Libérer l’art, écrire sur les murs , inonder de couleurs les rues

Que la France est devenue triste, sans joie, aux lumières de nuit , de misère.

La pandémie révèle cette tristesse qui pèse depuis des années et Castex, le gris, a ordonné cette folie d’emprisonner l’art et le temps, la liberté en cage , le peuple réglé en mécanique,  la pandémie à bon dos pour instaurer le pré-fascisme en lois et surveillance numérique.  L’autorité n’a jamais  aimé l’art.

Il résiste et veut se déployer,  magie des rues,  depuis des années il est enfermé dans un commerce, puis se libère sur les murs, les colorant et écrivant cette poésie libre que les pouvoirs publics effacent.  Tenaces , ils veulent tout rendre triste et l’enfant à la rue , ils ne le voient pas mais sont horrifiés par un Tag engagé disant en un mot la colère,  le chagrin, la souffrance qui éclate .

Libérer l’art !

Liberer l’art, le mettre sur les places, les rues, à l’air libre, tourner nos regards vers autre chose que la machine, fuir l’argent  et devenir humain, libre quitter nos habits en uniforme,  réglant l’hiérarchie, la norme,  le dominant .

La résistance par la paix en trait de l’art,  dessiner , écrire,  rendre visible notre humanité en sourire, dépassant les frontières,  abattant les murs, redonnant à la belle étoile sa chance de vivre, de briller sur nos lèvres, dans nos yeux en un immense sourire à la vie .

Femmes et hommes unis et libérés par la réconciliation.  Mets du fard , des couleurs sur tes paupières si le jour t’en dit que tu sois femme ou homme, soit l’expression de la liberté,  loin des mensonges et hypocrisies, soit ce que ton cœur te dit, la générosité et la douceur , bâtissant par choix un monde meilleur.

Pourquoi un homme ne pourrait-il pas aimer une femme sincèrement,  s’endormir paisiblement près d’elle,  être deux amants en secret loin des ordres de la société , des normes et critères,  des plans financiers. en toile emprisonnant l’âme , des siècles du carcan du mariage en propriété , de droits  en portant le nom de l’autre et le dominant s’installe,  mon nom disparaît et voici en obligation celui du mari, en un tour de main,  il possède mon identité,  le suivrait pour sa carrière, il est  le chef de famille en archaïsme totalitaire d’héritages et de biens matériels ,  madame est chez monsieur,  habite chez son mari, et quand les violences pleuvent , elles se retrouvent en pleine nuit  dehors sans rien, les enfants à leurs côtés,  abandonnant tout,  subissant ainsi une autre violence, errant de foyers en hébergements, dormant à Terre sur un matelas de fortune,  la pauvreté s’ajoute à la misère dans l’indifférence.

Que ce pays est triste et malheureux, les féminicides peuplent les cimetières, il était déjà condamné pour violences conjugales, mais la victime abandonnée aux traumatismes sur le sol de la pauvreté,  alors il a achevé sa vie, de ce petit feu avec lequel, il la tuait lentement depuis des années.

Inonder nos rues aux couleurs de l’art, écrire sur les murs, rendre vivante la pierre, faire sécession avec cette République,  ne plus jamais accepter sa justice tant de victimes sont mortes et moi, si je suis en vie , c’est une chance, un arc-en-ciel posé pour témoigner d’un souffle, un air de liberté, je ne me tairais plus jamais car je ne me suis jamais tu et des larmes coulant sur mon visage, il était ce mot écrit,  on ne tue pas un être humain deux fois,  le viol est un crime, cet entre la vie et la mort et pour que la vie triomphe , il lui faut un soleil brillant d’énergie gravant sur la Terre,  « Plus jamais ça « .  Les victimes ne seront plus jamais invisibles, oubliées.

Plus jamais cette justice , une nouvelle, la voilà qui se sème pour les enfants et demain,  qu’ils vivent en paix loin de ces pères meurtriers éduquer à la cruauté,  fiers et possédant la vie d’autrui,  à décider de sa mort aussi .

Mets du fard sur tes paupières que tu sois femme ou homme, écoute ton cœur , exprime ton art , il est sans  définition . Si tu aimes maquiller tes yeux cela ne veut rien dire de plus, il n’y a pas à poser de questions,  juste à écouter et ton regard à donner à l’autre le reflet de l’amour de ton âme. 

©️ Fédora Hélène

©️LiberTerra

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