La pandémie est un révélateur, un élément du bouleversement complexe qui nous fait face. La politique est ce Machiavel se jouant de tout, de l’absurde , de la peur, de la mort. Servant ses intérêts, il se sépare de la vie, donc de l’art .
L’art est cette fleur , la nature, un sourire, l’art en langage, mouvement de l’âme, il est indéfini et il ne faut jamais chercher à le définir, car la liberté ne se limite pas. Nous avons ainsi tout ce qui est possible pour fonder notre survie, par uniquement ce don d’exprimer notre imagination , notre émerveillement, l’amour qui est en nous, nos émotions, et être cet indéfinassable , ce pourquoi qui ne se pose pas. Cette confiance pour vivre, ce doute qui se tait un instant, juste pour que nous puissions respirer, trouver une paix profonde et dessiner sur notre visage, son sourire.
Papillon Un jour de chance Papillon, une journée Pour vivre à la lumière De bleu et de ciel Un jour éphèmère Le rêve , un matin Au flou Je regarde à travers le rideau blanc Le dehors, le jardin et la cour Et de pierres aux fleurs et tintent En sons charmants en ruisseaux File le chant imaginaire Un jour de chance Papillon, une journée Pour vivre à la lumière De bleu et de ciel Un jour éphémère Le rêve, un matin Les rouages de l'horloge Immense sous le toit À la charpente de bois Tourne lentement Cran à cran le destin Du temps inachevé Jusqu'au fil Les aiguilles tournent trop vite S'échappent les minutes et les heures Pauvre rêve voilà la fin Mais Un jour, un matin Un jour de chance Papillon, une journée Pour vivre à la lumière De bleu et de ciel Un jour éphémère Le rêve, un matin L'amour tend la main Un baiser s'envole Et, tes ailes Papillion à la poudre Miraculeuse sème Le temps éternel Des passions Danse, danse Au grès des caresses Ton corps ondulant Au voile soyeux Le rideau blanc à l'or D'un fil de tes cheveux Tisse le rayon du jour Sur la fleur posée Tu reposes une seconde Le sable de ta vie Voilà l'aube qui vient Sonne le soir Papillon ne meurt pas Conte les étoiles En point du temps L'horloge file à l'envers Voilà le jour d'hier, le matin Sous le toit, les poutres de bois Marquent les siècles Tu poses en fée sur l'une d'elles Attires le sort et le jour se lève Entre l'or du soleil Et, vogue le rideau blanc À l'air , la fenêtre entrouverte Chante le vent en brise légère Le passé s'efface, le présent séduit Ton sourire et tu vis Un jour de chance Papillon, une journée Pour vivre à la lumière De bleu et de ciel Un jour éphémère Le rêve, un matin S'endort à la nuit le rêve réalisé Près du berceau un voile blanc Protège le sommeil d'un enfant L'amour tient dans sa main l'éternité Vole, vole étincelle du monde nouveau À l'immense horloge bat doucement Le cœur de la vie et demain Ce toujours uni au fil d'une aiguille Brode mon rêve, mon secret Un jour de chance Papillon, une journée Pour vivre à la lumière De bleu et de ciel Un jour éphémère Le rêve, un matin ©Fédora Hélène

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