
đŠ L’eau, un droit fondamental universel
France – En 2017, il est prĂšs d’un million de personnes qui n’ont pas accĂšs Ă l’eau potable.
InsalubritĂ© de logements – PauvretĂ© et charges lourdes, le choix doit ĂȘtre entre manger, utiliser de l’eau, payer un loyer, assumer toutes les charges dans un pays riche qui exclut dans le pire, l’invisibilitĂ© de la pauvretĂ©.
Squats – Bibonvilles – Campements de fortune – La rue – L’accĂšs Ă l’eau potable devient une lutte et les plus vulnĂ©rables souffrent de l’absence de l’eau.
Dans le monde, plus de 2 milliards d’ĂȘtres humains privĂ©s d’eau pure, selon l’ONU
PrĂšs de 3 milliards de personnes sans accĂšs Ă l’eau et au savon en pleine pandĂ©mie de coronavirus , selon l’ONU. Soit prĂšs de la moitiĂ© de l’humanitĂ©
Une urgence sans prĂ©cĂ©dent au YĂ©men, des enfants en extrĂȘme dĂ©tresse subissent la pandĂ©mie de Coronavirus. Quelle eau pour tous ces enfants ?
Famines , sĂšcheresses, conflits, voilĂ la rĂ©alite de notre 21 Ăšme siĂšcle. Le progrĂšs technologique est un mensonge de progrĂšs comme l’humanite n’en a jamais affrontĂ©. Pour la premiĂšre fois, nous sommes face Ă un bouleversement planĂ©taire issu du dĂ©sĂ©quilibre profond que nous avons fondĂ©.
Nous sommes dans un systĂšme Ă l’envers. Il devait ĂȘtre en premier le progrĂšs humain par l’anĂ©antissement de la pauvretĂ©, du marchand et des guerres en systĂšme dominant. Toute notre Ă©nergie aurait du ĂȘtre pour rĂ©aliser ce dĂ©fi, et non pour dĂ©finir un progrĂšs technologique en suprĂ©matie.
Pris dans la machine de l’artificiel, nous avons Ă©normĂ©ment de mal Ă construire une humanitĂ© fraternelle.
Tout notre systĂšme rĂ©clame une Ă©nergie nuclĂ©aire toujours plus puissante comme les armes qu’elle permet de fabriquer , comme la pollution de l’espace qu’elle permet, comme l’abandon de la Terre qu’elle envisage par la conquĂȘte d’une autre planĂšte. Nous cherchons Ă nous fuir, dĂ©passĂ©s par les Ă©vĂ©nements que nous avons provoquĂ©s.
Notre humanitĂ© a soif d’eau pure pour se sauver
Notre Occident, nos politiques Ă©conomiques se souciaient-elles de la problĂ©matique de l’eau lorsque cela touchait des populations pauvres hors ses frontiĂšres? Et maintenant que cela est Ă l’intĂ©rieur des pays riches, les Ă©conomies sont-elles conscientes de la gravitĂ© de la souffrance de l’eau ?
MalgrĂ© les engagements, actions de l’Onu, d’ONG pour donner accĂšs Ă l’eau potable pour tous, les pays riches continuent Ă oublier la source de notre vie, l’eau . Pourtant, depuis 1993, il est la journĂ©e mondiale de l’eau, il est les engagements Ă accomplir en programme dĂ©cennal . 2030, sera-t-il de vivre l’engagement de l’eau pour tous ?
La vie cotĂ©e en bourse, l’eau en valeur marchande, c’est ce qui est rĂ©alisĂ© pour le moment.
Nos richesses en misĂšre
Aujourd’hui, les pays riches sont touchĂ©s par la pauvretĂ©, les crises humanitaires qui se dessinent sur son sol, par la catastrophe que gĂ©nĂšre le capitalisme, systĂšme cruel qui met toujours en avant le PIB. Il est une crise Ă©conomique qui dirige le monde et apporte chaque jour plus de misĂšre.
Il est avant tout une crise humaine, humanitaire et les enfants en souffrance se fichent du PIB, des profits dĂ©ments des lobbies, des pouvoirs d’hommes se faisant politique oubliant qu’ils sont de simples ĂȘtres humains comme nous tous et que ce rĂŽle de pouvoir est la pire invention de l’homme, car aucun humain peut possĂ©der un pouvoir sur des millions d’autres sans faire peser une souffrance sur des populations. Le pouvoir est une folie suicidaire qui nous conduit Ă mettre en danger la vie.
Contraint Ă ce systĂšme unique notre humanitĂ© plonge et il faudra un long temps avant que soit rĂ©alisĂ©e une autre civilisation mettant fin Ă l’argent.
Le mental prĂ©dateur y puise une arme redoutable dans le systĂšme du pouvoir que l’on donne Ă l’argent et la libertĂ© s’achĂšte au prix de devenir riche, trĂšs riche et de s’exclure de ce qui met en souffrance, l’impossibilitĂ© d’accĂ©der aux droits fondamentaux dans toute leur ampleur.
Une pandĂ©mie, une crise Ă©conomique majeure, et cette annĂ©e encore nous continuerons Ă alimenter la finance, l’Ă©conomie, Ă ĂȘtre liĂ© Ă vie Ă la dette en milliers de milliards, courant aprĂšs le redressement, la relance, la conquĂȘte d’une puissance Ă©conomique.
ApeurĂ©s par les Ă©pidĂ©mies qui pourraient suivre, par l’urgence climatique, les sĂšcheresses, la souffrance de la Terre qui a bout de souffle pourrait se mettre en sommeil et ne plus produire les cultures, nous apprĂ©hendons cette rentrĂ©e de septembre qui pourrait renouveler notre systĂšme destructeur .
Des dĂ©cennies de pesticides, de pollution de l’eau, c’est peut-ĂȘtre cela qui va nous faire face
La mĂ©moire du corps, des traumatismes qu’il a subi provoque son affaiblissement. Il fait alors apaiser, donner la possibilitĂ© de se reposer.
Les prĂ©dateurs en destructeurs interdisent cette possibilitĂ© d’apaisement et au contraire vont accentuer leurs violences.
Ne fais pas ce qui met en souffrance
Notre corps universel, qui nous permet de vivre, est notre Terre. Ce qui est notre cĆur qui bat est le sien. Cette alliance est indĂ©fectible.
Plus nos sociĂ©tĂ©s progressent vers un enrichissement d’argent, de lobbies , de milliardaires, plus l’urgence climatique est, plus les crises humanitaires sont graves.
Notre sociĂ©tĂ© chutera de la hauteur oĂč se situe le point culminant de l’argent.
Il n’est plus de savoir que l’Occident ne sera pas la puissance bienfaitrice, ni mĂȘme la puissance Ă©conomique de notre avenir, il est certainement d’apprendre que c’est toute notre humanitĂ© qui sera bouleversĂ©e et que nous sommes face Ă une chance, la libertĂ©.
Est-il un sacrifice d’aller vers elle ?
En 2050, il sera prĂšs de 3 milliards de vĂ©hicules sur Terre, selon l’ONU. Ce qui signifie que toute l’industrie, y compris l’agriculture industrielle seront en adĂ©quation avec cette courbe exponentielle de croissance Ă©conomique. L’argent sera en multiplication incessante jusqu’Ă l’extrĂȘme vertigineux.
L’humain sera contraint Ă hauteur de cette production et consommation gĂ©rer par l’IA et Big Data. La surveillance de l’homme par l’homme sera inĂ©galĂ©e.
Une dĂ©mographie Ă prĂšs de 11 milliards d’habitants sur Terre, une pauvretĂ© aggravĂ©e, une pollution industrielle sans prĂ©cĂ©dent, les vĂ©hicules Ă©lectriques en second pollution catastrophique, une urgence climatique suivant cette courbe, l’esclavage humain est l’hĂ©ritage qui permet Ă des Femmes et des Hommes de penser cette sociĂ©tĂ© comme acceptable et permettant une cupiditĂ© et orgueil toujours plus affirmĂ©s.
L’insĂ©curitĂ© qui ne quitte plus les discours politiques depuis des dĂ©cennies, oubliant que la pauvretĂ© est la premier violence faite contre l’humain, va encercler nos citĂ©s de moyens technologiques de surveillance.
N’attendons pas d’avoir nos yeux rougis par des larmes pleuvant sans fin pour mettre le verbe Aimer au cĆur de notre humanitĂ©.
Si l’homme est assez fou pour interdire l’accĂšs Ă l’eau pure pour tous, pour entrevoir un avenir impossible pour donner le bonheur de la libertĂ© aux enfants, alors qu’il se souvienne que l’eau de ses larmes est abondante et que cette eau est celle de la Terre, de notre alliance, de notre mer, et qu’elle a besoin de paix, d’eau douce pour vivre et faire perdurer la vie.
Nous disons l’eau douce et pas l’eau violente. L’homme devra cesser d’ĂȘtre ce prĂ©dateur, ce bĂątisseur qui dĂ©truit quand il n’aime pas.
De l’eau douce pour un enfant, une volontĂ©, une envie de vivre, un souhait que cela porte notre humanitĂ©.
© Fédora HélÚne

On en parle dans LiberTerra

Copyright © LiberTerra 2020 Tous droits réservés
