La communauté Soeurcières proposent l’événement « Je te crois » qui doit avoir lieu ce samedi 12 septembre dans différentes villes de France.
Une initiative qui était le samedi 11 janvier 2019, où des femmes et des hommes portaient une pancarte autour du cou dénonçant les violences sexuelles, les victimes n’obtenant pas de reconnaissance de la part de la justice.
Nous pourrions alors penser , est-ce que la reconnaissance de la justice est celle essentielle ?
N’est-il pas la reconnaissance de la vie, de ceux aimants entourant la victime, la reconnaissance apportée par le courage de la victime de témoigner , de tenir le choc et de renouveler ces témoignages dépassant la douleur de la mémoire traumatique, la cruauté du système judiciaire, les années à témoigner pour rien, dépassant chaque jour par elle-même et ne comptant que sur elle-même pour survivre, être fidèle à sa naissance , fidèle à la vie, à ce respect profond de l’humain.
Avoir la paix en soi pour la porter à l’extérieur et avancer vers l’avenir , curieux de la vie, aimant d’elle, et gardant son cœur fidèle à lui-même, refusant de céder à la haine dévastatrice d’un prédateur, à son atroce lâcheté, à se laisser faire de la justice qui crie aux manques de moyens mais qui était prompte à condamner à tour de bras, à arrêter de nombreux manifestants car il était la raison politique, l’État dans tout ce qu’il représente de dominations en pouvoir.
Le pouvoir qui est ce patriarcat qui demeure et blesse chaque jour des milliers de femmes, de fillettes à travers le monde. Ce patriarcat qui tue, blesse, mutile, viole un être humain car il est une femme.
Des femmes enfermées parfois dans le carcan d’une éducation brimant leur liberté, leurs rêves et qui seraient à combattre leur propre liberté, refusent le féministe et cela peut être dans différents milieux et ceux d’une droite archaïque, totalement hypocrithe, bourgeoise et cachant sous le tapis ses propres turpitudes . L’apparence est ce qui prime et les bons petits bourgeois restent confortés dans l’omerta. Poursuivre tous, ce serait également les mettre face à leurs actes de violences.
Le pouvoir ne souhaite jamais sa propre perte et un système de violences qui nourrit notre société tient à établir sa continuité.
Des victimes épuisées, fragiles ne peuvent lutter , ni manifester car il est parfois la douleur extrême de la mémoire traumatique , ce passé qui se fait toujours présent tant la violence de prédateurs prend son origine en la cruauté.
Puis, nous pourrions penser que ce n’est pas aux victimes de porter la souffrance à vie, d’être aux images d’agressions qui reviennent sans cesse, d’être ce fantôme de leur propre vie, d’être celles qui n’obtiendront jamais justice et il est au final la suprématie des prédateurs, violeurs.
Ce n’est pas aux victimes de porter une pancarte autour du cou , marquant de cette empreinte toute leur vie. L’immensité, la richesse d’une vie ne peut appartenir à un prédateur , on ne peut lui donner cette puissance car il n’est que le vide, le néant de sa criminalité masculine, de ses mensonges et cet être cruel qu’il porte en sa chair chaque jour.
Pourquoi ne pas représenter les prédateurs par des silhouettes portant la pancarte de leur actes , portant leur prénom et non l’inverse . Non, les victimes portant des actes commis par de hommes de haine.
Des pancartes portées autour du cou pour dénoncer des politiques indifférents, manipulateurs, prédateurs, mais lesquelles porteront le prénom de tous ces prédateurs, violeurs qui cachés derrière leur anonymat détruisent des vies, des familles car il est également les parents des victimes, leurs enfants, leurs proches qui subissent la peine de savoir une des leurs victimes de tels faits.
Voir sa mère souffrir, c’est ce que vivent des enfants dont la mère vit ou a vécu des violences graves, inouïes en sachant que le prédateur a toutes ses chances d’être impuni.
La vérité d’une justice qui devrait regarder sa conscience tout comme tous ces politiques paré de l’avarisme de leur cœur.
Des victimes niées, oubliées, des agresseurs protégés, toute cette souffrance construit notre 21 ème siècle.
Patricia, dans un vidéo diffusée par Loopsider témoigne des viols conjugaux qu’elle a subi par son ex-mari et le fait que la justice la condamne à payer son violeur 44 000 pour dénonciation calomnieuse.
Des prédateurs, jusqu’où ira la haine et une justice scellée au patriarcat. Tout cela construit la catastrophe de notre avenir. Nous porterons tous le drame d’ une société qui accepte la cruauté comme valeur.
Il est temps de se lever, le temps de dire aux prédateurs qu’ils abîment autant toute vie. La violence n’est pas uniquement à l’impact de notre humanité, elle est également directement à nuire à notre Terre. Quel respect peut-il être pour la nature quand la barbarie de viols est considérée comme normale ?
Pour aider Patricia à financer son combat : https://www.gofundme.com/f/french-polynesia-injustice-victim-pays-abuser?fbclid=IwAR0o3K8h8l34oUv3q7KSKQvcizDZlNm-C3umSbPNgbJHAozLGE_M9R_chao
Manifestation virtuelle – Les prédateurs en silhouette portant leurs actes cruels, leurs manipulations, lâchetés, leur inhumanité.
La force du témoignage reconnue par l’ONU qui exprime que la lutte contre toutes les violences faites aux femmes ne peut être sans ces témoignages courages. Et, la force du témoignage n’est pas reconnue par la justice !
Tous ces témoignages que la justice considère comme inexistants, témoignages cloîtrés dans la perversité de la loi, dénoncée dans un rapport de la CEDH. Faut-il lapider son corps pour rendre visible la blessure d’un viol ?
Ces prédateurs sans aucun amour pour leurs propres enfants nés du corps de la femme qu’il martyrise, mettant alors en danger la vie de l’enfant et de la mère quand il est ces viols conjugaux sur une femme enceinte.
L’inhumanité ne cesse de prononcer sa signification et chaque lever du jour , il est cette ombre persistante et qui est d’une démence extrême car voilant la liberté, lui interdisant d’être à notre humanité.
Des victimes au courage de se reconstruire, de comprendre qui est le prédateur qui a traumatisé leur vie, de garder l’amour en elle, la force de vouloir réaliser leurs rêves et tout ce bon, toute cette bonté perdue comme notre monde pour donner une puissance à des manipulateurs au cœur sec, qui brûle notre terre, assèche toute paix.
Une société dans l’inversion qui condamne le juste. Cette folie destructrice qui correspond au mental politique et économique qui hante notre civilisation.
Prédateurs tueurs de vie
©LiberTerra ©Fédora hélène

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