Trump don’t want to let it go !

Trump a une idée précise de ce que doivent être les États-Unis , selon lui et il ne conçoit pas qu’un autre puisse être à la tête du pays et lui « voler » sont titre de président des États-Unis.

Les recours déposés par Donald Trump sont pour la plupart rejetés ou retirés cependant il semble maintenir son objectif de rester à la Maison Blanche.

Le Guardian publie que DeWine, gouverneur de l’Ohio, souligne que Trump poursuit le fait de ne pas vouloir concéder la victoire à Joe Biden. Trump se trouve au conforté en quelque sorte sur ce chemin du refus par le principal administrateur de l’Administration des services généraux qui n’a pas certifié les résultats de l’élection.

Joe Biden ne peut préparer la passation de pouvoir qui s’effectue normalement peu de temps après les résultats de l’élection présidentielle déclarant le candidat élu.

Une élection présidentielle qui aura coûté près de 14 milliards de dollars, selon le Center for Responsive Politics. Des sommes en provenance essentiellement de dons privés de petits donateurs à hauteur de 200 dollars environ, et par des donateurs milliardaires.

Une somme vertigineuse dépassant la coûteuse élection de 2016 et pourtant celle-ci se trouve paralysée par le refus incroyable de Donald trump de reconnaître Joe Biden comme 46ème président des États-Unis.

Trump va-t-il poursuivre son ambition jusqu’au bout et provoquer un coup d’État, ou va-t-il céder et permettre à Joe Biden d’être investi le 20 janvier 2021 ?

Les manifestations se poursuivent aux États-Unis en soutien à Trump et des échauffourées éclatent entre les partisans de Trump et ceux ayant voté pour Joe Biden.

Une division profonde du peuple américain perdure comme si la guerre de Sécession n’avait pas refermé la dernière page de son histoire et qu’il était deux cultures politiques, sociales et religieuses diamétralement opposées qui s’affrontaient en faisant resurgir un conflit qui en réalité ne s’est jamais complètement refermé.

Un conflit qui pourrait aussi prendre sa source en ce que provoque une économie fortement capitaliste , un déséquilibre, une domination des plus riches contre ceux vivant la misère. C’ est une incompréhension entre les populations alors que des deux côtés, il y a la souffrance provoquée par la pauvreté, l’inégalité des territoires entre les grandes villes aisées et les provinces où se trouvent des villes en difficulté économique et sociale. Un isolement s’impose alors pour toutes ces populations, ce qui rompt aussi toute possibilité de réconciliation, d’échange respectant les uns et les autres.

Il est déjà un constat, 14 milliards de dollars dépensés pour ça !

Tous ces dons auraient pu servir une cause et donc directement les populations vulnérables et non les promesses électorales, combats politiques qui conduisent au pied du même mur et laissent des êtres humains affronter une difficile précarité qui s’est aggravée avec la crise du Covid-19.

Cependant, l’on peut être profondément ému par l’élan donné pour appeler les populations subissant des discriminations , la précarité, l’extrême pauvreté, à aller voter, à exprimer leurs droits , à leur dire que ces droits sont les leurs et qu’il faut qu’ils prennent ceux-ci pour affirmer leurs revendications luttant contre le racisme et la pauvreté.

Ces populations qui ne pensent pas que voter soit la solution, ont voulu y croire et nombreux ont participé cette fois-ci à l’élection présidentielle.

#BlackLivesMatter s’est fait entendre pour que soit le respect de tous, le respect des droits humains pour tous.

C’est blesser cet élan de liberté que de poursuivre des ambitions politiques qui amènent les divisions, qui au final laissent la pauvreté être , à devenir un pourcentage qui est en hausse , être ce chiffre qui choque , que l’on interprète par une valeur économique , mais ces chiffres se sont avant tout une réalité que vivent quotidiennement des êtres humains.

Quelle violence contre la paix quand un chiffre établit qu’ aux États-Unis il y a 38 millions de pauvres !

Et, si l’argent à une valeur pour faire élire un candidat, ces 14 milliards de dollars pour une campagne présidentielle auraient pu être pour lutter contre la pauvreté, construire des logements, favoriser l’assainissement, l’éducation, une politique de santé.

Combattre la douleur qu’impose la pauvreté, les discriminations, le racisme aurait pu concevoir en percevant une telle sommes des solutions inédites pour lutter contre ce qui entrave les droits humains fondamentaux.

Le Guardian évoque également le chiffre de 38 millions de pauvres aux États-Unis en août 2020 et le New York Times estime qu’il est près de 8 millions supplémentaires de pauvres depuis le mois de mai.

En outre, le 10 novembre 2017, à genève, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme, le professeur Philip Alston, qui effectua une visite d’information sur les droits de l’homme aux États-Unis du 1er au 15 décembre 2017, déclarait « Alors que certains peuvent se demander pourquoi un expert de l’extrême pauvreté et des droits de l’homme visite un pays aussi riche que les États-Unis, la réalité est que de nombreuses personnes dans le pays sont pauvres en revenus ou vivent une pauvreté multidimensionnelle ».

Puis, le Rapporteur soulignait « Les États-Unis ont constamment souligné l’importance qu’ils attachent aux droits de l’homme civils et politiques dans leur politique étrangère et ils ont ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Un objectif important de ma visite sera donc d’examiner comment la pauvreté affecte les droits civils et politiques des pauvres aux États-Unis ».

L’année 2020, c’est l’expression libre des minorités : des femmes, des précaires, pauvres, des Afro-américains ne voulant plus subir la violence, les discriminations, le racisme et prenant la parole sur les places pour exprimer leur volonté que tout change véritablement.

Refuser de considérer Joe Biden élu, c’est dire aux plus vulnérables en lutte pour le respect de leurs droits humains, non !

Le résultat aujourd’hui est un conflit politique pouvant nuire aux enjeux très importants qui font face au monde entier et impacter nos choix et la résilience essentielle pour bâtir notre avenir.

On affronte tous un choc civilisationnel et certaines choses ne pourront résister alors il est de cimenter la paix comme notre valeur première car cette voie du conflit qui s’ouvre aux États-Unis la menace.

En France , les élections présidentielles pourront elles aussi amener sur le terrain les fortes divisions qui sont au sein de notre pays, et qui se sont exprimées par le mouvement des Gilets jaunes. Un mouvement qui a fait trembler le pouvoir et qui pourrait vouloir s’affirmer en 2022 pour élaborer une nouvelle constitution.

©LiberTerra ©Fédora hélène

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