Urgence – 9ème Journée internationale des filles pour que soit instamment respecter les droits des femmes, les droits humains

Le féminisme est cet humaniste qui lutte pour que les filles qui seront les femmes de demain n’aient pas à franchir dans leur vie, la marche des violences, des discriminations, de l’intimidation, car nos sociétés auront perpétué la cruauté contre la liberté.

Pour que les femmes soient libres, il faut que l’enfant le soit

Plus de 75 pays se mobilisent pour faire entendre la voix des filles à travers le monde, pour que celui-ci soit conçu par l’égalité des chances pour toutes, les droits humains, le droit des filles d’aller à l’école pour devenir autonomes, le droit de faire du sport, le droit à bénéficier de tout leur potentiel de créer, d’innover, d’être au cœur de toute les arcanades de notre société, le droit à un salaire égal à celui d’un homme pour un travail de même valeur, le droit de vivre en paix et sécurité, le droit d’accès à des soins abordables, le droit de ne pas subir la pauvreté qui touche les femmes en majorité, le droit de ne plus souffrir de violences cruelles et évitables, ce droit de vivre qui n’est toujours pas accordé aux femmes à travers le monde.

Cet essentiel qu’il est normal qu’acquérir à la naissance, n’est pas autorisé aux femmes et il est nécessaire qu’elles luttent pour obtenir des droits humains fondamentaux qui leur sont sans cesse repris malgré que les combats des femmes les aient durement gagnés.

La 9ème Journée internationale des filles sur le thème « Ma voix, l’égalité pour notre avenir »

Libérer la parole de toutes les filles à travers le monde est l’ambition du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), de l’ONU Femmes, pour que soient respectés leurs droits humains . Par la voix humaine, lançons le défi de rendre possible un monde meilleur où les filles sont reconnues et libres de leurs choix, selon les engagements pris par la Convention d’istanbul mais également par le respect des engagements pris dans le Programme d’action de Beijing , Chine, en septembre 1995 et dont le 25ème anniversaire est célébré cette année. Des engagements qui ne voient pas encore leur existence s’épanouir pleinement , loin de là et au contraire les droits des femmes pour lesquels elles se sont durement battues sont en train d’être restreints de manière inquiétante comme le souligne un rapport de cette année établi par l’ONU Femmes.

Un quart de siècle et les engagements pris ne sont respectés dans aucun pays

Le 19 décembre 2011, l’ONU déclarait la résolution 66/170, donnant jour le 11 octobre à la journée internationale de la fille, « Afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde »

2012 voyait naître cette première journée internationale des filles qui implique aussi les garçons car il s’agit de réaliser une humanité réconciliée et les garçons doivent être partie prenante dans la réalisation d’un monde meilleur.

Le liberté ne peut être si l’un demeure dominé par l’autre et notre civilisation n’a toujours pas vécu la liberté réelle mais celle amputée de la moitié d’elle-même.

La lutte féministe avance par une jeunesse motivée voulant changer profondément les conceptions de notre société qui dressent le patriarcat qui est l’exculsion en domination d’une partie de l’humanité sur l’autre. Le patriarcat ne signifie que destruction de ce qui nous constitue en osmose avec la nature.

C’est ainsi que dans les 17 objectifs de développement durable (ODD) adoptés par les dirigeants mondiaux en 2015, figurent en priorité pour que soit leur réalisation, les droits des femmes et des filles qui s’incarnent dans tous les objectifs car sans une harmonie rétablie au cœur de notre humanité, aucun équilibre économique et respect de notre environnement ne pourront exister durablement.

Ce qui détruit ne sauve pas et tant que notre humanité vivra la souffrance d’une partie d’elle-même aucun ralentissement du bouleversement qui s’opère actuellement pourrait avoir lieu, et il ne serait alors aucune chance de faire le choix de la liberté donc de la paix , et ainsi maintenir notre monde en résilience et vie pour la pérennité de notre humanité.

Vers un futur heureux où le bien-être en droit fondamental universel est respecté

Les filles tiennent à ce que le respect et la protection de toutes soient une réalité aujourd’hui et non demain pour construire un futur durable après des siècles de longues attentes et de souffrances que les filles et les femmes ont subies et continuent de subir.

C’est ainsi que la Vice secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, encourage les filles à aller de l’avant, à être déterminées pour obtenir plus de progrès et déclare « Alors que nous célébrons les réalisations et le potentiel des filles, nous devons maintenir la pression pour le changement ».

Un changement qui ne peut se faire que par l’égalité et le respect de toutes

Il est nécessaire que prennent fin les discriminations et intimidations que vivent les filles LGBTQIA, ainsi que les filles de couleur qui subissent des violences verbales, physique et sexuelle, déclarent l’ONU.

Des actions fortes doivent être entreprises et c’est ainsi que Molly P, activiste américaine, a lancé la Pinta Pride Project et le premier défilé LGBTQIA+ de sa ville en 2019, souligne l’ONU.

Pour favoriser la mobilisation pour une solidarité internationale bâtissant une nouvelle civilisation au cœur du verbe aimer et respecter les droits humains, le Fonds des Nations Unies pour la population, (UNFA) représenté par Nafissatou Diop, souligne que l’ONU aide les gouvernements « à faire progresser les obligations internationales en matières de droits humains » et elle précise qu’il faut « Élever la voix contre les expressions de racisme et d’inégalités entre les sexes ».

Un progrès qui ne pourra se réaliser que si nous tous ensemble nous nous engageons vers la voie de la conquête de la liberté par la voix de toutes et tous les artisans de paix que nous pouvons être, et nous devons dès aujourd’hui élever notre voix pour un monde meilleur.

Un progrès, le respect du corps des femmes est un nécessité absolue

Il est nécessaire de travailler ensemble à des solutions inédites pour que les filles soient assurées de vivre pleinement , en sérénité sans être stigmatisées lors des périodes de menstruations.

Les filles doivent pouvoir avoir accès à des produits d’hygiène féminine et ne pas être contraintes de ne pas aller à l’école « par peur d’être tachées » comme le soulignent deux militantes ougandaises, Patience et Kashish.

Aux États-Unis ces situations sont similaires et Julia cofondant le premier club féministe intersectionnel de son école, explique qu’une enquête révèle que 76 % des étudiantes manquent les cours car elles n’ont pas accès aux produits d’hygiène féminine. Julia déclare à l’ONU « Je crois que les menstruations ne doivent plus être considérées comme tabou » et elle ajoute, « Les produits d’hygiène féminine sont des nécessités, pas du luxe ! ».

Anita Bahita d’ONU Femmes confirme que les filles ont besoin d’avoir accès à des soins abordables et « que les gouvernements doivent s’atteler à rendre cela possible »

Une priorité l’accès aux produits d’hygiène féminine

Les gratuités doivent être des mesures prises par les gouvernements pour donner aux filles et aux femmes l’accès à des produits d’hygiène féminine, à des soins, à la santé.

Première mondiale – L’Écosse a répondu favorablement dès 2018 pour que soit la distribution gratuite dans les écoles et universités de protections périodiques, soit auprès de 395 000 élèves et étudiantes. Il s’agit également de la première nation au monde à permettre à toutes les femmes d’accéder aux produits d’hygiène féminine. Le parlement approuvait le 26 février 2020 en première lecture  le fait de pouvoir acquérir ces produits sanitaires, serviettes et tampons, dans des lieux publics tels que les pharmacies, clubs de jeunesse pour répondre à la lutte contre la précarité menstruelle. À l’origine de la proposition de loi, Monica Lennon, députée Écossaise, soulignait alors que « Pas une seule femme devrait avoir à vivre sans protections périodiques« .

La france s’engage elle aussi après les appels lancés et actions menées par des militantes féministes notamment en 2015 pour lutter contre la stigmatisation des menstruations ainsi que la précarité et permettre la gratuité des produits d’hygiène féminine. Le gouvernement annonce, peut-on lire dans le HuffPost que, « Dès le mois de septembre, la mise à disposition de protections hygiéniques gratuites sera expérimentée auprès d’élèves du second degré et d’étudiantes, de femmes détenues, de femmes précaires et sans abri« . 

Les femmes engagées du gouvernement , Marlène Schiappa alors Secrétaire d’État à l’égalité femmes-hommes, , Brune Poirson à la Transition écologique, Christelle Dubos auprès du ministre de la Santé, Agnès Pannier-Runacher, attachée au ministre de l’économie, déclarent alors dans une tribune que « Le gouvernement veut permettre à toutes les femmes d’avoir accès à des protections hygiéniques alors qu’1,7 million de Françaises en manquent aujourd’hui. » 

Dans les pays riches, il est des milliers de femmes qui ne peuvent toujours pas avoir avoir accès aux protections périodiques, et qui utilisent des moyens de fortune , des filles manquent l’école, la « honte » des règles est encore tenace dans le monde. Il est une priorité :  les gouvernements doivent mettre en place des solutions efficaces et durables pour que toutes les femmes puissent vivre sereinement sans avoir leur vie entravée par les discriminations, violences et la pauvreté. 

Une solidarité internationale doit faire progresser les droits humains partout dans le monde pour qu’aucune fille en soit privée.

2020 – Une année particulière qui engage par la décennie qui commence les possibilités, l’avenir de notre siècle et cela à travers l’épreuve de la pandémie de coronavirus

Une journée internationale des filles en lien avec le 25ème anniversaire de la déclaration historique de Beijing sur les droits des femmes. L’ONU demande de « respecter instamment les engagements pris dans le Programme d’action de Beijing en 1995 ».

Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, rappelait à l’occasion de cet anniversaire, la nécessité de mener une action urgente « Avec les nations du monde entier à la recherche de solutions aux défis complexes de notre époque, le premier moyen pour nous tous de reconstruire plus égalitaires et inclusifs, et des sociétés résilientes, est d’accélérer la mise en œuvre des droits des femmes – Le Programme d’action de Beijing. Cette vision a été qu’en partie réalisée. Nous vivons toujours dans un monde dominé par les hommes avec une culture dominée par les hommes, et cela doit simplement changer ».

Le constant 25 ans après la déclaration historique de Beijing sur les droits des femmes, est dramatique et l’ONU ne peut que signifier que « 25 ans plus tard aucun pays n’a véritablement respecté les engagements du programme d’action de Beijing ni en est proche ».

Au contraire, un rapport de cette année établi par l’ONU Femmes démontre que le progrès est en perte d’acquis et que ceux durement gagnés sont annulés.

Des inégalités persistantes et perpétuant un grave déséquilibre

75 % des parlementaires sont des hommes. En sachant que les femmes parlementaires et membres du personnel ont déclaré que 85,2 % d’entre elles avaient subi des violences spychologiques au cours de leur mandat, avoir subi des menaces de mort, de viol et de passage à tabac à 46,9 % ainsi que des injures sexistes sur les réseaux sociaux à 58,2% .

70 % des postes de direction sont confiés à des hommes.

70 % des négociateurs climatiques sont des hommes.

Et, pratiquement 100 % des artisans de paix sont des hommes.

Un déséquilibre grave qui devient de la cruauté quand nous savons que les femmes subissent une violence psychologique, physique, sexuelle et financière à travers le monde et de manière récurrente depuis des siècles.

La pandémie de Covid-19 laissera d’autant plus de séquelles dans le vie des filles et des femmes que les gouvernements n’ont pas pris la peine de mettre fin à l’absurde de nier la moitié de l’humanité. Ce sont les femmes qui en seront les premières victimes et se seront 47 millions supplémentaires de femmes et de filles qui vivront la pauvreté en 2021.

En 2021, se seront 435 millions de femmes et de filles dans le monde qui survivront avec moins de 1,90 dollar par jour et se seront 47 millions qui subiront l’extrême pauvreté suite à la pandémie, alerte l’ONU.

Une pauvreté qui ne cessera de s’accentuer à travers le monde avec actuellement la non-scolarisation de 130 millions de filles à travers le monde, ce qui ne pourra leur permettre d’être indépendantes, de réaliser leurs rêves, d’être libres de leur choix.

France – Des mouvements féministes appellent à ce que les droits des femmes sont respectés dans leur totalité

En France, les droits humains des femmes ont été minimisés durant des décennies et il persiste des lacunes et dysfonctionnements graves alors que la vie de femmes et de filles est menacée par la pauvreté, par la violence subie et qu’ il est au 7 octobre 2020, 74 féminicides  en France depuis le 1er janvier. Il  est également comme à travers le monde, une augmentation des violences faites aux femmes, qu’il est des traumatismes supplémentaires que vivent les femmes ayant portées plaintes pour violences conjugales, sexuelles et sexistes, qu’il est  94 000 femmes victimes de viols et qu’il est 130 000 filles et 35 000 garçons mineurs victimes de prédateurs en 2019, en prenant conscience que ce chiffre n’est pas exhaustif tant il est de viols qui resteront aux silences de la souffrance.

Des solutions inédites doivent être prises aujourd’hui par les gouvernements pour remédier à cette criante et douloureuse situation d’injustice. Nos sociétés ne peuvent grandir et accepter qu’un homme puisse martyriser des vies par des actes violents et cruels. 

La renaissance de la justice doit être une urgence à fonder pour que ne soit plus la possibilité d’abandonner et d’humilier les victimes de violences conjugales, sexuelles et sexistes, que la force du témoignage soit reconnue, que les hommes abandonnant , agressant, traumatisant leur conjointe ,ex-conjointe et leurs enfants, commettant des viols conjugaux ne puissent plus être assurés d’une grave impunité qu’ils comprennent comme un droit à recommencer, et une légitimité à commettre des actes de violences cruelles envers des enfants et des femmes.

L’égalité des chances, la lutte contre les discriminations, contre le racisme, contre les violences faites aux femmes, le respect de notre planète doivent être une réalité immédiate et non à être reconduite vers un futur programme politique car cela engage la survie de notre humanité, pour que notre monde ne soit pas « perdu » comme alertait l’ONU.

Nous ne pourrons pas éviter une extrême pauvreté des femmes à travers le monde avec des programmes politiques mais par des actes que tous nous devons entreprendre.

Il est urgent d’en prendre conscience et d’agir pour que naisse un monde meilleur fondé par la paix et la liberté.

Agir et proposer ensemble des solutions inédites 

Les filles, adolescentes doivent pouvoir s’exprimer, fonder des collectifs féministes, des clubs féministes au sein des écoles pour informer les étudiantes , pour porter à la connaissance de toutes leurs droits humains fondamentaux, les possibilités d’innover, de réaliser leurs rêves, les possibilités de se défendre , et de lutter pour leur droit de vivre en paix et sécurité.

Les adolescentes et les femmes doivent pouvoir avoir toute la latitude de la  liberté pour mener des actions oeuvrant pour le progrès des droits humains, pour la protection des filles et des femmes. 

L’ONU rappelle que les gouvernements et nous tous par notre bienveillance doivent s’assurer que les filles peuvent :

  • Mener une vie débarrassée de la violence fondée par le genre, des pratiques néfastes et du VIH et du sida
  • Apprendre de nouvelles compétences pour aborder l’avenir qu’elles choisissent
  • Prendre la tête d’une génération d’activistes qui accélèrent le changement social

Agir activement , l’ONU propose entre autres de participer au lancement d’une activation numérique dirigée par des jeunes lors de la Journée internationale de la fille. « Des jeunes du monde créent des campagnes d’activisme numérique dans le but de faire entendre les voix de toutes les filles et de montrer leur vision d’un avenir réinventé« 

Unicef souligne que le Programme d’action appelle spécifiquement la communauté mondiale à agir concernant 9 points primordiaux  : 

  1. Éliminer toutes les formes de discrimination à l’égard des filles
  2. Éliminer les attitudes et pratiques culturelles négatives envers les filles
  3. Promouvoir et protéger les droits des filles et sensibiliser davantage leurs besoins et leur potentiel
  4. Éliminer les discriminations à l’égard des filles dans l’éducation, le développement des compétences et la formation
  5. Éliminer la discrimination contre les filles en matière de santé et de nutrition
  6. Éliminer l’expliotation économique du travail des enfants et protéger les jeunes filles au travail
  7. Éliminer la violence envers les filles
  8. Promouvoir la sensibilisation et la participation des filles à la vie sociale, économique et politique
  9. Renforcer le rôle de la famille dans l’amélioration de la condition des filles

Aujourd’hui, une urgence, construire un monde meilleur

Il est urgent d’agir pour que les souffrances, violences que commet le patriarcat soient anéanties et que la vie, l’amour soient respectés plus que tout. 

Élever la voix des filles et des femmes , libérer la parole , témoigner, les femmes ont toujours été cette force,ce courage d’agir pour la liberté. 
Entravées depuis des décennies, portant seules la bataille pour que leurs droits humains soient acquis et puissent protéger leurs filles et leurs garçons de la tyrannie du patriarcat, de la cruauté acceptée par nos sociétés, les femmes oeuvrent pour la paix. Les mouvements féministes à travers le monde portent cette volonté de hisser les droits humains. Il doit être également  l’union solidaire et fraternelle entre les femmes et les hommes pour lutter contre les prédateurs, contre les hommes commettant des actes de violences contre la vie et sa capacité de résilience. Il est urgent que les prédateurs  assument leurs actes destructeurs contre des enfants et des femmes. Responsables et coupables, l’impunité doit cesser car nous ne pouvons construire si nous passons notre temps à tenter de réparer les dégâts causés par la violence que commettent des hommes ayant choisi de renier toute solidarité, toute fraternité. 

Les pères et conjoints traumatisant leur femme et leurs filles aggravent le déséquilibre en perpétuant la mémoire traumatique, en laissant de côté la vie de femmes et d’enfants pour assouvir leurs porpres intérêts malveillants. 
Aujourd’hui, une urgence construire un monde meilleur par le verbe Aimer et Respecter toutes les femmes et filles à travers le monde.

Liberté des femmes et des filles, liberté de la vie ! 


© Fédora hélène 

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