France – Un 21ème siècle condamné si la justice véritable, si les droits humains fondamentaux ne sont pas respectés #LibertéPourAdriana

Ce 3 novembre s’ouvre l’audience en appel concernant la condamnation en première instance en 2019 à 7 ans de prison à l’encontre de Adriana qui a défendu sa fille, son enfant, de la violence extrême d’un prédateur.

Le conjoint entre ivre à la maison et s’en prend violemment à la fille d’Adriana âgée de 18 ans. Il menace de violer la jeune fille et sa mère. Il brutalise la jeune fille et la traîne par les cheveux. Adriana demande à l’homme violent d’arrêter mais rien n’ y fait. Pris de panique, de douleur, ne sachant plus quoi faire pour sauver son enfant, elle saisit un couteau de cuisine et touche superficiellement l’homme qui continue sa violence. Désespérée, Adriana porte un deuxième coup de couteau qui finira par être mortel.

Après, ce deuxième coup de couteau, Adriana s’enfuit du domicile avec ses deux enfants et le conjoint les poursuit avec rage. Il s’écroulera alors dans la rue.

#LégitimeDéfense

Une pétition en ligne pour soutenir Adriana a déjà obtenu 35 000 signatures en seulement 3 jours.

Parmi les nombreux soutiens pour #LibertéPourAdriana : NPA, Philippe Poutou, Matilde BX, Union nationale des Familles de Féminicides EELV, Commission Féministe PCF, Féministes Insoumises, Osez le féminisme, Alice Coffin, Danièle Simonnet, FEMEN, Mémoire traumatique et Victimologie, Marche Mondiale des Femmes France, UNFF, et tant d’autres.

Une tribune demande que l’injustice envers Adriana prenne immédiatement fin, qu’elle ne fasse pas un jour de plus en prison, après deux ans de détention provisoire effectuée. Son avocat ayant obtenu sa libération, Adriana vit actuellement en foyer.

La communauté Les effrontées, des associations féministes, collectifs, intellectuels, politiques, l’ONU, l’OnuFemmes, L’UNICEF, Amnesty International, la CEDH s’engagent contre toutes les violences faites aux femmes, contre les violences conjugales et sexuelles que subissent les femmes.

Les effrontées dénoncent un système responsable ainsi que les articles de LiberTerra l’expriment et s’engagent dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles pour que soit possible Zéro violence faite aux femmes pour 2030, engagement de l’ONU.

Il est profondément nécessaire de refonder la justice française. Il est une perversité qui semble dominer à travers la loi.

Les recommandations faites à la France par la CEDH pour que les femmes soient protégées, pour que les lois changent, révèlent les graves lacunes et dysfonctionnements de la justice française qui impose ce poids de l’injustice uniquement aux victimes.

Pour qu’une vraie justice vive, les filles qui seront les femmes de demain comptent sur nous, femmes et hommes, respectueux des droits humains, amoureux de la liberté.

Pour une humanité réconciliée, pour qu ‘un prédateur ne puisse plus jamais agir, développer sa haine, sa cruauté et anéantir une vie.

Il est aussi de ne pas être dans le déni et de le dire aux femmes perverses soutenant des pervers, des violeurs dangereux pour toute la société, pour notre futur à toutes et tous, pour la sécurité des enfants qui subissent l’atroce d’actes lâches commis par des prédateurs.

La vraie justice permet à la vie de s’épanouir. Elle grandit à la source de la liberté et renforce la paix. Notre monde est « perdu » si la justice est détruite. Le Secrétaire général de l’ONU appelle à la justice, à la paix, au respect des droits humains fondamentaux, au respect des droits des femmes pour que notre humanité puisse perdurer.

Onu Femmes rappelle qu’en un quart de siècle aucun pays n’a véritablement respecté les Conventions Internationales protégeant les droits des femmes, protégeant les victimes innocentes qui n’ont rien demandées, et qui subissent des violences cruelles par l’ignoble d’un prédateur qui ne supporterait pas lui-même les violences qu’il fait subir à une femme et à un enfant.

Des victimes qui ont le courage de tout dépasser pour vivre !

Les prédateurs pervers et lâches qui eux s’enterrent tout seul en vivant dans leur haine sans jamais avoir le courage de s’affronter, d’être sincère, d’être réellement vivant !

Les victimes sont belles de vie, de justice et se ne sont pas elles qui font le deuil de toute justice, c’est la justice qui fait le deuil d’elle-même.

Nelson Mandela dit au procès de Rivonia dans un plaidoyer vibrant de la force de ces hommes extraordinaires par la vérité qui les constitue,  » J’espère vivre pour le conquérir, mais c’est aussi un idéal pour lequel je suis prêt, s’il le faut, à mourir« .

Cette puissance de la vie anime le cœur des victimes qui ont le droit à la liberté car elle est l’expression de la vérité qu’elles portent en elle .

La lutte est pour les droits humains, pour que les femmes soient considérées, respectées et aimées car nous aurons rendu possible un monde meilleur, un monde vivant au regard des infinies possibilités du verbe Aimer.

Le patriarcat anéanti, une urgence vitale.

Le patriarcat blesse, viole, mutile, tue un être humain car il est une femme. Il n’est que l’expression de la cruauté.

Lutter contre la barbarie du terrorisme s’inscrit dans le devoir de lutter contre tout prédateur commettant des actes psychopathiques, cruels, conscient et responsable, ne cherchant qu’à détruire.

L’amour triomphe toujours il suffit d’une Terre pour l’accueillir.

« Cela semble toujours impossible avant qu’on le fasse » Nelson Mandela

© Fédora Hélène

Soutien à Adriana

 https://www.facebook.com/efFRONTees/videos/398604987839272/

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