Regard
J'aimais ton sourire
J'aimais tes yeux
Ton regard humain
Je croyais que
Je croyais que
Ton regard
Était celui d'un homme
Avant que ta violence
Brise l'innocence
De mon regard
Sur toi
Sur un instant
Une femme en détresse
Et, tes mots de violence
En trahison , en piège
La nuit sous ton poids
M'étouffe
Que dis-tu de la peine
Un homme est cruel
Avance sa main
Pour frapper, agresser
Une femme
Tu disais tendre ta main
Pour secourir à gauche
De ton cœur mais il est
Tes mensonges plongés
Aux vins amères de tes ivresses
J'aimais ton sourire
J'aimais tes yeux
Ton regard humain
Je croyais que
Je croyais que
Ton regard
Était celui d'un homme
Tu te souviens
Il y a ce toujours
Qui cogne tes rêves
Elle est si fragile
Pourquoi l 'avoir
À moitié tuée
Ça existe
Cet entre la mort et la vie
Tu te souviens
Il y a ce toujours
Son sourire au ciel bleu
Qui hante ton regard
Elle combat
Entre l'ombre et le clair
À l'impossible pardon
Elle attend une pierre
Gravée au nom
De justice, liberté
Je n'abandonne pas
Ce tissu rouge
Qui couvrait mes épaules
Elles portent mes armes
Courage et rage
Je façonne la paix
Au feu brûlant
Trop de souffrances
Aux gouttes de sang
De mon cœur en souffle
Avant la dernière rose
Je serais là
Un regard
J'aimais ton sourire
J'aimais tes yeux
Ton regard humain
Je croyais que
Je croyais que
Ton regard
Était celui d'un homme
C'était sans compter
Sur ta cruauté, tes rires
À regarder mon corps
S'évanouir sous ton poids
J'ouvre les yeux
Tu m'étouffes
Couché sur moi
Il fait nuit
Le deuil chante
Voilà sa révérence
Tu tues une femme
À demain
Si je suis en vie
Il y aura ce toujours
Un demi-ton
Un simple rayon
Entre ta mémoire
Et, la mienne
Ta violence a tracé
Le chemin
Se brise le corps
D'une femme sous ton poids
Lourd, lourd la violence
Lourd , lourd l'absence
De fraternité et ennemi
Tu tisses la corde
Qui pend la vie
Suspend le crime
Et, la justice meurt
En France, à petit pas
Une rose, un pétale
À la nuit , au jour
Qui ne se lève pas
Aux pays de l'adieu
À la liberté
Se dessinaient déjà
Les cœurs à la buée
Que laissent les gouttes
De pluie en chagrin
Coulent des yeux
Qui ne voulaient
Qu'un ciel bleu
Pour sérénité
Pour liberté
À l'évasion,
Ne jamais revenir
Sur ta terre France
Des douleurs qui blessent
Le cœur au corps bleu ciel
De rouge que du sang
De la justice qui rend
L'âme entre tes murs
Je peins sur tes yeux
L'ombre bleue
Sur tes paupières
Tes yeux d'hiver
Auront toujours
Ce reflet d'elle
Une étoile en lumière
Tu la tues
Fin du soleil
©Fédora Hélène

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