Il est annoncé une réouverture progressive des écoles à partir du 11 mai , date qui semble fortement se confirmer pour être celle du déconfinement sous des mesures qui pourraient être un confinement en quelque sorte « assoupli » et pour les personnes âgées et fragiles un confinement continu .
Lequel déconfinement pose toujours de sérieuses questions quant à la protection de la population notamment en matière de masques grand public, à savoir le nombre qui sera mis à disposition de chaque foyer, de leur arrivée et de leur acheminement à destination de la population, ainsi que de leur efficacité.
Rappelons que ceux proposés par le gouvernement japonais à la population dès le mois de mars, a soulevé immédiatement des constestations sur les réseaux sociaux quant à leur efficacité et le nombre insuffisant attribué à chaque foyer.
C’est dans un contexte où demeurent des inquiètudes légitimes que le gouvernement veut procéder à la réouverture des écoles.
Pour assurer le sécurité des enfants face au risque élevé de contagion, l’Académie de médecine recommande ces points :
- aménagement des horaires pour un accueil « espacé » des enfants
- assurer une distance d’un mètre minimum entre les enfants , disposition des tables dans la classe et sécurisation à la cantine. En sachant que l’étude scientifique de l’Université de Kyoto que semble oublier constamment la France , démontrerait que la distance d’un mètre, notamment dans une pièce fermée, ne protègerait pas de la contagion. (voir – article LiberTerra* )
- Les récréations devront être « par petits groupes composés si possible des mêmes enfants ».
- Prise de températures des enfants
- Nettoyage de tout l’espace scolaire
- La sortie de l’école devrait être organisée pour que ne soit pas un rassemblement de parents et d’ enfants.
- Mais pas de masques en classe
Quel épanouissement, bien-être pour les enfants ?
Est-il consciemment le respect de l’enfant, de son bien-être, de son développement, d’un apprentissage épanoui, d’un enfant pouvant assimilé un programme scolaire dans de telles conditions ?
Quelle est le respect des droits de l’enfant en lui imposant de telles règles dès la maternelle pour que les parents puissent répondre aux exigences économiques du gouvernement et du MEDEF ?
Des enfants sortant d’un confinement pouvant imposer à certains d’entre eux un stress, des phobies comme alertent les médecins. Des enfants qui ont pu également vivre le deuil d’un proche décédé du Covid-19, qui ont pu vivre les souffrances de la pauvreté qui ont été encore plus dures durant le confinement et qui vont perdurer du fait de la crise majeure qui se présente.
Des enseignants qui peuvent eux-mêmes étre angoissés, anxieux et vivre un stress important et se sentir contraints de devoir enseigner dans des conditions complexes et qui ne peuvent absolument pas s’aparenter à une vie de classe équilibrée pour l’enfant.
Un enfant est précieux, pas le PIB et il est au gouvernement de penser en premier au bien-être des enfants qui traversent un bouleversement considérable et qui devront également vivre, d’autant pour les familles vulnérables, des situations économiques difficiles.
Ne pas stigmatiser une population fait partie des recommandations importantes de l’ONU.
Les familles vivant dans la précarité subissant suffisament de pressions sociales et politiques discriminantes qui font que beaucoup d’entre elles vivent un confinement durable.
Il est de privilégier un enseignement exceptionnel à la maison, dans des circonstances exceptionnelles en donnant à tous les enfants la possibilité d’acquérir les outils numériques au 21 ème siècle .
D’autant que le gouvernement ne peut ignorer le recours à Big Data et à l’IA pour des outils de surveillance de la population par exemple, donc il peut oeuvrer pour que des enfants aient accès sans difficulté à internet et suivre ainsi des cours adaptés aux circonstances.
Comme le gouvernement doit veiller au bien-être de tous les enfants en permettant aux familles pauvres de pouvoir se nourrir, se loger dans le respect de la dignité humaine.
La pauvreté n’est pas durant un temps limité du confinement, elle est une souffrance récurrente et grave qui est imposée à des vraies personnes.
Et, le gouvernement doit se préoccuper en priorité des vraies personnes et non de l’argent comme le système capitaliste l’impose.
Pour mémoire, le porte parole du MEDEF , faisait un tweet le 10 mars, alors que la pandémie de coronavirus était , et où il écrivait concernant la barre du million d’emplois créés en cinq ans, « Ces résultats doivent nous inviter à accélérer les réformes et à poursuivre la politique de l’offre ».

La seule chose que cela a accéléré, c’est le bouleversement planétaire et cette période de confinement n’est certainement qu’un début, malheureusement.
Le MEDEF qui poursuit son aveuglement, oubliant toute conscience même si son ancien président à la forturne classée à 500M€ par Challenges en 2019, plaçant Pierre Gattaz à la 181 ème place des 500 plus grandes fortunes de France, propose sa grande générosité de gel hydroalcoolique et de reverser aux soignants 1 euro par bouteille de vin vendue de son très riche domaine. Un château qu’il aurait acheté pour 11 millions d’euros dans le Lubéron en 2018. Donnant pour objectif à ses 35 hectares dédiés aux vignes, faisant partie d’un domaine de plus de 70 000 hectares, de produire à terme 200 000 bouteilles.
Ces gens d’argent qui semblent oublier que trop la souffrance d’autrui qu’un système capitalisme violent fait subir à des êtres humains et à notre Terre nourricière.
© Fédora Hélène
Article lié * : https://wordpress.com/posts/liberterrajournal.com?s=Universit%C3%A9+de+Kyoto


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