LiberTerra – Art – Mon coucher de soleil

J’ai couché mon soleil. J’ai oublié mon dessin, je l’ai laissé à la nuit et mes rêves ont posé la couleur , mon coucher de soleil. Tout près de ton corps, je couche les rayons du soir , je m’endors à la plume de mes mots d’amour qui chantent dans tes bras. De tendresse, de passion ,tout doucement file ta main légère , comme il est beau de s’aimer. Et, toi, on oublie le temps, nous avons déjà traverser les plus sombres tempêtes alors ce soir, mon coucher de soleil, j’oublie.

Il est au dehors, la tristesse des hommes en peine et là tout près de toi, tout de la fureur a disparu. Quel est notre monde ? Sur ce rivage paisible, tout est si immuable, comment croire que les hommes meurent de ces guerres, de ces épidémies. Comment croire quand le soleil se lève que la nuit s’étend ?

Comment croire que nous sommes prisonnier quand l’immensité est visible à nos yeux étonnés.

Pourquoi mon coucher de soleil ne me transportes-tu pas par delà et trouver le berceau de la paix ?

Fallait-il la mort pour que l’homme s’arrête et s’enchaîne la guerre, la liberté qui s’en va et mon coucher de soleil tu t’enfuis déjà ?

L’amour par les sentiers de sable rouge et d’ocre, aux pierres rudes, tu gravis la montagne et t’attends l’olivier en prière, pourquoi supplier toujours que l’homme ne se ruine pas ?

Viens coule la fontaine, ce soir on oublie ces milliards d’étoiles, on ne prend que la nôtre , celle , serre-moi fort dans tes bras. Je marche vite, j’avance toujours devant toi. Serre-moi fort avant que je m’en aille. Il me faut vivre et rattraper le vol de l’oiseau. La liberté s’en va. Les hommes au bord des falaises et les bombes jaillissent , se lève la poussière, le bruit, et ceux qui tombent et les mots ne suffisent pas .

Je vois ton visage, ta peau qui me frôle et nos corps ne font qu’un. Chut ! Ce n’est qu’une rose , celle, qui demeure toujours à ma terre. Ferme les yeux, tu te souviens. Il est comme une lueur . La flamme de cette bougie qui ne s’est jamais éteinte. Il faudrait tout revivre et ne rien recommencer. Effacer l’histoire de notre humanité et écrire un nouveau livre, changer l’ordre des mots, renverser le ciel et savoir pourquoi alors que le bleu est , il fait parfois si froid.

Viens, ferme les yeux. Tu te souviens. On était heureux et aujourd’hui la paix au cœur mon sourire se reflète dans tes yeux. Tout t’échappe , les jours heureux parle de batailles et demain les hommes mettront de nouveau la liberté à terre. Ma terre, mon coucher de soleil, mon ciel bleu , il faut réveiller les milliards d’étoiles et gravir la montagne, et crier, « Toi, liberté ! »

Nous étions que deux, puis il fit ce nous.

Les hommes de cœur seront s’unir . Aucune armée n’envahira nos maisons et demain de mon coucher de soleil, j’y mettrai le bleu du ciel.

Les hommes fous tombent toujours mais avant que leur traîne prenne place , il est de couper le fil qui tisse l’étoffe.

L’amour ne porte aucune once de haine, la révolte n’est que la peur vaincue quand ensemble les hommes marchent en paix pour gagner la lutte. Rappelle-toi mon coucher de soleil paisible. Quand les soldats livrent leur combat, l’arbre nous appelle . Nous aurions pu faire corps avec son écorce millénaire et rien ne troubler. Mais, il se brise nos corps.

Quand tout se sépare de notre humanité, il demeure chaque soir loin de ceux qui interdisent la liberté de la nautre comme frontière de ce qui nous sauverait, mon coucher de soleil.

À toi, de cet écho de notre amour, je ferme les yeux à la nuit.

© Fédora Hélène

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