Macron – Une promenade aux Tuileries confrontée à des Gilets Jaunes

« Vous êtes mon employé Monsieur le Président », « Tu vas virer », « Macron démission », « On lâche rien », Emmanuel Macron se promenant aux Tuileries avec son épouse, s’est retrouvé face à des Gilets jaunes lui adressant leur colère.

LiberTerra a suivi plusieurs manifestations des Gilets jaunes et ce qui a été profondément émouvant, c’est la présence de personnes âgées, de nombreuses femmes de plus de 80 ans qui pour la majorité n’avaient jamais manifesté et qui là pour la première venait dire leur peine.

Et, pour réponse ,elles recevaient très souvent des gaz lacrymogènes et cela sans qu’il y ait des violences commises, des vitrines cassées. Un samedi, les manifestants étaient regroupés sur une place comme celle devant le chatêau de Guillaume le Conquérant à Caen et ont reçu des gaz lacrymongènes. La place en était recouverte et les personnes cherchaient à fuir la police par des rues adjacentes.

Je voyais des personnes âgées qui ne représentaient aucune menace quitter une manifestation par cette peur, cette incompréhension et se sentant menacée.

Dans plusieurs villes de France comme à Bordeaux, il y a eu ces scènes où comme place Pey Berland des manifestants de tous âges se sont unis, ont résisté et n’ont pas voulu quitter la place car les FDO y balançaient des gaz lacrymongènes.

Parmi les manifestants, il y avait des petits commerçants, des petits artisans, beaucoup de retraités, des jeunes, des étudiants, des femmes, des mères isolées , des précaires, des personnes au chomâge, des militants, des écologistes, des artistes, il était cette souffrance jaillissant, ne pouvant plus être retenue et émanant du peuple.

Il était une colère forte et légitime, cette énergie de vie de toutes ces personnes ne voulant qu’une chose, vivre en paix !

Jamais, nous avions vu des personnes âgées de plus de 90 ans venir pour être solidaires des manifestants.

Ce mouvement populaire est l’expression d’une intense souffrance, d’un mal-être grave et qui dit aux politiques que les droits fondamentaux ne sont pas respectés et qu’à partir de cet instant l’humain est mis en souffrance.

Puis, il est de constater que Emmanel Macron est un être humain comme les autres et non cette puissance que notre imaginaire, notre éducation, ce qu’on nous a forcé à penser, vendu en certitude, alors que la puissance n’est qu’une illusion.

L’État n’est pas la puissance qu’on lui attribue, et nombre de personnes se sentent inférieures à un politique, pensent qu’ils sont supérieurement intelligents, mais non, ils sont tout simplement des êtres humains et leur pouvoir est une chimère qui peut s’écrouler en quelques instants par un phénomène extérieur telle qu’une pandémie.

Emmanuel Macron fait de la communication, est à maintenir le mythe de la puissance de l’État alors quand réalité il ne sait pas plus que les autres, qu’il ne contrôle pas 67 millions de personnes et qu’il sait que les personnes sont endoctrinées, manipulées et que cet impact politique est extrèmement fort dans la vie des gens et qu’ils sont dirigés par ce que dicte un pouvoir politique et financier.

Nous sommes tous issus d’une longue culture, d’une longue histoire et nous portons en nous cette mémoire du passé, cette connaissance de modèle économiques et politiques qui ont façonnés notre société. Elle est issue de ces parentalités avec l’histoire politique mais surtout des peuples.

Il est d’actualité de revenir sur les temps de la colonisation ,de l’esclavage et chaque année , nous nous rappelons des deux guerres mondiales, cet impact est fort et s’il est si présent, c’est car il est une souffrance en chacun de nous, qu’il est un traumatisme et que lorsque nous sommes confontrés de nouveau à l’injustice, à la pauvreté, à la menace qui met la paix en danger, à une politique totalitaire et d’orateurs, de manipulateurs, notre mémoire enclenche la mémoire traumatique ; il est une souffrance que nous connaissons qui est en nous dans ce mystère de la mémoire, de l’intense énergie de vie qui est transmise de génération en génération.

Les classes populaires, ouvirères ont vécu des épreuves douloureuses, ont traversé les crises et les guerres beaucoup plus durement que les classes aisées et dirigeantes, il y a donc toujours cet affrontement ancestral entre les hommes de classes sociales différentes et il est également cette impossibilité qui s’imposera certainement de plus en plus, qui est que les États, les gouvernements vivent l’enclechement d’un bouleversement qui les renversera. Des gouvernements qui tiennent par l’augmentation des fortunes des milliardaires, par la surveillance des populations par une technologie de plus en plus sophistiquée comme les IA à reconnaissance faciale, les radars connectés à Big data qui permettent au passage de faire gagner beaucoup d’argent.

Les populations sont de plus en plus entravées et toujours plus menacées de subir des crises économiques sans précedant.

Puis, nous sommes les générations portant la souffrance des siècles de civilisation.

Il est ses larmes profondes avant de concevoir la fondation du bonheur par la création d’une nouvelle civilisation.

Nous ressontons qu’il se passe des évènements puissants que nous ne pouvons pas maîtriser et qui nous replace à notre échelle humaine et sur notre équilibre de fraternité. Emmanuel macron est un humain comme tout le monde mais il n’est pas dans la conviction d’être un parmi le peuple, il est un dirigeant de celui-ci et au pouvoir qu’il a sur la vie d’autrui.

C’est assez inhumain cette conception de pouvoir qu’a élaboré la politique car elle repose en premier sur l’acceptation de l’esclavage, de la soumission et c’est en réaction qu’il est le parti des Insoumis.

Il n’est pas uniquement des classes modestes qui rejoignent ce mouvement, mais également des personnes particulièrement aisées et qui par lors conscience fraternelle ne se reconnaissent pas dans les mouvements de droite et pour certaines d’entre elles , elles ont un sentiment défavorable à l’égard d’Emmanuel Macron.

Il est souvent ressenti comme étant un manipulateur qui sème la division, qui dirige en mettant en scène la discorde. Il apparaît dans les discours, dans cet oracle politique, l’expression de la manipulation, de ce qui provoque la fracture par sa façon d’imposer des relations humaines sur un concept de division par la compétitivité.

Il est cet exemple qui peut définir une prise de pouvoir, d’abus de pouvoir : il y a un groupe qui travaille ensemble et tout le monde s’entend bien, il est alors de diviser le groupe en deux et de leur donner à chacun les mêmes objectifs en imprimant l’idée du premier qui va accomplir la mission confiée et ceux qui dans chacun des groupes seront les moteurs de celui-ci.

Dès lors les personnes qui auparavant travaillaient ensemble en bonne entente et progressaient positivement ensemble, vont se désunir et chercher à gagner par rapport à l’autre. Des rapports humains catastrophiques font être alors au lieu de l’harmonie précédente.

C’est ainsi que nombreux peuvent être amener à démissionner dans un tel contexte pour garder en sécurité leur santé mentale. L’homme n’est pas conçu pour être en divisions et guerres et quand des manipulateurs imposent leur mental, il est invariablement le chaos des relations humaines.

La parole est alors leur arme, car il est impact direct sur le mental de l’autre. On pourrait dire que le cerveau humain est facilement manipulable car il a, pourrait-on croire, imaginer, qu’il a ce qui fonde notre humanité la confiance en l’autre, de le percevoir avec amour et bienveillance, qu’il est cet intrinsèque solidarité nécessaire pour survivre. Donc on ne voit pas l’autre comme un ennemi . Ce qui permet la réconciliation, le pacifisme, la solidarité.

L’homme priviligie ce qui le protège, ce qui ne met pas sa vie en danger. Les conflits mettent en fragilité l’avenir, ce qui peut provoquer une incapacité à se projeter dans un avenir que l’on imagine serein. L’austérité économie brime cet essentiel de ce concevoir avec un avenir heureux. C’est un droit fondamental de ce concevoir heureux, de construire un avenir serein.

 L’OMS rappelle que,  « la santé est un état complet bien-être physique, mental, social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie, ou d’infirmité, et que la possession du meilleur état de santé qu’il peut atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique et sociale. »

Constituer une loi , une réforme contre une population pour la dominer en ricochet c’est impacter tous les secteurs qui sont liés à ceux qui subiront la loi et les générations futures.

Puis, mettre en situation de pauvreté, c’est maintenir en contrôlant la peur, en insuflant l’humiliation et la violence. On met une personne en état de pauvreté et on l’accuse d’être pauvre, c’est la négation de son humanité, elle n’est plus rien, et son humanité est réduite à une identité qui n’est pas la sienne, qui n’est pas sa liberté, la pauvreté.

Je ne suis pas une femme ou un homme, je ne suis pas doué de vie, de capacité de réaliser des rêves, de pouvoir fonder, « je suis pauvre ». Pauvre, définit toute une vie et la place en infériorité.

Souvent les prédateurs isolent et plongent leurs victimes dans la pauvreté car une personne indépendante financièrement, qui a les moyens, les réseaux va plus difficilement demeurer dans le piège de manipulateurs.

Ils instaurent tout ce qui entrave l’épanouissement, le bonheur, le droit d’être heureux et ne reconnaissent jamais les victimes. Elles n’existent pas, ne sont pas conçues comme étant existantes.

Lorsqu’un homme domine sur d’autres, il met en place une emprise, et calcule ce qui va maintenir l’autre sous sa domination.

La politique est sens de l’élaboration de ce qui dirige l’autre en bien ou en mal avec cette frontière très trouble qui les définit.

Il est alors un repère pour nous dire libres et en liberté dans un pays, une limite que chacun se fixera en fonction de ses émotions, de sa personnalités. Je prendrais pour référence que lorsqu’un enfant est en souffrance, un pays n’est libre.

La liberté signifie une ampleur de vie sans limite, la liberté pourrait définir l’infini. Si nous devons relancer une économie comme le premier ministe l’indique, nous devons en premeir répondre à une urgence, que ne soit pas des enfants souffrant de la pauvreté. Si nous bâtissions notre avenir à partir de cette réalisation, il serait alors l’expression de la liberté, sinon, le reste n’évalue l’humain qu’à une valeur d’argent.

Le gouvernement nous parle de nouveau de l’injection de millions d’euros à venir pour la relance économique, l’accompagnement de l’industrie vers le respect de l’écologie, et on peut penser cela vertueux , pourtant il demeure cette faille qui blesse, la souffrance que vit de nombreuses personnes dans ce sytème unique posé en valeur de société.

Je pense un jour de plus pour ceux vivant dans cette pauvreté tenace, je pense un jour de plus où la résistance s’impose pour continuer à avancer malgré les épreuves. Puis, il est la confiance rompue en les politiques, l’abstention lors des élections municipales en est le témoin.

Il est une industrie que l’on veut forte alors que nous savons que la pollution actuelle, exigerait que nos sociétés acceptent un temps de repos, de donner de l’oxygène à la nature pour que nous puissions tous respirer et qu’il ne soit plus ce chiffre 67 000 morts par an en France par la pollution.

Puis, le gouvernement n’émet pas que les droits fondamentaux exigeraient le principe de gratuité. Il n’est pas une rêverie comme certains le disent, il est ce que des villes ont mis en place comme la gratuité des transports.

Il vaudrait pour lutter contre la pauvreté, contre ceux ne pouvant se nourrir sans se priver, sans subir la faim, une conception de la gratuité pour tous de produits alimentaires. Une gratuité pour tous pour que la population ne soit pas divisée par l’argent, qu’il n’est pas à prouver quoi que ce soit pour avoir le droit de manger.

Il est les bons alimentaires mais il devrait être simplement le droit de se nourrir, de boire, de se loger, de prendre soin de sa santé , de se déplacer sans qu’il soit une valeur forte d’argent s’opposant à ces droits.

Aucune de nos sociétés a réalisé cela, la gratuité est conçue comme un interdit alors que la Terre est un accueil gratuit. Imaginons la Terre qui mettrait en place un péage à chaque naissance ! Un animal, une plante devraient s’acquitter du droit de vivre, de naître.

L’homme a imaginé un bien étrange système car dans nos sociétés la naissance est un acte facturé ! Et, tout est ainsi tout au long de la vie.

©Fédora hélène

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