Lundi 20 avril annoncera le nombre de mort du coronavirus en France et dans le monde.
Cet énoncé quotidien ,froid, oubliait un temps les personnes âgées décédées dans des Ehpads, puis il continuera d’oublier ceux décédés à leur domicile, à la rue, il oublie la catastrophe que vivent des prostituées, il oublie également ceux décédés dans les prisons.
Cette pandémie rend visible ce que beaucoup refusaient de voir et fermant encore les yeux, la cruauté de notre système.
Un système qui ne sert que la folie de l’argent, une redoutable démence d’inhumanité qui est la pandémie elle-même celle qui révèle notre orgueil à croire que nous pouvons tout dominer, et que nous pouvons modifier la vie.
D’où vient le coronavirus ?
Il vient de cette cruauté que cultive avec ardeur les hommes. Ceux scientifiques qui autant qu’ils pensent pouvoir sauver le monde des erreurs qu’ils ont également commises, autant ils se heurtent à leurs impossibilités, à la réalité de leur humanité, ses faiblesses.
L’homme a désorganisé la nature pour qu’elle paraîsse à sa convenance. Il a sommé les éléments de lui obéir, a détruit des forêts pour émanciper son pouvoir ,les puissants ont contraint des hommes à cette obéissance et les chantiers ont abattu méthodiquement nombre de nos champs, forêts, rivières pour que l’argent coule à flots chez ceux devenant milliardaires.
Et, autour d’eux c’est savamment organisé un pouvoir politique, des gouvernements leur donnant tout pouvoir. Il s’est également organisé les dysfonctionnements de la justice laissant entrer par la grande porte l’injustice.
Des hommes et des femmes se sont auto-proclamés juges. Sortis de leur endoctrinement, de leur ignorance et mentant en prétendant connaître les lois mais en vérité n’en connaissant que l’enveloppe celle suffissante pour condamner arbitrairement selon un code imposé et comme immuable, imposant également la cruauté.
Mais, demain le bouleversement climatique, économique, politique viendra faire chanceler leur édifice et ceux qui ont condamné injustement le pauvre, seront à leur échec, à leurs abandons, à leurs mensonges, et faux règne autoritaire qui peut décider de briser une vie en jetant en prison un jeune SDF car il a volé une bouteille pendant qu’eux volent la justice.
Un jeune SDF désespéré tente de s’ouvrir les veines
Un jeune SDF à Nantes, lundi 20 avril a tenté de s’ouvrir les veines a l’énoncé du verdict.
Il vit l’absurde de cette justice qui n’est qu’injustice, maltraitances.
Il sortait d’un mois de prison pour un vol d’une bouteille d’alcool, comme l’indique Ouest France.
Seul, sans refuge, remis à la rue en pleine pandémie, cet homme a faim, il est perdu, en souffrance mais la solidarité ne sera pas au rendez-vous.
Seul l’absurde du système du confinement lui sera imposé . Le même système qui a fait, qu’il y a quelques jours, un homme n’a pu dire au revoir à son père par la faute d’un gendarme borné obéissant à un règlement stupide, basé sur le strict sécuritaire, que des politiques dangereux ayant saccagé pendant des années l’hôpital, imposent avec multiples forces de l’ordre, drônes , caméras et la parade sinistre de notre époque.
Un système qui oblige ce jeune SDF à venir pointer au commissariat de Nantes tout en étant interdit de séjour en Loire-Atlantique.
D’une manière ou d’une autre, il se trouvait dans l’illégalité.
Il sera donc finalement arrêté pour non respect du confinement et vol d’une paire de chaussures à 15 euros.
Non respect du confinement pour un homme à la rue !
Comme le souligne son avocate, Me Marianne Vitter, « À sa sorie de prison, le vendredi, il aurait dû quitter Nantes, mais comment et avec quel argent ? Pour revenir pointer le lundi à Nantes ? Comment on sort de cet imbroglio ?«
Ce kafkaën demeure la règle et rappelle cette interdiction de séjour à Bordeaux pour un jeune habitant et travaillant à Bordeaux car il aurait participé à une manifestation à Bordeaux !
Pour léquilibre mental de l’être humain, il serait concernant les tribunaux qu’il serait moins dangereux de les fermer que de les laisser ouverts.
À l’énoncé le condamnant de nouveau à la prison, le jeune homme sort une lame et se blesse au bras tentant de s’ouvrir les veines.
La procureure avait dans son réquisitoire demandé 4 mois de prison , le tribunal coupe la poire en deux et ordonne deux fermes avec mandat de dépôt à la barre.
Inhumain, froid , quand la justice se fait prédatrice et que l’on comprend pourquoi des prédateurs s’accordent par connexion mentale aussi bien avec cette domination archaïque d’une justice héritière de noblesse et d’autoritarisme contre les pauvres, contre ceux vulnérables et suffisamment perverse pour correspondre au mental des prédateurs qui eux bénéficient largement du bénéfice du doute ou ne sont jamais face à leurs actes car là, la justice explique qu’elle n’a pas de moyens.
À l’heure où il est la conscience du précieux de la vie, de la nécessité de changer profondément la totalité de notre système pour espérer entrer en une nouvelle civilisation nous permettant de perdurer sur Terre en respectant la vie, ces magistrats-es sont dans l’inhumanité et la sur-puissance de l’injustice .
Décidémment rien n’éveille certains hommes et femmes, même pas la gravité d’une pandémie !
Ce qui prouve que « la liberté est un consentement » LiberTerra
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