Un vaccin annoncé pour lutter contre le Covid mais « Nous avons encore un long chemin à parcourir » prévient le Directeur général de l’OMS

Covid-19 – Un futur vaccin qui ne serait pas le remède miracle !

Lundi 16 novembre, le Directeur général de l’OMS, le Docteur Tedros, déclarait à Genève que le vaccin prometteur « ne suffira pas à lui seul à vaincre la Covid-19 ».

Un vaccin élaboré par les deux entreprises pharmaceutiques, BioNtech et Pfizer, qui annonçaient que lors des essais en phase III, celui-ci avait « une efficacité à 90 % ».

Joe Biden ainsi que Trump félicitent alors les travaux des équipes scientifiques travaillant sur ce vaccin et la Bourse met en valeur l’optimisme à l’annonce d’un futur vaccin avec une envolée de la Bourse de Paris à près de 8 % .

La ruée vers le remède miracle convainc le monde de la finance et dans l’après-midi de son annonce le Cac 40 fait un pic de 7,88 %, tandis que le Dow Jones affiche + 4, 35 %.

Tout devient très vite une valeur marchande, une action à saisir dans ce monde qui semble oublier le drame des milliers de morts du covid comme de la pollution que ce système génère inévitablement.

Un dynamisme économique revient donc par le mot magique, vaccin, vers le beau fixe en contresens avec l’importante hausse de la pauvreté dans le monde.

Cependant le Directeur général de l’OMS émet un sérieux bémol face à cet enthousiasme politique et économique sur le plan international en annonçant que le vaccin sera en priorité pour les personnels soignants, les personnes âgées et personnes à risques car « Dans un premier temps, les quantités seront limitées » précise le Directeur général de l’OMS.

Le Dr Tedros invite donc les États membres de l’OMS à poursuivre les mesures sanitaires pour « briser les chaînes de transmission et sauver des vies ». Il souligne que le vaccin va « compléter les autres outils que nous avons et pas les remplacer ».

Le Directeur général de l’OMS précise que « Nous avons encore un long chemin à parcourir » et il recommande aux États membres de l’OMS de ne pas renoncer aux mesures sanitaires prises permettant de « briser les chaînes de transmission », assure-t-il.

L’OMS rappelle que samedi 14 novembre, il y avait un record absolu des contaminations dans le monde avec 645 410 nouveaux cas.

Lundi 16 novembre, l’OMS établit qu’il y a au moins 1 319 919 morts du Covid dans le monde depuis fin décembre et qu’il est plus de 54 millions de cas d’infection officiellement diagnostiqués.

Une bonne nouvelle apparaît cependant à travers cette pandémie, 34 millions de personnes ont été guéries.

Pandémie et changement climatique

C’ est un grave déséquilibre que la pollution a provoqué et qui accélère le choc civilisationnel qui se déroule actuellement. Nous pouvons pressentir que certaines choses ne pourront résister à la force de celui-ci et souhaiter nous préoccuper de tout ce qui est valeur de résilience et mettre cette chance au cœur de nos priorités.

Ainsi, on ne peut prétendre lutter contre l’épidémie si nous ne préservons pas notre environnement. Ne faisons pas l’erreur d’un capitalisme vert qui n’existe pas et choisissons d’avancer vers des économies alternatives, des solutions inédites correspondant à la protection de la nature en osmose avec les droits humains fondamentaux, en sachant prendre à la terre que ce dont nous avons besoin.

Le Docteur Tedros soulignait en août notamment lors d’un entretien avec le journaliste américain Lester Holt que « Si nous investissons pas dans la préparation face à la pandémie et à la crise climatique, nous nous exposons à d’énormes problèmes ».

De plus , la crise humanitaire est déjà présente à travers le monde où la pauvreté est la redoutable pandémie qui nous fait face.

Le continent européen est également touché et l’Ukraine est l’un des pays les plus pauvres d’Europe. Ces populations affrontent la pandémie de Covid et une crise économique majeure.

Les populations de ces pays pauvres vivent notamment en travaillant dans différents pays riches en Europe et pouvant ainsi maintenir une capacité de subsistance par l’argent envoyé aux familles restées au pays.

La fermeture des frontières décidée durant le premier confinement, les mesures sanitaires prises aggravent les conditions de vie de millions d’immigrés à travers le monde qui ont besoin de ces ressources pour maintenir un minimum vital pour eux-mêmes et leur famille.

La pandémie ne pourra pas être vaincue si un débat international et public sur «  Pandémie et liberté » en droit humain universel, n’a pas lieu. Chacun de nous doit pouvoir s’engager , s’exprimer au cours de celui-ci car il s’agit de notre futur à tous.

« Pandémie et liberté » est une nécessité dans un monde subissant un choc civilisationnel. Il est de préserver chacun d’entre nous et non uniquement de faire le constat qu’une pandémie de souffrances est présente. Nous ne pouvons laisser progresser un déséquilibre car nos choix n’auront été que pour favoriser les richesses et PIB dans une course à la compétitivité entre lobbies, politiques et technocrates lâchant des milliards qui ne peuvent nous protéger.

14 milliards de dollars en vertigineux montant de la campagne présidentielle américaine s’ajoutent à ceux annoncés pour maintenir à flot un capitalisme mondialiste qui n’a pas oublié de fragiliser les politiques de santé à travers le monde participant aux tensions sans précédent que subissent les hôpitaux par la covid-19.

Des patients aux opérations retardées, accès aux soins suspendus, examens non réalisés , les médecins alertent sur l’aggravation de l’état de santé de certains malades faute de soins.

Des problématiques générant de fortes inquiétudes au sein des familles ayant un proche malade. En sachant que ce stress supplémentaire est une souffrance psychologique.

Les politiques doivent veiller et garantir la santé des populations aussi bien sur le plan physique que mental.

L’aggravation de la pauvreté, l’augmentation des prix de l’alimentaire comme il est en France et l’absurde de mesures prises ne peuvent lutter pour préserver un équilibre vital.

Le masque imposé aux enfants et leur générant une fatigue que les enseignants en France constatent ne peut non plus lutter contre un bouleversement sans précédent.

En France, « Pandémie et liberté » serait un débat préférable pour maintenir l’équilibre à des projets de lois autoritaires et sécuritaires comme le gouvernement s’ attèle avec « Surveillance Globale ».

Une pandémie qui n’a donc pas dit son dernier mot en démontrant que le vaccin  n’est pas une solution miracle pour répondre à un choc civilisationnel dont la covid est un des éléments.

©Fédora Hélène

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