La France pourrait être condamnée pour chaque enfant à la rue, chaque enfant vivant la pauvreté alors qu’elle est à la flatterie de ses milliardaires.
Il n’est pas de tomber dans le piège de la division des pauvres, ceux réfugiés et ceux qui ne le sont pas. La pauvreté interdit tout refuge et alors apparaît celui véritable, qui illumine, tient debout, l’amour et sa liberté.
Ce consentement à aimer détruit l’injustice, anéantit la misère.
Les promesses d’Emmanuel Macron de loger, de donner des clés pour sortir de la rue, sortir de l’angoisse, serait un engagement large pour que cesse le flux constant de ceux mis à la rue année après année.
Nous ne concevons pas le fait de ne pas faire de bénéfice. La gratuité est interdite, utopique.
La gratuité remet en question tout notre système économique qui contraint l’humain.
Payer en fonction de ses ressources, pas à pas, avançons vers la gratuité de ce qui est essentiel au respect des droits humains.
Un pays n’est riche que de cela, de lui, l’humain. L’effondrement n’est que pour la fortune gardée amèrement, conservée au fond des banques, sur des comptes très riches, des propriétés superficielles et materielles qui donnent dix manteaux quand un seul suffit.
Le partage de ce que l’on bâtit sera ce qui permettra de vivre vers une démographie s’étirant vers 11 milliards d’êtres humains.
Le pays, la frontière, l’État , la finance, les puissants milliardaires devront céder à la vie qui prendra ses droits.
L’humanité se nourrit de la Terre, si la Terre reprend ses droits, sa liberté, l’humanité suivra ce chemin.
Ce que l’humain ne peut acquérir, c’est la Terre qui lui donne.
Autant, elle lui donnera le vital par l’eau, autant elle lui donnera le vital de partager l’eau.
Nous avons fait un profit de l’eau, de la Terre, tout est devenu une marchandise, notre souffrance est là.
Par cet appât du gain, on s’interdit d’aimer, de voir que le bonheur est de sentir la vie effleurer notre visage, la peur de perdre cet amour, c’est la peur de la mort.
La justice nous ramène à la paix quand on s’éloigne, l’injustice laisse le flot des blessures sans possibilités de cicatriser.
Réquisitionner des logements, ouvrir à la gratuité, est l’issue de secours pour nous sauver de notre économie totalitaire, sectaire qui ne fonctionne que par l’exclusion.
Les produits de masse et le luxe, la division stupide de notre humanité.
Un toit, des ressources permettant de vivre dignement, ce lien est un véritable progrès et non une vitrine.
La vie ne s’achète pas, elle se vit.
© Fédora Hélène
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