendra des actes futurs qu’on appelera de nouveau réforme pour être en adéquation avec les valeurs économiques privées et boursières.
Le monde de la santé n’y échappe pas et les revendications actuelles sont de longues dates.
Des infirmières en pleurs, nous étions en 2005 et les délégués CGT recueillaient les témoignages, la souffrance au travail, le manque de moyens, notamment plus criant en sevice pédiatrique.
Des années que l’hôpital a mal et toujours cette politique d’ attente, de mise en état d’usure. Ce n’est pas une fatalité, c’est une volonté et un système depuis trop longtemps technocratique, bourgeois, séparé des réalités qu’elles engagent dans la vie des autres, et qui est une violence subit.
Vingt ans de politiques aux effets en bombe à retardement, en mines sociales posées et la détresse explose aujourd’hui.
Les manifestations des Gilets jaunes sont à ce point de détresse par une génération qui les vivent depuis toutes ces années, qui connaissent le déclin que construisent ces politiques et qu’il est inconcevable de les penser d’avenir et de bientraitance pour les jeunes et générations à venir.
Réforme des retraites pas que !
Nous l’avons tous compris, on avance vers une métamorphose de nos droits et un deuil est à faire d’acquis sociaux qui seront le passé et que nous ne retrouverons pas dans le courant d’un capitalisme totalitaire.
Deuil d’une indépendance économique puisque nous nous inscrivons dans des Groupes capitalistiques et que nous ne vivrons pas la construction de notre pays par un peuple multiculturel et solidaire et la France, si elle le voulait, aurait un beau et juste chemin à vivre.
La vie économique dans sa totalité est sous pression politique.
Pour le moment tout prépare l’avenir 2050 avec des politiques marchandes du 19 ème et 20 ème siécle et un conservatisme bourgeois s’appropriant un progrès technologique en valeur totalitaire comme le forme le contrôle numérique et le contrôle des déplacements sur le territoire de par leur coût et étant inadpté aux besoins réels de la popuation et de la valeur climat .
Et, la loi mobilité a été définitivement adoptée le 19 novembre 2019 et se trouve actuellement au Conseil constitutionnel qui a été saisi d’un recours déposé par plus de 60 députés.
Une loi qui rentre dans le conflit, les transporteurs routiers impactés et qui ont dès le mois de juin réagit répondant aux organisations écologiques et au gouvernement.
Les transporteurs de marchandises, la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), la Chambre syndicale du déménagement (CSD) et l’Unostra, tous refusent les conclusions concernant les émissions de polluants par leurs activités et analyses à l’appui, ils démontrent les efforts entrepris pour faire baisser le taux d’émissions à effet de serre et soulignent que les poids lourds sont responsables que de 2 % d’émissions de particules fines en France. De plus, la FNTR précise « Les transporteurs routiers ont été parmi les premières professions à se mobiliser pour apporter des solutions concrètes en améliorant la performance énergétique des véhicules »
La FNTR qui indique également que « le transport routier assume 99 % de l’acheminement des marchandises à la collectivité ».
Des entreprises de premiers plans pour l’économie marchande de notre pays qui tient le niveau économique de la France.
Un cheminement du camionnage qui permet l’économie entre la France et le Rouyaume-Uni qui se complexifie avec le Brexit. Pourtant ce sont quelques 3 millions de camions par an émanant de plusieurs pays, qui transitent entre les deux pays.
Le transport maritime des marchandises a crucialement besoin du lien avec les transporteurs routiers pour tenir un mouvement intense du transport des marchandises qui tient le monde économique.
Et, la pollution ne peut que se maintenir en lien avec l’intensité marchande.
Le capitalisme repose sur le mouvement constant des produits marchands d’un point d’insdutrialisation à ces réseaux de distribution intercontinentaux.
C’est la puissance marchande de la Chine et les investissements effectués doivent permettent la fluidité permanente de ces réseaux et leurs contrôles et sécurisations .
En engageant la réforme des retraites, Emmanuel Macron à en tête bien d’autres interactions économiques et accords de stabilité marchande en renonçant très certainement à une indépendance politique pour l’avenir et à revenir dans les cercles des premières puissances mondiales.
Puissances qui ne peuvent ignorer les conséquences de s’établir entre pays en hiérarchie de dominiations.
Un deuil à faire de la France au coeur prestigieux car c’est par une solidarité active, un équilibrage des partages économiques par notamment les acquis sociaux que la France a tiré le fruit de sa réussite, d’un bien-être imparfait, certes, mais qui était une espérance d’une vie meilleure pour beaucoup issus des classes très pauvres.
Des ouvriers récoltaient le fruit de leurs combats par l’élan social, humaniste du Conseil de la résistance et c’est par cette considération de l’humain et non par l’humiliation de l’humain que la France a progressé dans le contexte d’ une sortie de guerre qui pourtant aurait dû glacer son avenir.
Là, où le coeur n’a pas été, la douleur c’est inscrite jusqu’à nos jours.
Les femmes oubliées par ce progrès des dernières décennies, les handicapés en souffrance, et le racisme ont plongé la France dans cette ombre prenante créant un mal être, faisant subir à une partie de la population une maltraitance qui perdure même si un éveil semble être mais rien de réel, pas d’égalité de droits accordés immédiatement, ce qui devrait être et que les politiques laissent volontairement en suspend car le système étant dans une continuité, il ne peut pas changer son hiérarchie de classes et de valeurs.
Donc, il est à craindre que la pauvreté va s’accentuer et que les politiques et économies continuent à s’éloigner d’un 21 ème siècle qui peine sous la dominance du siècle passé.
La réforme des retraites est celle d’un ancien monde et les négociations s’y rattachant ne peuvent être qu’à ce reflet.
En 2040, nous déferons ce qui est actuellement réalisé. Les gouvernements concoivent une politique plus nocive que positive et sans ambition de sincères bientraitances.
Juppé faisait sa réforme en 1995 alors qu’il aurait dû penser à une transition économique en symbiose avec l’environnement, luttant contre la pauvreté et pour la solidarité entre les différences pour ne pas les maintenir en situation de vulnérabilité et donc de souffrances.
Nous étions au capital et nous le sommes toujours.
Chacun joue sa survie que cela soit le peuple, les grévistes, ou le gouvernement.
Et c’est le 18 décembre qui va marquer un tournant par les négociations entre le gouvernement et les syndicats bien loin de la poutre qui attend les citoyens car le paysage économique va profondément changer et verrouiller le système des oppositions et grèves.
Dans un contexte de survie par soumission à une économie internationale de lobbies se constituant avec un sommet de productions et de technologies au but des profits, compétitivités, il n’y a pas pulsieurs solutions.
Les politiques le savent depuis les réformes que Juppé a mises sur le tapis et qui sont restées en suspend, laissant la situation s’aggraver pour ne servir qu’un objectif, la politique économique que nous vivons aujourd’hui.
Si nous voulons connaître le but, savoir le devenir des choix politiques actuels, il suffit de regarder ce qu’ils ont entrepris jusqu’à aujourd’hui.
Un appauvrisement des populations et un enrichissement des Groupes internationaux, une capitalisation par actionnariat, un revenu par jeux d’actions et c’est la retraite du présent et qui sera celle du futur pour l’ensemble des citoyens. Une garantie minimum par l’État qui finira par disparaître.
Une uniformation des systèmes et donc l’abandon des régimes spéciaux par logique.
Macron ne veut pas perdre la face
Emmanuel macron ne décidera pas de perdre la face en cédant aux syndicats qui de toute façon ne permettront qu’une position d’attente avant que tout s’impose.
La solution alors serait peut être une opposition citoyenne constructive qui s’inscrirait dans le bouleversement radical de notre économique non par contrainte pour signer sa pauvreté mais par une volonté démocratique de rééquilibrer l’économie pour toute une jeunesse.
Des lycéens-ennes, jeunes confient à LiberTerra
Laurence, 16 ans « Ils ne manifestent pas pour nous. Nous nous ne vivrons rien de ce qu’ils décident actuellement.«
Karim, 18 ans » Contre les réformes des retraites alors qu’il y a des combats dans ces manifs et le refus de la politique du gouvernement dans sa globalité«
Mickaël, 18 ans » C’est n’importe quoi cette réforme des retraites ! Elle est nulle et un accord est au moins sur ce point. C’est bien les manifs si elles vont plus loin qu’un accord avec le gouvernement qui finira par nous dire « Bah, voilà, c’est comme ça. » Et, ce serait nul d’en arriver à cette conclusion. »
Léa, 16 ans » On se demande vraiment ce qu’on va vivre. Je n’ai pas confiance en les adultes car ils n’ont pas pour beaucoup la conscience et de respect pour notre vie. »
Guillaume, 25 ans » Ils en sont encore aux vieux trucs qui ne marchent plus ! Tractages, manifs un jour et on rentre le lendemain. Des jeunes ont un discours d’un syndicalisme d’il y a 20 ans et ils pensent se bouger et qu’ils font tout changer ! Bloquer tout et ne rien céder. Il n’y a rien à demander au gouvernement ! Où on est sincère et on construit où on négocie et dans ce cas, dis rien et accepte d’entrée, car au final, c’est ce qui va se passer. Le pire est que leur politique ne tiendra jamais les années à venir ! En 2050 , Macron, il aura fini sa carrière, nous on commence notre vie et on veut faire notre société. Macron, c’est le vieux bourgeois, pas un homme d’avenir. »
Coralie, 21 ans » Mais, bloquer tout fonctionne si les gens ne continuent pas à vouloir prendre les transports et que tous poursuivent le même but. Là, il n’y a aucune cohérence ! Si encore ils décidaient une vrais grève générale, les commerces vides ! Une vraie prise de conscience allant vers des assemblées populaires où ils pourraient créer de vraies propositions économiques pour concevoir l’avenir. Même si tout le monde ne serait pas pas forcément d’accord, il y aurait malgré tout des prises de parole concrètes, une fédération des idées, des actions et pas des grèves d’un côté et 600 kilomètres d’embouteillage de l’autre. Le déséquilibre est total ! Ils l’ont sous le nez et ne le voient pas. »
Incohérences, déséquilibres, une confiance n’est pas au rendez-vous, un épuisement certain, des français à bout, le chaos sur la place s’est annoncé.
Région parisienne la démesure du système.
Des embouteillages, des automobilistes figés pendant des heures dans des rues bloquées, on croirait que la circulation bordelaise est montée à Paris pour l’occasion et se fait pire !
Les pompiers l’écrivent sur leurs camions « système à bout de souffle ».
Des souffrances qui se font intenses, et la région parisienne vit l’extrême des situations, de la multitude allant se perdre dans un labyrinthe, acceptant de s’y contraindre et de ne pas s’arrêter un temps, se déchargeant de ses chaînes, agressivité. Puis, viennent ces couloirs de métro qui étouffent, des gens calmes qui attendent, d’autres qui sur les quais cèdent à l’énervement, au bout du rouleau, la société malade poursuit son auto destruction en pensant que les cités du futur en béton armé vont les sauver.
18 décembre, le fil et l’aiguille et Noël est dans quelques jours
Emmanuel Macron veut tout régler avant Noël et ne souhaite pas que la situation des grèves s’éternise.
La réforme des retraites ne tombera pas, et si les négociations se signent, nous serons à l’échec.
Si le retrait de la réforme se fait, ce sera un point en moins pour le gouvernement et destabilisant son édifice mais ce sentiment d’avoir obtenu ne sera que bref …
Noël 2019 pourrait voir naître l’étoile d’un profond bouleversement qui marquera notre devenir.
Noël qui au delà de la religion est avant tout un jour, une nuit pour nous rappeler que ce qui fonde est la solidarité universelle entre les peuples pour servir la paix et que vive la liberté.
©Fédora Hélène
©LiberTerra 2019
