Dimanche seront les élections municipales qui permettront d’élire une volonté politique pour chacune des 4 855 communes qui ce 28 juin qui nommeront un maire à leur tête.
16,5 millions d’électeurs vont devoir s’engager par leur vote en prenant cette fois la responsabilité des années à venir qui seront déterminantes pour notre futur à toutes et tous.
Une première dans notre histoire, une élection qui se vit en responsabilité pendant une pandémie et la France sort tout juste d’un confinement pour entrer dans une période où le bouleversement se fera ressentir en étant d’autant plus présent.
Une économie très impactée par le choc de l’épidémie de coronavirus mais pas uniquement, une pauvreté en constante augmentation, des crises humanitaires sans présedent dans le monde, une violence visible, frappant et qui semble être invisible dans une spirale de l’infini circulation de l’argent, une Terre qui alerte l’humanité, et l’aveuglement qui se poursuit.
Le commune est cette communauté première que forment ses habitants. Une famille vivant sur le même territoire et qui a besoin de ressources similaires.
Des communes où se vivent encore séparés en castes sociales les membres de cette grande famille.
Il y a les quartiers défavorisés et favorisés, ils y a les riches et les pauvres, les enfants que l’on divise entre eux par cette conception de la séparation. Il y a ces constructions immobilières intensives et ceux qui dorment à la rue, il y a ces fleurissants commerces réservés à ceux qui ont les moyens et ces familles qui peinent à se nourrir. Il y a les associations, les Collectifs qui servent des repas à ceux démunis, ceux à la rue et ce mobilier urbain qui interdit à un SDF de pouvoir se reposer.
Il y a ces réquisitions de logements qui ne sont pas évoquées même pour répondre à un sursaut d’humanité.
Il y a ces hôpitaux, centres médico-sociaux, tous surchargés de souffrance humaine à devoir apaiser.
Il y a ces familles à la rue, ses points d’eau fermés ou absents, ceux ouverts et l’inquiétude de les voir fermer à leur tour.
Il y a ses grandes villes qui se parent pour une clientèle luxueuse, être la belle vitrine, celle qui séduit et qui ne reflète que l’assurance de l’argent, l’assurance que tout est calme , qu’aucun orage ne gronde, que tout peut recommencer et pire s’accélérer.
Le confinement avait rendu le calme véritable et le chant des oiseaux avaient pu de nouveau s’épanouir et nous apporter l’essentiel , ce qui nous fonde, la nature dont nous ne pouvons nous séparer.
Au cœur du drame de la pandémie, nous pouvions nous rappeler que le précieux est la plus naturelle des valeurs, aimer, ressentir ce qui nous unit à la Terre et qui nous nourrit d’un bien-être véritable.
Ce chant d’oiseau que les habitants de métropole pouvaient de nouveau entendre, vient de disparaître en quelques semaines.
Notre activité a repris et le bruit a pris place car il faut fixer l’objectif du PIB, du marché boursier, de la puissance de banques pour réussir à dépasser la pandémie croyons-nous.
Voir est une douleur intense, ouvrir les yeux, sortir du déni est une choc traumatique alors il faut mieux ne pas croire possible qu’un bouleversement planétaire saisit notre vie à tous.
Nous sommes certainement devant une civilisation qui va naître et nous allons quitter celle que nous connaissons , celle qui a forgé notre éducation, instruction, nos croyances, nos doutes et certitudes, notre mémoire collective et qui nous révèle que nous sommes tous liés, tous un malgré les séparations qui nous sommes imposées et qui n’ont apporté que de la souffrance.
Les guerres, mais aussi ce qui est lent, lancinant, insupportable, le racisme, la pauvreté, le patriarcat, la violence, l’indifférence, la pollution de notre environnement , tout ce qui renie la liberté.
Noius pensons que la liberté est limitée à ce que nous pouvons faire , je suis libre de. Mais si nous pouvions penser, je suis libre dans l’infini des possibilités humaines au cœur de l’immensité de la Terre.
Nous ne serions plus à la douleur de savoir qu’un de nous a faim, que des enfants sont emprisonnés dans la misère car nous bâtirions en premier la générosité.
Cette générosité doit être notre socle, et non la prospérité par l’argent, par cet éphémère qui nous mène de crise en crise, de manipulations en manipulations politiques et économiques construisant la mémoire de notre futur.
Penser la commune comme celle qui accueille, celle qui protège l’enfant qui y grandit, ceux vulnérables, tous ses habitants, absolument tous avec cette dimension de recevoir dans le respect fondamental des droits humains. Dans cette dimension de liberté le maire et l’équipe municipale ne peuvent être les décideurs absolus de tout et il parraît que tout notre fonctionnement brime la liberté, cloisonne pour assurer aux mêmes l’éternel quête du pouvoir.
Et quoi de mieux pour fixer les règles que l’argent ? Quoi de mieux que l’injustice pour les faire perdurer ? Le respect de l’égalité exclut celui qui commande et ceux qui obéissent , à partir de là, la fonction de maire en étant que signification de pouvoir de tenir une ville, de la tenir entre les mailles d’un parti , d’en faire un produit par sa valeur marchande est l’antithèse du sens de commune, vivre en communauté, donc ce « vivre ensemble » dont les politiques savent parler mais ne veulent mettre en acte.
Ce pouvoir politique qui ne permet pas d’accéder à une dimension de liberté car la politique est par principe dans réduire l’immensité qu’elle est.
Une de ces essentielles dimension, est celle de la nature. La pollution est une violence d’une cruauté inifini car elle s’attaque à celle qui porte la vie, la Terre. Cette pollution par cupidité, par l’orgueil de posséder, de s’enrichir dans cet inutile puisque l’humanité y puise son péril, puis par cet artificiel de la richesse, cet absurde des milliardaires et chaque travaille pour eux, chacun usent sa vie pour ces seigneurs issus d’une sociétés qui conçoit des mythes, les sert plus tout dans cette folie de reléguer la vérité de la vie en ce terrible second plan.
La commune où peuvent être des potagers partagés, où peuvent être des marchés libres de maraîchers, petits agriculteurs directement aux consommateurs.
Cette révolte pacifique contre le système pour ne vouloir que simplement vivre sans appartenir à une violence politique, de marché boursier, de cercles de pouvoir, pour dire aux enfants, nous voulons voir grandir la beauté de votre vie, vous savoir en paix et sécurité car on batît cette communauté au plus près de vous.
Quelle mère, quel père, quel parent, quel adulte respectant profondément les enfants peut envisager que la vie d’un enfant soit à la peur, à la tristesse, à l’interdiction de leurs droits fondamentaux d’avoir la dimension pleine et entière de leur vie, de leur droit au bonheur de la liberté car nous continuons à préserver non la vie, mais un système nocif par notre invention stupide de l’argent comme fin en soi, comme destruction programmée de notre humanité.
L’enfant quelle est sa place dans ces villes bruyantes, polluées, où le mouvement doit être toujours plus rapide, plus à produire, plus à l’argent qui y gonfle ses poumons pendant que les nôtre y étouffent dans ces villes en métropoles, en mégapole, en cette appauvrissement qui y règne pendant que le décor de l’argent la pare de mensonges politiques et financiers.
Bordeaux que LiberTerra a suivi pendant la campagne électorale et le bruit qui y a repris place après le confinement. Les embouteillages, le bruit incessant des traveaux, la chaleur entre ses murs, la pollution et le vert qui s’oublie. La pauvreté qui s’installe au pied du triangle d’or comme si une ville pouvait baptiser un quartier d’un tel nom séparant les habitants en riches dominants et les autres.
L’enfant séparé, divisé par l’argent, voilà le réel enseignement que leur transmet les adultes. Combien de jardins privés ouverts pour accueillir en pleine canicule les enfants sans toit, les enfants vivant dans des immeubles de cités. Des enfants loin des beaux jardins entourant leur environnement, loin du magnifique triangle d’or, loin de la magnifique luxueuse pour flatter les touristes et les merveilleuses et meverveilleux qui viendront acheter, investir dans les apparâts de l’immobilier, du béton armé sans cœur, du froid du faux « beau », des rues en défilé pour se montrer. On parade mais on a oublié aussi qu’on y vit dans une ville et que pour cela, on a besoin de respirer, de se savoir en fraternité, solidarité, être humain et non en un triangle qui de l’or en fait de la pierre.
Respirer deviendra de plus en plus difficile, et les électeurs ne sont pas un bulletin de vote tous les 6 ans et se déchargeant de leurs responsabilités. Leur engagement doit être fort pour garder l’envie, la force de donner aux enfants un futur, pas une survie en étouffant.
Étouffant par un air pollué, mais aussi par leur propre humanité mise en limite par l’étau de l’argent, du pouvoir, de la violence des adultes, de ce système qu’ils ont conçu en valeur alors qu’il ne peut leur promettre de garantir leurs droits humains.
Voter et s’engager, ne plus être passif et ne regarder que la puissance d’un compte en banque par les réseaux d’influences et corruptions sournoises, cachées, hypocrisies et flaterries, mais dire qu’on a envie de voir un enfant sourire, un enfant pouvant jouer en toute tranquilité car nous adultes nous veillons, protégeons leur avenir.
Un bordelais disait à LiberTerra , « il y a trois choses, l’argent, le pouvoir, le sexe », ont-ils remplacés la liberté, l’égalité, la fraternité ?
Un vote alternatif , responsable , qui s’engage et non un vote d’intérêts, d’habitude, de liberté de confort, de droit pour l’argent, d’hypocrisies pour servir des réseaux, de limitation de la vie et qui prône le dangereux capitalisme vert. Un décor pas ce qui est réel, qui ouvre notre chance pour un futur serein, en paix.
Une crise économique majeure, un bouleversement planétaire, ces élections municaples ne sont pas celles d’hier et il est à la politique d’hier de ne pas avoir annulé le premier tour pour que chaque électeur prenne le temps, la conscience que tout a déjà changé, que revenir comme avant c’est entendre le bruit, sentir la pollution de l’air, voir cette réalité et non plus en étant aveugle. Il n’y a plus de constat à faire, il est fait. Nous devons juste penser préserver, penser en priorité aux enfants, à nous dans cet esprit de donner aux générations futures donc en premier à nos enfants pour que leurs enfants soient en dehors du chaos et non à vivre en sa révolution car nous aurions rien fait.
La vieille politique qui précipite les élections, qui use de techniques de communication publicitaire et narcissique, ne nous mènera pas vers le ciel bleu apaisé, clair, radieux.
Il y a près de 30 ans que le constat est fait, le bouleversement est actif et la commune a en elle des vies, la vie de ses habitants, l’avenir d’enfants, le bulletin de vote ne doit penser qu’à cela et certainement pas aux privilèges de l’argent et du pouvoir.
Sommet de la Terre de Rio de Janerio, juin 1992, 189 pays présents, 120 chefs d’États et une jeune de 12 ans, Severn Suzuki grandissant dans la conscience écologique par ce que lui transmet ses parents militants écologistes, David Sukuzi généticien et Tara Cullis, écrivaine.
Severn Suzuki y déclare « Ce que vous faites me fait pleurer la nuit ».
Quelle liberté offre notre société quand ce que les adutes font, donne de la peine, de la tristesse aux enfants ? Quand elle abandonne une mère, un enfant, une personne âgée, un homme, dans la pauvreté, dans la souffrance et autorise une nourriture pour riches et une autre pour ceux pauvres ?
La pandémie de coronavirus touche aujourd’hui 188 pays et cela a effondré l’économie et le silence pour les populations qui vivent une crise humanitaire comme c’est le cas au Yémen.
L’urgence climatique est planétaire et non que dans 188 pays, on peut alors comprendre l’ampleur, et ce que peut en être le résultat.
Dimanche, souhaitons que les électeurs prennent conscience, qu’ils regardent le ciel et qu’ils y comptent le nombre d’oiseaux, de papillons, d’abeilles au milieu des nuages que ne traversent que les avions. Ceux qui laissent de leur passage, une traîne blanche dans ce bleu du ciel qui se voile sans cesse.
Ne pas faire pleurer un enfant la nuit, lui donner le droit à un sommeil apaisé.
© Fédora hélène



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