Chers avocats non engagés qui n’avaient rien fait pour protéger des victimes. Grâce à vous la justice perd de sa lueur.
Nous rencontrons tous des épreuves et souvent elles restent à nos secrets. La souffrance est enfermée dans la mémoire pour permettre de vivre, d’avancer et faire que sa vie ne soit pas cela, ne soit pas ce drame.
Quand on révèle qu’on a été victime ce n’est pas une libération, c’est l’expression d’une souffrance intense et le fait de la porter à connaissance d’autrui.
Il faut avoir les épaules solides pour affronter cela.
L’impunité des prédateurs est souvent car la parole ne se libère pas, car on ne peut pas mettre des mots sur ce qu’on a vécu, car une épreuve est devenue ce deuil, cette partie de vie acceptée et qui se tait définitivement.
Il est très difficile d’exprimer tout cela.
Quand les ex-collaborateurs de Laetitia Avia dénoncent dans la presse, en quelques jours une avocate porte leurs témoignages et plainte en leur nom.
Pour une victime de violences graves, c’est une lutte pour que le droit à la justice soit un espoir de recevoir une reconnaissance.
C’est se dire pendant des années pour rester vivante, « Je ne cèderai pas ».
Puis, il est de comprendre que la reconnaissance vient de la vie, de ceux qui vous aiment, des enfants qui vous disent « on est heureux ».
De savoir que parmi la violence extrême d’un prédateur cruel, vous avez réussi à bâtir un havre de paix, d’amour, de liberté pour vos enfants et qu’ils l’ont réellement vécu.
C’est cela, en tout cas pour moi, vivre, vivre vraiment même si votre vie est volée par un homme qui est l’incarnation du mensonge et de la cruauté.
Cette énergie de vie qui existe et cette souffrance intense qui par le traumatisme envahit l’espace, reprend la liberté acquise par force, par volonté de vivre.
C’est alors que vous prenez conscience que c’était à la justice de porter la criminalité de Philippe Palat, de soutenir les victimes, de leur apporter le droit de se construire de manière apaisée car tout simplement la justice est là, existe.
Hors, elle a été absente. Hors quand des violences sont révélées, il n’y a pas de réponse, de soutien véritable et que la victime se retrouve sans droit où celui aux mythes de croire qu’un système qui abandonne les victimes peuvent tout à coup les secourir.
C’est une femme enceinte seule, vivant des maltraitances et qui chaque jour garde son sourire, sa paix pour protéger l’enfant qui est en elle et ses enfants.
C’est le système des assistantes sociales, le maire, la gendarmerie alertés et qui peuvent être attristés de cette violence sur une femme enceinte mais qui ne pourront secourir, c’est cette justice absente.
Une femme enceinte violée, martyrisée, un prédateur qui avait vidé le compte et détourné l’argent de la CAF sur son compte bancaire.
Il ne me restait rien que ma force de vivre.
C’est une voisine qui a appelé la famille et leur a demandé de prendre conscience et d’aider les victimes.
C’est grâce à son secours, à cette femme ancienne avocate, qui a permis que je puisse trouver la possibilité de reconstruire.
Nulles plaintes ne pourront être déposées contre Philippe Palat alors que j’ai eu la force d’alerter en sachant que la grossesse était à risque et que j’avais la charge de 5 enfants dont deux petits.
J’ai porté seule et j’ai fait taire les larmes pour protéger mon enfant qui avait le droit de grandir en paix durant cette grossesse.
Pendant ce temps, Philippe Palat vivait tranquillement à l’hôtel (3 étoiles), comme il l’a toujours fait et il est contre lui des plaintes d’hôteliers et restaurateurs pour escroqueries sans compter ceux qui n’ont pas porter plainte.
Philippe Palat a usé, manipulé, volé, fait du chantage sans aucun scrupule.
Il y a des factures impayées d’hôtels de plus de 3 000 euros.
Pendant que je devais tenir et vivais sans moyens financiers, il se prélassait à l’hôtel et sans jamais travailler.
La police le sait, la justice le sait et les hôteliers n’ont jamais eu de nouvelles de la justice. Des escroqueries qui n’ont jamais cessées depuis des années.
L’impunité très grave de Philippe Palat est incompréhensible et très choquante.
Il continue ne pouvant devenir quelqu’un de bien ayant la volonté de réparer, de changer.
Au contraire !
Un jour de plus, où Philippe Palat apportera une souffrance. Et, demain et ainsi de suite. Pourtant la justice le sait.
Jamais, je n’aurais dû subir encore toutes ces souffrances à témoigner dans des commissariats pour rien.
J’aurais dû comme les ex-collaborateurs de Lateatia Avia avoir un soutien.
Le traumatisme causé par cette douleur de témoigner dans le vide dans un bureau et de repartir en larmes, de devoir dépasser et retrouver l’apaisement pour mes enfants, le tout dans l’indifférence générale, a aggravé mon état de santé.
Les messages horribles de Philippe Palat sur ses propres enfants et que j’ai reçu, resteront impunis comme d’habitude.
À chaque fois j’ai alerté, j’ai eu confiance en la justice, et j’ai dû construire une nouvelle naissance de ma vie en ne comptant que sur moi-même.
Pendant ce temps, les manipulations de Philippe Palat continuent leur acharnement de violences, de haines et à manipuler tant et tant, à être aux apparences.
Ce mythe dont je parlais, ce mensonge que toute sa personne est et sur son profil Facebook s’affiche des avocats et des avocats car il laisse l’apparence, le mensonge et sans qu’il ne fasse rien d’autres ni travail, ni réalité, rien, ils le croient « avocat », « journaliste ».
Mais, les victimes, elles, sont ignorées par tous ces gens là. Ils ne se doutent même pas de leur existence et s’ils le savent, ils resteront au confort de l’ignorance et continueront à afficher Philippe Palat.
Une société à plaindre, une volonté de construire le monde d’après, une justice qui n’existe pas, une femme enceinte blessée par la violence d’un homme, l’impunité terrifiante de violeurs, des milliers de femmes et d’enfants victimes, tout se choque.
La liberté reste encore confinée car tant qu’une société acceptera d’un homme puisse martyriser une femme enceinte, tant qu’elle acceptera la cruauté, la liberté ne sera pas.
Si demain, Philippe Palat m’agresse comme il l’a tant fait, je serai seule face à ce prédateur.
La justice sera l’absente comme elle l’a toujours été.
Il a été condamné car il avait touché aux banques en ouvrant des faux comptes bancaires, car il y avait l’argent.
La justice est pour ce qui n’existe pas l’argent, mais pas pour ce qui existe, l’humain.
Les faux diplômes qu’il a fabriqué, il aurait eu tort de s’en priver, tout lui est permis.
Une société de l’inversion qui a perdu la conscience de vivre, de la liberté, de l’humain et qui a choisi l’argent qui est inventé et qui n’a aucune réalité qu’un endoctrinement.
Si j’avais été une banque , la justice aurait su être là.
Philippe Palat m’a escroquée sur mon compte bancaire, j’ai porté plainte avant le confinement.
Il sait très bien qu’il ne se passera rien. Il a l’habitude comme il dit.
Pendant ce temps là, un pauvre ira en prison pour deux tranches de jambon volées par faim.
Dommage que la justice reprenne son cours. Il faudrait mieux qu’elle reste fermée, ce qu’elle est d’ailleurs, et que le monde d’après puisse espérer donner naissance à une nouvelle justice.
Donc, Philippe Palat remercie la justice pour aujourd’hui, demain et hier où il détruit la vie et n’est jamais face à l’atroce de ses actes.
Aujourd’hui, la justice me fait peur, elle est pour moi un traumatisme. Cette souffrance à témoigner, cette force qu’il m’a fallue pour témoigner dans des commissariats sans aucun soutien, cette reconnaissance qui ne sera jamais m’ont traumatisées.
Philippe Palat considère la justice comme un jeu, un défi, une manipulation à gagner.
Moi, j’ai un profond respect pour elle et ça m’a fait beaucoup de mal de la savoir absente.
Le pandémie, la crise qui est en réalité un bouleversement qui remet en cause notre civilisation, ceux vulnérables qui seront les premiers touchés ne pourront dans ce contexte vivre la justice qui n’était déjà pas pour eux.
Des avocats auraient pu porter plainte au nom de la victime auprès du procureur mais ils n’ont rien fait à part lire les messages violents, obscènes, dégradants de Philippe Palat et de regarder sur internet à quoi il ressemblait (ce n’est pas le journaliste de Midi Libre).
Il n’y a plus rien à attendre de ces gens là ni à encore vivre la douleur de témoigner dans le vide.
Philippe Palat gardera son droit d’agresser, d’escroquer et d’être un criminel.
Il n’y a pas de comités de soutien pour les femmes victimes de violences sexuelles, conjugales, psychologiques, physiques et financières.
Philippe Palat a commis toutes ces violences.
Donc, oui, il remercie la justice.
Il a vu naître ses enfants alors qu’il martyrisait la grossesse et qu’il devenait de plus en plus violent. Philippe Palat n’a jamais ressenti le moindre amour pour la vie, le moindre respect pour elle.
Il était toujours à sa suffisance car il côtoyait ce monde d’avocats, de police, de politique, des médias alors qu’il s’amusait à les manipuler et à être comme certains d’entre eux se reconnaissant mutuellement et cultivant ce qui détruit. Comme le chargé de mission, prédateur à Bordeaux. Ils ne pouvaient que se rencontrer et être à leurs violences sans aucun respect des femmes, de l’humain, de leurs propres enfants. Agressant et manipulant certains de leur impunité.
On a inventé des fonctions, on aurait dû porter l’être humain et non l’habit des mensonges et apparence.
La justice est le drame car elle aurait dû être là et secourir.
La force des victimes de dépasser et de regarder ce nouveau matin avec un regard libre, un amour intact, une envie vivifiante d’imaginer le bonheur, de le vivre et en un sourire le transmettre.
La souffrance, la douleur, le sombre, ce sont les prédateurs et la justice en injustice et non les victimes qui portent la vie et sa paix.
La force des victimes de lutter seules et de dire au prédateur «Je ne céderai jamais».
Une bouteille à la mer qu’une femme enceinte a déposée et les acteurs de justice auront le message qu’elle contient.
© Fédora Hélène

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