Un dimanche, prêt et frais, se réveillant au matin au bureau de vote, aux actualités à ce rendez-vous et ceux qui ne liront rien des journaux tant ils savent qu’aucun changement ne sera.
On ira du champagne aux applaudissements, à des flatteries en tout genre, c’est le moment de se positionner et dire que la bataille commence pour ceux qui seront de l’opposion et qui imposeront des procédures juridiques.
Après les élections, c’est le jeu des avocats pour contester le scrutin, l’éternel cycle, et le pouvoir reste dans le cercle immuable car l’État domine.
C’étaient ces nouveaux maires, il y a six ans en arrière qui promettaient des pique-niques républicains à la force locale d’un 14 juillet , offrant un grand changement et que l’on retrouvait tout sourire à la réception à l’Élysée faisant des selfies avec Brigitte.
28 juin 2020 et revoilà Édouard Philippe au Havre
Le pur produit du système, de ce que l’on nomme la « méritocratie ». Il est de ces résumés de carrière politique dont on ne peut dire que peu ou quelques lignes manipulées qui ne correspondront en rien à la réalité.
Il faudrait écrire de ces fausses révélations sur, de ces livres qui sortent d’un coup de Terre pour tout nous dire et en fait rien conter.
Les secrets politiques, tout ce que ces hommes sont capables de faire pour « réussir en politique », et qui ne sera pas expliqué.
On se limite au sondage à un instant T et l’on peut penser que ceux-ci influenceront les élections.
La même rengaine que les hommes politiques répètent pendant toute leur carrière en faisant semblant d’y croire .
Édouard Philippe, maire du Havre, sortie en beauté du gouvernement, la belle aubaine et la ville Normande retrouverait bonne mine avec un premier ministre à sa tête qui pourrait alors faire beaucoup pour la ville.
On vote pour le pouvoir comme à Bordeaux où se trouve l’écho de Juppé.
On ne sort pas si facilement de la tradition, des votes obéissants venant saluer le triste de cette France qui se réveillera ruinée de n’avoir pas su sortir du carcan de l’orgueil.
L’argent restera en force regardant étonné toutes les hypocrisies des élections, tous les mensonges politiques, et les pouvoirs restés à la raison d’une République de bourgeois.
Ils n’auront jamais pris autant place revenant à tout ce qui écœure.
Leur argent au bout du fusil qu’ils défendent près à tout. L’écologie au vert en boutique qui rapportera aux lobbies, l’énergie nucléaire toujours plus puissante, du Zemmour en bout de ficelle qu’on agite pour amuser la galerie et satisfaire les vieux fachos dans un horizon 2022 où l’on ressort Fillon du placard et voilà qu’apparait cette bonne vielle justice qui ne s’est jamais séparée du pouvoir politique.
Les magistrats faisant carrière, hautains, prétentieux, ceux subissant des pressions, ceux soumis depuis leurs premiers pas et se félicitant de leur titre. Ils sont eux-mêmes des jeux des élections.
Le pédant, l’arrivisme, le snobisme de droite et de gauche d’apparat, Édouard Philippe n’est qu’un parmi tous, on a déjà oublié tout de lui sauf ce qu’il reste des batailles.
La violence politique, cette cruauté admise et on vote pour elle, attention voilà le pauvre et le moyen loin des égocentriques, des pensants dans un vieux parisianisme, dans les cours des notables de province s’étalant dans un journalisme de droite, de gauche au luxe du business. Les salons se remplissent regrettant le colonialisme, riant et se moquant du racisme, des droits humains. Les femmes à la traîne dans ces milieux suffisants ou elle est méprisée et se méprise elle-même pour garder son statut se croyant privilégiée par l’argent .
Ces hommes pensent que tout leur appartient, que l’autre est obligatoirement inférieur à eux et la violence qu’il exerce, est le droit des seigneurs.
Les nobles détestaient les bourgeois, ceux qui s’achètent tout avec l’argent et font passer leur méchanceté jusqu’à l’inhumanité pour intelligence car ils sont aux pouvoirs de ce qu’on appelle République.
La bouffonnerie va siéger, les grandes mairies y resteront piégées à pile ou face, entre écologie et solidarité.
Face les pauvres, resteront à la rue et recommenceront quelques jours après les élections les expulsions. Des familles pauvres, de petits retraités, des étudiants pauvres, ils ont ce commun de la misère en peine. Puis, il sera les familles en squats qui ne seront plus du paysage de la ville, la préfecture aura fait le nécessaire et les logements sociaux vides le resteront.
Les milliers de m2 de bureaux vacants, le faux des éco-quartiers connectés, l’argent à l’abri de toute descente aux enfers, ça c’est pour l’humain qui erre entre souffrance, peine, faim, peurs et violences de cet harcèlement politique, de cette pression constante qu’ils opèrent, de leurs indifférences, abus de pouvoir, mensonges, ignorance de la vie à rester cloîtrés dans leur monde baignant dans les privilèges.
Pile, le bruit a repris place. Le vacarme des travaux, des constructions immobilières, le béton s’écoule et entrave. Les embouteillages et un par voiture, tous à la même heure sans jamais vouloir s’arrêter, ils se mettent en file rangée comme leurs cartes de crédit, pour aller à l’usine moderne. Ils sont enfermés dans leur bureau à compter les sous pour vivre, à supporter et obéir, contrôler à coup de caméras et de radars les flicant jusqu’à la pause, jusqu’aux cinq minutes accordées pour aller aux toilettes. Toujours en tort par leur soumission aux manipulations et chefs, sans jamais se révolter, s’indigner pris par le quotidien et devoir se nourrir. Nous sommes tous ces éternelles victimes noyant nos vies dans ce théâtre qu’on nous a vendu comme bonne parole.
L’alimentation payante et plus tu gagnes de l’argent meilleur elle est, est l’esclavage qui perdure sous des formes de consommation où dépenser est compris comme une liberté.
Plus tu peux consommer plus tu as du pouvoir. Plus est remplacé la liberté, la fraternité, la justice par les farces des manipulations, de cette société se vouant à ce mental.
Le respect est oublié et ce sont les costumes parfaits qui sont les pires, toujours au coin des prédateurs quand la pièce tombe sur pile ou face, peu importe.
Tous ces politiques doivent détester les gens pour être aussi froids, sans sens, à faire jamais las leurs discours, trahisons, car il est bien là le pouvoir, la capacité de tout trahir, et en premier soi-même en se disant que le monde est ainsi pour y réussir.
© Fédora Hélène

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