2021 – Une année qui ne demande qu’à cueillir une chance, la solidarité en lumière de liberté !

Une belle année commence, 2021.

Ce printemps , où tout est renaissance, une chance. Juste ce jour, ce nouvel an et après rejoindre la misère comme un refrain aux mille ans, comme ce chant venant de l’écho des âges . Penser, que cette fois-ci tout ne sera pas comme avant, ne pas revenir, avant, si ce n’est , aux premiers temps.

Exprimer, crier, hurler, parler, libérer, tous nos secrets et cette envie folle d’être libre, celle qui n’a jamais encore été possible à notre humanité. Liberté qui s’envole grâce à la musique, filent les notes et libres , rien ne les retient. En langage universel, la musique nous montre le chemin du possible.

Et, ton cœur celui qui resplendit, un soleil en son cœur, en chacun de nous, n’en perdre aucun, est-ce possible au cœur des drames ? Que reste-t-il si ce n’est lui, le verbe aimer, en folie, en liberté quand viendras-tu, naissance et tes jours libres ?

Je sais possible ce jour nouveau. Il faut juste une main puis une autre, et toujours l’une avec l’autre, main à main, la tienne dans la mienne, et en lien à l’infini, lutter, avancer sans jamais s’arrêter, défier les politiques, marcher en paix loin de leurs tirades, de leurs ordres en ordre, la liberté n’a pas de chaînes, des millénaires qu’ils ont peur d’elle. Déchaîne ton cœur, lutte contre la pauvreté, les violences faites aux plus vulnérables, les violences faites aux femmes et aux enfants, lutte contre la pandémie de souffrances qui veille sous le porche des pouvoirs et tente de surgir. Sauver fera demain, sauver une vie, la vie, la vie d’un enfant; il faut vouloir la flamme de l’espoir illuminer nos  forces et elles ne sont rien à côté de celle immense qui vit en un enfant qui se bat pour survivre. Cette énergie de la vie traverse  en une douleur puissance tout notre corps quand  on lutte pour vivre.  

Crois-tu qu’il est juste qu’un enfant soit à terre ? Crois-tu qu’il est juste qu’un enfant ait faim, ait froid, soit en souffrance et  chassé ? Crois-tu en tes frontières, comment nommes-tu ta Terre entre des murs ? Ôte les barbelés, n’obéis plus , ne chasse que ta haine, mais jamais l’étranger.

France si belle, si majestueuse, aux paysages infinis en reflets des mille visages, aux cultures lointaines qui viennent semer leur chant et l’arbre étend ses branches, ses racines, les miennes , les tiennes ,tous d’ailleurs , mais quel est-il si ce n’est le même voyage des cieux aux cieux, il n’est qu’un ciel, lève tes yeux !

Et, mon cœur en peine laisse les gouttes de pluie s’écouler sur mon visage, voilà le paysage , les cris , la boue, des couvertures recouvrant les corps, il fait froid, il est seul , l’étranger, son corps à terre. C’est mon corps, le sien et le mien, nous ne sommes qu’un, une fraternité universelle.

Vois-tu les étoiles briller au-dessus de lui , de toi, paisible la nuit, pendant que des hommes chassent d’autres hommes, et la Terre pleure en flaques de boue, Grande-Synthe, Calais, Ouistreham, Bordeaux, place de la République, Paris,  tous se lamentent, la douleur.

Ils chassent un homme à terre, ma Terre. Quel refrain fredonneras-tu chez toi après avoir brandi l’orage, et laissé son désastre, l’arbre tombé, ses racines coupées,  ne vois-tu pas ?

Police, il te faudrait un nouveau nom, celui en paix, non celui de la peur. Penses-tu que les rêves sont humains ? Un enfant effrayé se rappelle les uniformes et le long silence, quand les yeux par trop de souffrances demeurent secs, à l’aride des ordres de violences , que les larmes ne se versent pas, que la peur prend toute l’âme.

France, ma mère n’est pas de ta Terre, elle est cet ailleurs, et je vois encore les larmes d’hier, quand il fallait voler le pain pour toute nourriture au petit matin. Et, moi qui n’ai faim que d’amour, je récite son regard, entre le vert des reflets en mer et le bleu du ciel de celui éclairant l’étranger, celui qui vient en paix et qui est chassé, celui qui vient espérer la liberté et qui subit les chaînes. Qu’est-il quand la justice meurt ? 

Il sera en 2021, ce printemps de la paix accueillant celle fragile et son enfant venus de si loin, pour une chose, liberté. Liberté chantée, rêvée et il est toujours une place auprès du feu pour réchauffer celui qui a froid.

Demain, toi qui viens chasser sans parler à celui qui a peur de toi, tu seras aussi l’étranger, la Terre change ses mouvements, et la paix est de tous les continents telle la guerre, veille à ce que le drapeau de l’espérance flotte toujours au-dessus de la nuit qui se fait près de toi. Personne n’est à l’abri d’être un jour réfugié.

Une année fabuleuse, 2021, brille toujours d’amour !

Anéantir la pauvreté, donner, partager, en un mot, aimer. Inscrire aux frontons de tous les pouvoirs  la solidarité, l’égalité, la liberté, hisser au sommet ce verbe, Aimer, c’est sauver .

Le pouvoir n’a jamais cédé à la liberté, lui a interdit de vivre au-delà de ce qu’il attend d’elle, comptant le temps durant lequel elle a le droit de s’exprimer , puis le pouvoir l’éteint comme si elle était une chandelle sans flamme. Voilà le mensonge politique qui sans cesse fait notre histoire  , ordonnant toute la société en un labyrinthe plaçant les verrous les uns à la suite des autres pour maintenir enfermé toute possibilité de liberté. Elle, qui porte l’espérance de notre humanité réconciliée. Mais nous ne sommes qu’à l’aube de cette nouvelle année qui créera celles qui seront les unes après les autres à ériger une autre civilisation, où il sera une identité différente ne cloisonnant pas, prenant une culture, la richesse d’une langue non pour exclure l’autre, mais être dans cette adoption constante car nous sommes tous orphelins de la lumière qui nous a donné naissance, cet inexplicable amour qui dépasse toutes les intelligences, vient à l’enfant qui resplendit par la liberté qui naît au cœur de ce joli, nous. C’est ce nous de notre solidarité.

Nous sommes ceux devant protéger l’avenir, le transmettre serein, en une chance de liberté , ne plus l’abandonner à un sommeil, la caricaturant mais ne la vivant pas à chacun de nos pas dans nos cités jamais lasses de dominer, de posséder sans sens une machine économique dont les milliards d’argent ne seraient qu’à verser pour résoudre la pauvreté, anéantir cette divinité de l’argent créant les faux rois, amenant par leurs fausses prophéties, l’oubli de ce qui primordial, sourire au monde .

Comme l’enfant le sait , le possède, ce sourire qui ne s’apprend pas, coule en source légère, en notre sang, en une rivière étincelante de ce diamant et alors, nos mains essuient les tristesses qui font rougir nos yeux. La clarté, une année que nous réussirons tous, il n’y a pas d’échec quand on se donne la main, quand on respecte l’autre, la vie. Il n’ y a que ses rayons au pouvoir des combats et que lui, luttant pour le bien-être, cette eau de liberté que notre regard sème en admirant les couleurs universelles qui parent notre humanité de générosité, tous différents et semblables. Alors la paix est cela, ce regard sur la vie et survivre au cœur de notre planète, dont nous ignorons tous les secrets et mystères tant est son intelligence. 

Sa beauté nous envahit et la vague ne chavire les bateaux. Retiens sur tes ailes les naufrages, ne coulent pas à l’eau de nos veines ceux perdus en mer, et demain le jour ne sera pas de chagrin. Tu n’auras pas à oublier quelque chose de notre monde, ce qui fait mal, met en souffrance quand par la fenêtre notre regard s’éloigne et croise ceux épuisés traversant la terre de barbelés en barbelés, en murs.  Le marchand est la guerre et  ferme les possibilités pour ne servir que les intérêts de ce qui n’existe pas, l’argent et le pouvoir des puissants. Celui qui invente la souffrance en présent qui s’offre à une naissance, lorsque pauvre elle se couche sur un sol en guerre et les bombes éclatent les rires des enfants, qui morts à Terre, et ce sillon creuse notre mémoire du trouble du sombre de la terreur, de la cruauté de la misère et ses blessures. Alors , un jour il n’y aura plus d’armes pour ne pas se tuer, nous, notre humanité, et un enfant s’endort en paix, ferme les yeux, innocent ne sachant pas que le réveil sonne l’atroce de la guerre, de la famine et quel espérance tinte ?

Humains, humanitaires, humanité réconciliée en un chemin de paix qui gravit le temps de l’avenir pour éclairer de lumière solidaire, un nouvel été.

Une nouvelle année, passe le temps et déjà demain, quelle chance pour mon frère de teindre ses yeux que du reflet d’elle, la liberté ? 

©Fédora Hélène

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