L’immense peine – Le 9 août, au Niger dans la réserve des girafes près de Kouré, une attaque meurtrière a eu lieu tuant huit personnes.
Six jeunes humanitaires français oeuvrant avec force, courage et coeur au nom de l’ONG ACTED, ainsi que le chauffeur nigérien, Boubacar, employé de l’ONG ACTED, conduisant le 4×4, qui selon le Parisien avait 50 ans ,était père de 4 enfants et son épouse attend leur cinquième enfant, ainsi que Kadri , 51 ans guide du parc des girafes à Kouré ont trouvé la mort dans une attaque terroriste.
Ils se trouvaient en zone jaune « vigilance renforcée » pour aller observer les girafes , quand en quleques instants, la barbarie , le terrorisme les a assassinés. Des assaillants à moto tuant par balles les victimes.
Des ONG portent seules l’aide humanitaire au coeur des populations en souffrance. Ses six jeunes fabuleux venaient donner une aide précieuse, venaient partager, venaient avec la richesse de leur coeur, de leur sincérité être à ce sens du mot, vie. C’est injuste, terriblement injuste, que ces si belles personnes aient été si horriblement tuées.
La barbarie, la lâcheté ont armé ceux qui ont assassiné .

Le premier ministre Jean Castex rendra hommage aux victimes vendredi 14 août.
L’ONG ACTED déposera plainte à Paris pour que toute la lumière soit faite, que des réponses puissent être apportées aux familles des victimes.
Puis, une plainte contre X a été déposée le 12 août par l’Association française des victimes du terrorisme suite à la diffusion sur les réseaux sociaux des images des corps des victimes par des réseaux identitaires, suivis de messages véhiculant la haine contre les musulmans, expliquent l’AfVT


La peine Pourquoi ce sombre Reprendre la plume et écrire Six jeunes beaux comme le soleil Au cœur si grand Leurs yeux fermés Et, nous orphelins Ils sont morts Huit d'entre nous Leur humanité vêtue de bonté Donnant à la noblesse de l'humanitaire Ont été assassinés La barbarie frappant sans relâche L'encre dessine les déchirures D'un trait tremblant Sur la feuille se dessine leur visage Ils nous sont si frères Que la peine coule dans nos veines Niger aux mille beautés Où des enfants souhaitent la paix Où ils voudraient sans peur Construire leur avenir Nous voir tous unis Chanter ensemble Les mots des rires , de la douceur Et, vivre La cruauté s'abat , tue Nous n'avons que la poussière D'un peu de terre entre nos mains À travers les continents À prendre dans nos mains Pour ensemble honorer leur mémoire Agenouillée, je pense À toi aussi dans le silence Étoile Yémen Tant de violences sous le ciel Que portent les étoiles d'espérance Et, nous pleurons notre impuissance Quand le terrorisme, les conflits et politiques Tracent la ligne des drames De notre Terre et des famines Nous sommes perdus Dans ce dédale, prisonniers innocents Seuls les humanitaires Abandonnés donnent leur force Leur amour pour sauver Pourquoi ne finit pas la cruauté ? Combien de siècles allons-nous encore pleurer Avant que l'homme éteigne la guerre Que l'horreur n'accable plus Que le sang des justes ne coulent plus Que les milliards disparaissent Le morbide de l'argent, du pouvoir Périssent pour que soit libérée La vie Voir un jour Le soleil se lever sans chagrin Et, retrouver le sourire De ces jeunes partis vers l'infini Je voudrais toucher ces contrées rayonnantes Sentir l'air de leur paix Caresser mon visage et celui d'un enfant ©Fédora hélène Charline, Nadifa, Myriam, Stella, Léo et Antonin , six jeunes humanitaires français âgés entre 25 et 30 ans. Ainsi que deux Nigériens, Kadri , guide du parc des girafes et Boubacar, chauffeur, employé ACTED. Toutes nos condoléances à leur famille LiberTerra

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