France – Un enfant à la rue, un enfant pauvre – Politiques responsables

Dans chaque ville de France des enfants sont sans toit, dans chaque ville de France sont des enfants pauvres, des enfants privés de vacances, des enfants privés de liberté.

De plus en plus, de villes ne proposent pas de colonnies de vacances, mini séjours, activités autres qu’un parc municipal, les centres aérés où l’enfant continue à vivre des horaires similaires à celles de l’école.

Transmette aux enfants le bonheur de découvrir des espaces de liberté, la place de l’enfant dans nos villes, notre société est très limitée et dépend d’un pouvoir de consommations adultes.

Souhaitons qu’au 21 ème siècle, un enfant ne soit pas à vivre l’exclusion, l’interdit à la joie, à la paix, à la sérénité car la violence est plus forte que tout et que des adultes ne veulent céder à ce qui satisfait leur orgueil.

Nous sommes tous ces enfants, et nous ne pouvons oublié notre enfance qui a construit notre vie adulte.

Si nous ne pouvons offrir le bonheur aux enfants autrement que car un lien d’argent alors notre société n’a aucun sens, aucun but, aucune énergie de vie et ne représente d’une matrice désarticulée qui fabrique du désespoir .

Offrons des rires aux enfants, offrons leur le véritable de la vie et ne leur enseignons pas la division dès l’enfance.

Ne construisons pas une société où règne la doctrine de l’enfant pauvre et de l’enfant riche et qui est comprise comme normale.

Les adultes divisent les enfants par le pouvoir de l’argent qu’ils possèdent.

Nos villes bruyantes, polluées, des espaces limités sont accordés aux enfants. Puis, le rythme de l’enfance doit correspondre au monde adulte, doit être pratique pour l’adulte qui lui-même doit correspondre à un modèle économique arbitraire .

Des jeunes impactés par la violence du système, l’angoisse qu’il génére, leur peur du futur, de fonder une famille, d’avoir des enfants, de pouvoir rêver, imaginer leur société, la bâtir en une cathédrale de liberté aux milles couleurs comme la jeunesse se tourne vers le monde, qui est leur Terre.

Revenir en son cœur, fonder l’alliance, une construction profonde jamais conçue comme une nouvelle interprétation extrêmement différente du travail.

Cultiver son jardin, le partager, construire soi-même avec des matériaux sains son espace de vie, vivre pleinement la démocratie, comprendre et intégrer la fin des États, sortir de la notion école en apprentissage d’un système hiérarchique industrielle et ordonnant sa prospérité, en un système d’études pour gagner un fort salaire et emprisonner la vie en une dualité destructive du bon et du mauvais élève, de l’hypocrisie et d’endoctriner les intelligences humaines.

Demain, c’est quoi ?

De nombreux jeunes n’envisagent leur avenir que sur une durée courte et ne font une planification d’un futur qu’ils ressentent très incertains et pouvetre être extrêmement perturbés de manière inattendue comme la pandémie de coronavirus a saisi le monde.

Le monde d’après, les jeunes le voudraient respectueux de l’humain. Une jeunesse qui subit la division profonde que le monde des adultes, leur a enseigné. Il y a d’un côté les jeunes « bobos », leur privilèges et l’ argent de leurs parents pour vivre à leur place, et de l’autre côté, les autres jeunes qui savent compter que sur eux-mêmes, savent comprendre les difficultés.

Des jeunes qui ont connu des épreuves et qui savent avoir de la tolérance, de la générosité, de l’empathie. Des jeunes qui savent se mobiliser, lutter pour les droits humains, pour leur avenir.

Puis, il y a la souffrance de jeunes qui étouffent par l’argent qui donne un sentiment d’ errance, un ennui, une solitude, se fait raison de vivre, tel un objet froid et insipide. La drogue très jeune pour s’enfuir autrement qu’avec les ailes des rêves. Un jeune de 16 ans et ses 1 000 euros d’argent de poche par mois dans son lycée bourgeois excluant ceux qui ne correspondaient pas à la statique de la note pour le classement de l’établissement.

Des jeunes traînant en souffrance dans les rues, renvoyés sans appel et de jeunes bourgeois partant en vrille ! Mais là, la bonne direction fermait les yeux. Toute l’hypocrisie, le tartuffe du système français. Et, les centre médico-sociaux pour les adolescents étaient dans cette grande ville bourgeoise tous surchargés de demandes ! Le mal être profond de jeunes dans nos sociétés au cœur de pierre.

Une solidarité éprouvée

Une douleur car il est une séparation forte entre les humains qui est dès le jeune âge. Les adultes ont divisé les enfants et nos politiques parlent de solidarité, de fraternité. Leurs mensonges grossiers sont visibles. Là, ils prouvent leurs manipulations, discours dans le vide par la division des enfants qu’ils fondent cruellement.

Caen – quartier populaire de la Guérinière

Un enfant a été touché par un tir de LBD, en aucun cas cela serait arrivé dans un quartier bourgeois.

La presse exposait les faits de feux d’artifice qui depuis environ une semaine résonnent en détonations dans le quartier de la Guérinière à Caen (Calvados)

Où est le respect des enfants, de leur développement quand des énormes contenaires servant de poubelles occupent les trottoirs et non de jolies massifs fleuris, non des jeux pour enfants, non des trottoirs végétaux, des espaces jardins accueillant ? Les villes conçues comme ce toujours de la séparation des quartiers populaires et bourgeois.

La Guérinière à Caen
Scandaleux état des trottoirs qui en rien ne respecte les habitants
© LiberTerra photo 2020
© LiberTerra photo 2020

Il n’y a pas dans les quartiers populaires d’espaces sportifs et culturels ouverts pensés, imaginés pour le quotidien des habitants . Et ainsi que le disait Philippe Poutou à LiberTerra à propos des quartiers populaires bordelais, il faut également dire à tous ces enfants interdits de l’espace immense de la liberté que toute la culture, le cinéma, le théâtre, les concerts, l’opéra, ainsi que tous les sports sont également pour eux, pour tous.

C’est cela le sens de la démocratie et en France la démocratie est en grande souffrance et limitée pour une majeure partie de la population.

La mise en état de vulnérabilité, d’appauvrissement devrait être condamnable. Nuire à un enfant, ne pas donner les droits à tous, est ce qui est profondément choquant, inhumain.

Une France bourgeoise enclavée dans un carcan de préjugés, d’hypocrisies, de méchancetés, d’intolérances, jugeant l’autre qui ne correspond pas une apparence normée comme étant la bonne, celle convenable, avec ce regard qui humilie et cloisonne.

Reconstruire les quartiers populaires

Les enfants n’ont pas besoin de plans politiques, Grand débat et promesses d’élections, mais besoin d’amour, de sincérite, de respect de leur dignité humaine.

Une volonté d’être bienveillant à l’égard de ceux plus vulnérables et l’injuste, l’injustice ne serait pas avec une telle aisance.

La BAC tournant, la police contrôlant, ce permanent que les prédateurs des beaux quartiers ne subiront jamais. Il n’y aura pas de contrôle d’identité pour le pervers en cravate, ni de contenaires pour poubelles devant sa porte, ni des véhicules de police tournant en permance, ni la peur quand dans son salon, il sera à ses turpitudes que la bonne société cache sous le tapis comme une vilaine poussière.

Les bons bourgeois ont ce sentiment grave d’impunité et la définition que tu es forcément quelqu’un de bien car tu as un titre et de l’argent.

C’est le mensonge, le sectaire, les jugements sur le nom, le quartier et l’apparence.

Le facile, le lâche et pendant qu’on montre du doigt les quartiers populaires, les prédateurs dansent en toute quiétude.

Donner le sourire de tous les enfants, à partir de là, la France pourra prétendre être un grand pays.

Ce n’est pas le PIB, ni le fleuron de l’industrie de l’armement, qui fait la valeur réelle d’un pays, cela est uniquement pour servir l’orgueil des parades de guerres au modèle des arènes romaines. La grandeur ce fait par la liberté pleine et entière et non restreinte.

Une démocratie n’existe que par le sens de la fraternité. Ce n’est pas le cas en dehors des acquis du Conseil national de la résistance que Macron et son nouveau technocrate à fric qui était à 200 000 euros annuel s’appliqueront à affaiblir.

Un enfant, un sourire, le seul sens de ce monde

Anéantir la pauvreté, que les maires ouvrent leur conscience et donnent à tous les enfants un environnement qui respecte l’être humain. Qu’il ne soit plus des quartiers vides, négligés, humiliés car ils sont populaires.

Tous les enfants ont en leur cœur une joie de vivre, envie de grandir pour être heureux. Être heureux est un droit et un être humain est sensible à son environnement. Celui-ci provoque des émotions et impacte la vie quotidienne.

Le regard de l’enfant se pose sur ce qui l’entoure, apprend de son environnement , y puise une confiance quand il s’y sent en paix et sécurité. Non car la police tourne et que des caméras sont à tous les coins de rue, mais parce que l’espace respecte les habitants, leur tranquillité et ne leur impose pas un harcèlement, ce qui casse mentalement. Nous devons aussi nous soucier des nombreuses mères isolées qui habitent les quartiers populaires, et qui doivent surmonter des traumatismes, une précarité, un isolement qui est un confinement permanent, et en plus se sentir humiliée car le quartier où elles habitent est stigmatisé, qu’elles ont peur pour ses enfants car il ne peut s’y épanouir, s’y sentir aimé par son pays.

Comment un État peut faire subir cela à des êtres humains et oser décider, rédiger des réformes, des lois, alors que le simple respect de ceux vulnérables, ils l’ignorent gravement.

Comme ils semblent ignorer que leurs réformes et lois impacteront en premier ceux vulnérables. Ce n’est pas en épuisant un être humain psychiquement qu’on peut lui exiger de réussir.

Pourquoi les gens restent pauvres, posait comme question Macron, mais quel terrible oubli, quel terrible manque de connaissance de la vie, de l’humain, quelle froideur prétentieuse !

L’Abbé Pierre disait, d’arrêter la voiture du riche, de lui demander de descendre et de regarder la souffrance qu’il fait subir à toute une population par son orgueil de richesse.

Les voitures politiques devraient s’arrêter, les politiques descendre et regarder la souffrance qu’ils imposent à toute une population, à toute une jeunesse.

Un enfant, un sourire, le seul programme politique qui soit sens de démocratie.

© Fédora Hélène


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