
« Les hommes politiques ne connaissent la misère que par les statistiques . On ne pleure pas devant des chiffres ». Abbé Pierre
Ils ne pleurent pas et c’est ainsi qu’ils ne savent que entrevoir la vérité, entrevoir la vie d’un peuple mais non la voir en ce qu’elle est, notre humanité.
Le confinement étire sa traîne, attend de la bouche de Macron le jour J, l’urgence qui frappera à la porte saisissant de quelque que manière qu’il soit annoncé, toutes et tous et mettant en peine les pauvres, ceux vulnérables, tout blesse dans le système mondialiste.
Ils sortent les statistiques en ligne, la vie en souffrance ne se fait plus silence, la peine se libère, ça fait mal, notre monde prédateur souffle la flamme , et semble éteindre l’espérance quand nous avons tant besoin d’espoir.
Celui de l’humain et non des algorithmes politiques qui nous disent ce que nous pressentons, tout s’écroule, et l’obéissance casse la liberté.
La pauvreté règne entre les rayons d’alimentation, incapables de penser la Gratuité, les politiques valsent si bien au bras des lobbies. Un pas de deux et les pauvres toujours en arrière subissent l’air de la défaite de la liberté. Les politiques aux beaux discours, soignés, les mots choisis, ne pleurent pas devant la caméra, rien sur l’écran pas une goutte d’eau, pas une larme et pourtant .
Tant de familles ne peuvent plus se nourrir
Le gouvernement souhaite protéger la santé de la population en durcissant les mesures sanitaires, en laissant l’ombre d’un confinement, mais il ne pense pas à l’augmentation catastrophique des prix sur les produits alimentaires, sur les produits d’hygiène, le poids des charges fixes, la lourdeur de la précarité, pendant que les joueurs des finances aux cartes truquées gagnent toujours.
Comment préserver la santé des plus fragiles, personnes âgées pauvres, étudiants pauvres, mères isolées, sans-abri, mineurs isolées si le système économique et politique ne leur permet pas de se nourrir correctement pour garantir leur santé.
Puis, les statistiques devraient aussi parler de tous ceux à la rue, jetés en pauvreté. Ce sont ces femmes et ces enfants qui sur les places passent invisibles, sont dans nos rues contre les murs , ceux des coeurs de pierre. Le gouvernement devrait parler de toutes les expulsions forcées qui sont depuis des mois lorsqu’il évoque le mot, solidarité .
Il pleut sur la France une pandémie de souffrance, de misère , de faim et de froid. Elle se cache derrière les hypocrisies politiques et bourgeoises, ceux qui n’avancent pas vers un monde meilleur et qui dictent en technocrates nantis les mesures sanitaires qui entravent la liberté et précipitent des milliers à quai des trams et métros à l’heure de pointe .
Un confinement de longue date où ceux mis en pauvreté sont abandonnés et qui ne fait que s’aggraver en laissant ce goût d’inévitable car il est la faillite du mondialisme , des politiques de santé puisque nous avons voulu tout au profit , à la sainte compétitivité.
Nous produisons dans cet infernal loin de nos besoins réels mais dans ce suicidaire de concevoir des richesses, des stratégies géopolitiques des territoires et de l’énergie qui mettent la paix en déséquilibre, funambule dans le vide sur un fil fragile entre l’Occident et l’Orient .
La paix est cet espace temps où vit l’incertitude qui peut à tout moment basculer vers la guerre, son ombre qui est l’expression du fondement de notre civilisation.
Nous ne sommes plus en paix quand la famine peuple notre Terre de sa douleur , quand la faim envahit tous les pays et que les richesses aveuglent tant les puissants.
Un confinement pensé pour les riches et nullement protégeant notre humanité
Près de 3 milliards d’êtres humains sans accès à l’eau et au savon à travers le monde (ONU) alors que les mesures sanitaires recommandent de se laver régulièrement les mains.
Il sera 47 millions supplémentaires de femmes à travers le monde qui subiront la pauvreté en 2021 (ONU) . L’extrême pauvreté pourrait être la pandémie qui sévira dans quelques mois et qui touchera toute notre humanité même si certains sont indifférents et le ventre plein.
Des pandémies de pollution, des épidémies évitables de choléra, de rougeole accablent des pays en voie de développement, un bouleversement climatique , une grave fragilisation de la biodiversité , nous sommes tous les exilés poussés hors de notre terre par ce qui la détruit , une économie inventée que nous tenons pour maître absolu, alors que la vérité brille sous nos yeux, seule la Terre nous donne vie.
Covid – Ce virus mortel s’inscrit en plein cœur du bouleversement qui touche notre humanité
Un temps du bouleversement que nous ne pouvons mesurer tant notre perception de celui-ci est limité et que nous ne pouvons comprendre les différents temps qui s’inscrivent en notre planète , cette île dans l’Espace.
Le temps des éléments biologiques, physiques, de l’Espace, de l’eau vivante sont tous différents et par la puissance de la vie, ils sont unis en une équation parfaite et aucun homme ne peut la connaître.
C’est ainsi que le point de non retour ne peut avoir de date réelle comme nous pensons pouvoir l’estimer car nous ne pouvons le connaître, le maîtriser. Nous ne pouvons que donner nos forces à concevoir un mouvement en respect du vivant pour contrarier celui qui détruit.
Notre système est destructeur et nous voyons aujourd’hui de nos yeux ses conséquences . Un mondialiste qui effondre tout en même temps, et laisse la richesse aux mains des puissances financières, qui elles ne vivent pas la pandémie de la même manière que les familles précaires habitant dans des petits logements inadaptés et très coûteux, ou ceux à la rue. Toutes ces populations pauvres n’ont pas le droit au respect des droits humains fondamentaux.
Les milliards d’argent ne sauvent pas – Les leurres prennent place !
Nous voyons que les milliards n’ont rien sauvé malgré que nos raisons ne prennent en compte que la valeur économique pour vaincre une pandémie qui encore une fois, n’est qu’une donnée du bouleversement et la pauvreté sera pire que ce virus et les crises humanitaires sont déjà alarmantes.
Des millions d’êtres humains pourraient vivre dans le futur une pauvreté extrême par les catastrophes naturelles , conflits , crises et famines.
Notre civilisation n’a pas la possibilité de lutter contre ce qui détruit car elle en est issue. Nous devons bâtir avec force et paix ce nouveau monde qui nous supplie de le concrétiser.
La gratuité et zéro dette par l’annulation de celle-ci doivent être l’objectif pour que personne périsse par la misère, sa terrible souffrance
Ils ne pleurent pas les politiques et lobbies , tous deux se donnant la main, mais ne la tendant pas à celles et ceux qu’ils ont mis en situation de pauvreté en ne pensant qu’à leur pouvoir et à s’enrichir.
Interdire les expulsions aurait dû être une mesure sanitaire pour ne pas mettre à la rue des êtres humains durant une pandémie, pour ne pas imposer la souffrance de l’attente d’être expulsé, de ce matin où la police vient pour déloger les démunis sur ordre des puissants qui ont oublié de laisser la porte ouverte pour accueillir ceux qui ont faim, faim d’amour.
Il est également primordial de sortir de la domination d’un système qui fonctionne par la dette, tient l’humain redevable de ce qui n’existe pas, plongeant continuellement le monde en cette folie. Tous ceux aidant année après année ne voient que l’aggravation de la misère.
Notre système accélère le bouleversement et il est exponentiel
Plus nous continuerons à produire stupidement l’inutile dans cette mécanique du profit plus nous signerons l’effondrement sans pouvoir penser à ce qui sauve puisque toute l’énergie sera consommée par ce mouvement destructeur et puissant.
De plus, le peuple doit prendre part aux décisions actuelles car il s’agit de notre avenir, de celui de nos enfants et des générations futures qui se joue. Les populations attendent les décisions politiques comme elles l’ont toujours fait alors qu’il est aujourd’hui à agir différemment et à entrer en conscience par des actes forts donnant la priorité à la paix et à la liberté.
Il est temps d’être ensemble véritablement, responsable et conscient, et de veiller à ce que les droits humains fondamentaux soient respectés car ils sont seuls efficaces pour lutter contre la pandémie.
On ne peut dire protéger la population quand des enfants sont jetés à la rue, quand il est des solutions précaires de nuits d’hôtel, de foyers d’urgence dont nombreux sont dans un état vétuste et totalement inadaptés à l’accueil faisant face à une pandémie.
Les réhabilitations de ceux-ci prévues ne sont que normales et seront étalées dans le temps mais ne répondent aucunement à l’urgence que nous vivons aujourd’hui.
Les solutions inédites n’ont pas été réfléchies par le gouvernement et ouvrir des places d’accueil est une réponse très insuffisante quand nous savons que des logements, immeubles restent vacants.
Il est également des mères isolées subissant la précarité et il n’est pas une solidarité réelle s’offrant à ces familles. Elles ne comptent que sur elles-mêmes pour protéger leur famille et lui garantir une sécurité alimentaire. Il est là encore la faillite du système qui ne met pas les pères prédateurs face à leur responsabilité et laisse gravement impunis ceux laissant leurs propres enfants sans soutien véritable respectant leur dignité, les droits de l’enfant et les droits humains.
Nous ne pouvons sauver si notre société accepte la cruauté et il est cruel de faire souffrir des enfants, de les abandonner et de mettre leur mère en souffrance en sachant que sans elle, ils sont orphelins. Il est insoutenable au 21ème siècle de laisser en peine toutes ces familles. Des mères isolées ont des charges lourdes sans droit au repos, et mettant leur santé en danger. Nombreuses sont à vivre sans logement pérenne dans des foyers d’urgence, squats, campements de fortune ou dans la peur de perdre leur logement . Elles ont souvent été victimes de violences conjugales pourtant il ne leur est accordé aucune reconnaissance , droit à la résilience et réparation. Là encore malgré le Grenelle des violences conjugales, le gouvernement n’a pas répondu à la mesure de la gravité de la pandémie pour sécuriser ces familles et leur garantir une vie sereine, un bien être humain. Au contraire , les expulsions ont été provoquant un stress important pour ces familles en détresse. De plus, l’augmentation des denrées alimentaires ont d’autant fragilisé toutes les familles vulnérables.
Nous ne pouvons concevoir de sauver en anéantissant la justice
Les annonces de millions accordés ne changeront rien. Il faut que nous puissions bâtir un monde meilleur et cela se fera vérité quand nous écrirons ce qui constituera notre nouvelle civilisation. Nous améliorer va en ce sens de bâtir et ne faisons pas de la solidarité la plume qui écrit avec une encre effaçable.
Durant tout ce temps de la pandémie , les collectifs et associations humanitaires , bénévoles, anonymes rendent vivante la solidarité , mais cela n’est pas suffisant car notre société est profondément divisée. Aux yeux de certains celui pauvre représente un ennemi alors qu’il est un frère. Puis, les écharpes des élus-es ne sont pas descendues dans la rue à leur rencontre ni avec les clés de logements.
La distanciation sociale est le contraire cruel de la solidarité.
Ce terme est le pire qu’il soit, il est sans sens et sépare l’humain de ce qui lui est cher. Le terrible de personnes âgées ne pouvant vivre pleinement la fin de leur vie, sont en souffrance séparées de ceux qui sont toute leur vie, leurs enfants. Elles vivent dans la peur de partir sans leur dire au revoir, sans revoir leur visage non en photo ou de manière numérique , mais réellement voir le visage de son enfant. Des enfants n’ont pas dit au revoir à cet être cher, pas une seconde , il ne fut la possibilité de se confier l’un à l’autre le dernier instant précieux de la mémoire.
Notre progrès ne nous donne pas le bonheur, la paix et la liberté. Nous sommes sur le matériel et non sur l’humain.
Il a enfermé la vie dans l’absurde.
Emmanuel macron en dominant
Emmanuel Macron n’a pas encore répondu au primordial , l’absolu respect des droits humains fondamentaux qui seuls nous protégerons.
À quelques instants de son nouveau discours, il est celles et ceux sans-abri, celles portant leur famille en dépassant tout de leurs forces, celles et ceux étudiants pauvres et vivant dans ce trouble leur jeunesse , il est la nature en peine , le temps que l’on ne maîtrise pas et ces mesures sanitaires qui ne seront pas ce qui construit , donne force à un mouvement de vie.
À cette heure-ci , il est plus de 3 millions d’enfants pauvres en France hors des statistiques mais à la valeur du chagrin, de ces pleurs que le coeur ne retient pas.
© fédora Hélène
