Le Sénat a opté pour un feu vert pour la légalisation de l’avortement en Argentine .Une explosion de joie inonde le pays où de nombreuses femmes vivent la victoire de leur combat.
C’est leur courage, leur lutte qui triomphent aujourd’hui. C’est la fin de l’avortement clandestin n’apportant que des souffrances supplémentaires, des risques importants pour la santé de la personne enceinte . 38 000 femmes étaient hospitalisées suite à des complications. La douleur, les risques pour la santé , la culpabilisation, l’hypocrisie prennent fin en ce 30 décembre 2020 .
C’est de vert que se tintent les droits humains aujourd’hui et cela est pour toutes les femmes à travers le monde qui vivent cette victoire de la liberté. L’espérance n’est plus une flamme lointaine pour les milliers de femmes qui subissent toujours la pénalisation de l’avortement, les lois patriarcales leur interdisant l’accès aux droits humains fondamentaux.
Un acquis sur lequel nous devons toujours veiller , des droits humains qui ne sont toujours pas accordés aux femmes à travers le monde , des droits à une liberté pleine et entière et non entravée, brisée en permanence par toutes les violences qui persistent contre les femmes. Il est également des femmes qui parfois à force d’endoctrinement, d’éducation les culpabilisant, annihilent un esprit libre et libéré, n’avançant pas vers elle, la liberté, si ce n’est que par quelques pas car d’autres se sont battues sans jamais céder. Cet enfermemt de la liberté pour toutes les femmes est également en France où des femmes limitent elles-mêmes leur propre liberté, et surtout celle des autres et des fillettes qui seront alors condamnées à subir encore toutes les violences faites aux femmes sans droit d’accéder véritablement à la justice, dans l’horreur de trouver juste de meurtrir une vie, car elle est celle d’une femme .
Féminicide, qui n’est toujours pas inscrit dans la loi en France tant celle-ci est amarrée à sa construction patriarcale , d’un archaïsme qui se fait présent par le drame, la souffrance, le non accès à la justice demeurant à ceux possédant et dominant , à un cercle fermé de pouvoir qui ne peut correspondre à une démocratie véritable et il sera notre courage, notre combat, notre lutte pour que soit une justice universelle respectueuse des droits humains fondamentaux, des droits de la femme, des Conventions Internationales luttant pour l’élimination des violences faites aux femmes. Une lutte toujours pas à pas, des décennies que notre humanité attend une libération explosive, telle une joie qui éclate au son de la liberté, d’une humanité réconciliée, véritablement unie en une harmonie vitale pour vivre un avenir serein.
Une société peut-elle accepter qu’un être humain soit martyrisé , parce qu’il est une femme, est-ce que nos sociétés peuvent construire un avenir digne de la paix, de la liberté et accepter la cruauté d’un homme violent brisant une vie car elle celle d’une femme, dans ce il et elle sans aucun sens, car il est un être humain , Humain. Aujourd’hui, en Argentine l’avortement est légalisé jusqu’à 14 semaines de grossesse . Un vote vert prononcé à 4h30 du matin (8h30, France), une heure qui marque l’histoire de l’Argentine et du féminisme. 38 sénateurs ont voté pour la légalisation de l’avortement et 29 contre.
Les catholiques ont observé en Argentine une journée de prières et de jeûne pour protester contre la légalisation de l’avortement. Le pape François, Argentin, a fait paraître un message compris comme rejetant la loi pour l’avortement légal.
Une mesure pour convaincre les conservateurs est dans la loi pour la légalisation de l’avortement et indique la possibilité d’avoir recours à l’ » objection de conscience » des médecins, mais celle-ci donne obligation au pratricien d’orienter la patience vers une autre structure de santé.
Il est également en parallèle un projet de loi pour créer une allocation « 1 000 jours » pour soutenir les mères durant leur grossesse et les premières années de l’enfant pour limiter les avortements pour raisons économiques.
De son côté, le président , Alberto Fernandez, centre gauche, élu dès le premier tour le 27 octobre 2018, président de l’Argentine, pays où il est 44 millions d’habitants et où il est entre 350 000 et 500 000 avortements clandestins , avait fait pour promesse de campagne, la volonté de soumettre de nouveau au vote la loi pour la légalisation de l’avortement. Le président argentin a déclaré « Je suis catholique, mais je dois légiférer pour tous, c’est un sujet de santé publique très sérieux » , propos repris dans la presse internationale .
Des militantes féministes ont maintenu leur lutte pour un avortement légal, sûr et gratuit jusqu’à cette nuit historique , en alertant sur les réseaux sociaux, une campagne mobilisant les organisations féministes de manière internationale et ce sont des milliers de militantes à travers des centaines d’associations, collectifs et avec le soutien d’ONG tel que Amnesty, qui ont porté le foulard vert du OUI à un avortement libre .
Tous Unis pour la liberté des femmes, une liberté dans toute sa dimension universelle pour concevoir un avenir marquant notre civilisation de la fin des violences faites aux femmes, pour ouvrir les portes de celle nouvelle, accueillant une humanité où la femme sera libre, où légalité sera réelle, où l’espérance ne sera plus aux décennies à attendre dans la souffrance, dans cette attente qui porte des vies brisées par les violences faites aux femmes, qui porte une justice en peine de ne pas éclore véritablement à la lumière de la liberté.
©️ Fédora Hélène

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