Marid 28 avril, Édouard Philippe doit présenter son plan déconfinement à l’Assemblée.
Ce mardi 28 avril aura lieu également le débat sur le projet de traçage numérique baptisé StopCovid avec un vote qui devrait être le mercredi 29 avril, soit seulement un jour après le débat au parlement.
Il devrait être ce même 28 avril un débat au Sénat concernant cette application de surveillance qui selon nos informations n’aura pas lieu mardi 28 avril.
Une application de surveillance de la population qui serait sur le volontariat et qui suscite nombre de problématiques concernant la préservation de la liberté. En sachant que le gouvernement n’ignore pas Big Data ni la géolocalisation comme ne l’ignore pas pôle emploi entre autres.
Comme le gouvernement n’ignore pas pendant ces Conseils de défense la valeur IA des drones mis en place pour la surveillance de la population ni des sociétés privées de sécurité qui fleurissent depuis les années 90.
Le Défenseur des droits demandait un débat public sur la liberté face aux ordonnances prises en urgence par le gouvernement et qui ne sont pas des actes anodins.
Il est primordial que le liberté, les droits humains soient respectés au plus haut point pour que le combat contre le virus soit une réalité.
De plus, il est le bouleversement civilisationnel que nous devons tous affronter et il ne peut être envisagé que tous nous ne prenions pas part aux décisions qui engagent la vie de tous .
Il est des changements importants qui vont impacter chaque vie et nous ne pouvons construire le monde de demain en ignorant la majorité de la population et en lui imposant des choix politiques qui par princique imposent une orientation et qui ne respectent pas la liberté dans l’étendue de sa plénitude.
Le bouleversement climatique, politique, économique, social, culturel, historique que est actif ne peut s’appréhender par le fait que des États profitent de la pandémie, de l’angoisse, du stress , que subissent la population ainsi que de ses inquiétudes légitimes pour user de la peur et imposer un totalitarisme et une continuité du capitalisme. Cela n’aurait comme aboutissement, qu’une destruction qui alors pourrait être irrémédiable.
Imposer dans l’urgence, parler de la volonté de refonder notre société alors que la liberté est restreinte, alors que la violence d’un système d’argent se fait d’autant plus puissante, est à l’inverse de ce qui est présenté, et maintient la liberté dans un carcan infernal où la conscience du sens de la vie est continuellement abandonné.
Il est des personnes décédées du Covid-19 dans des Ehpads et qui n’ont reçu aucun respect de la dignité humaine, qui n’ont pu recevoir des soins médicaux dignes des progrès de la médecine du 21 ème siècle. Il est également des personnes abandonnées à la rue, des personnes en grande souffrance dans les hôpitaux psychiatriques, dans les prisons et ceux décedant seuls à leur domicile . Le nombre de personnes décédées est bien au delà du chiffre annoncé.
Nous oublions la cruauté d’un système qui révèle au grand jour les maltraitances dont il est capable.
Les files d’attente devant les banques alimentaires, les 5 millions d’enfants pauvres en France recevant 100 euros par décision du gouvernement.
Regardons en face la violence d’une mort par un virus qui détruit les poumons et ceux qui l’on subit en mourant seuls.
La souffrance jaillit et c’est sur sa Terre que la puissance politique pense établir sa richesse, parle de PIB, et vante les projets du MEDEF.
Nous ne construirons pas un avenir de paix et de liberté sur un sol où meurent abandonnées ceux vulnérables.
L’intervention d’Édouard Philippe venant avec son plan et les misérables qui meurent en silence, les personnes âgées que l’on veut tenir dans l’isolement, la peine alors qu’ils sont à vivre la fin de leur vie.
Le gouvernement a fait perdurer la souffrance de l’hôpital public et a accéléré le bouleversement par la cupidité, l’orgueil du pouvoir que procurre l’argent.
L’intervention d’Édouard Philippe fait déjà ressentir un dégoût profond pour ces politiques niant l’humain et venant à décider pour la vie de chacun d’entre nous.
C’est aberrant , l’absurde qui leur confère autant de pouvoir. Nous en payons le prix chaque jour et bien avant ce confinement.
Avez-vous déjà vu Édouard Philippe, un jeune étudiant pauvre en France, qui à l’âge de 20 ans connaît la faim ?
Avez-vous vu son visage ammaigri, creusé au teint devenu trop pâle ?
Avez-vous donné de toutes vos forces que ce jeune ne souffre plus ?
Avez-vous vu le regard de ces enfants voyant leurs parents souffrir de la pauvreté ?Avez-vous vu leurs larmes se retenir en silence ?
La pauvreté qui abîme chaque rêve d’un être humain et cette force extraordinaire de dépasser et de continuer à croire aux possibles, d’aimer la vie en la portant à bout de bras.
Édouard Phillipe et Emmanuel Macron ne savent pas ce qu’est la faim, le froid et la lutte pour donner à la vie toutes ses chances. Non seulement ils l’ignorent mais ils ne donnent pas à leur humanité la valeur de ressentir le souffrance de leur prochain.
Édouard Philippe a besoin de son plan qu’il présentera à l’Assemblée car il a toujours été incapable de comprendre ce qui signifie sauver la vie.
©Fédora Hélène

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