
Comment s’écrit « Trop de souffrances » ?
Cela s’écrit avec la foce de vivre, l’amour de la vie , ce qui permet de tenir le coup et de survivre .
Ce sont des milliers de victimes oubliées, niées que la justice abandonne, humile, imposant des traumatismes supplémentaires et il est alors cette énergie de la vie qui traverse le corps tout entier pour vivre .
Les victimes de violences conjugales et sexuelles graves ont une espérance de vie réduite car les agresseurs commettent des violences cruels, sont inhumains et que la justice est cette cruelle absente, défaillante, à ses pouvoirs, à l’ombre et jamais à la lumière, à la paix.
Violer une femme, une femme enceinte est un acte criminel, barbare, cruel, et un être humain ne peut subir une telle violence.
Imaginer la force des victimes pour vivre, dépasser chaque jour, avancer et être en cette renaissance en ne comptant que sur elles-mêmes.
Pas d’avocats pour des femmes en grande vulnérabilité, pas d’éclats médiatiques pour elles et leurs enfants qui ont subit des traumatismes, qui voient leur mère souffrir, qui ont vu leur mère être agressée sous leurs yeux . Ils savent que la justice est un deuil pour eux, qu’ils sont les oubliés, ces mémoires qu’on efface dans un pays où la justice n’existe pas.
« Une injustice commise quelque part, est une injustice commise dans le monde entier » Martin Luther King
Elle n’existe pas car elle doit être pour toutes les victimes, car elle doit être la paix .
Hors, la justice apporte des traumatismes supplémentaires à des victimes vulnérables comme si elles n’avaient pas assez souffert, comme si leur chagrin ne suffisait pas.
Alors, on se dit que la justice, c’est la vie, la vie toute entière, loin d’une justice que les victimes n’auront jamais, loin des bris de glaces médiatiques.
Il suffira pour vivre d’être à ce triomphe de l’amour, celui au cœur, celui qui ne se teinte que de choses simples, cette sérénité du soir quand vient une douce lumière.
C’est aussi simple que cela que survivre, survivre à la violence , la cruauté d’un homme qui martyrise une femme enceinte alitée, une grossesse à risque, et la force d’aimer alors, est de protéger l’enfant grandissant dans le ventre de sa mère.
Comment une société peut-elle accepter qu’un homme violent puisse traumatiser, blesser, violer une femme enceinte, puisse traumatiser des enfants ?
Comment ? Une question qui est une douleur, en France la paix ne triomphe pas, la justice véritable est en deuil, 1 % des violeurs condamnés en 2019 – 0, 006 % du budget total de l’État en 2019 pour la grande cause du quinquennat, lutter contre les violences faites aux femmes.
Une pierre marque le sol de ce pays, les larmes brûlantes et abondantes, l’intense souffrance d’êtres humains, des enfants et des femmes, que la justice n’écoutera, ne respectera pas.
Le mensonge est destructeur, un système qui n’est que lui.
« Trop de souffrances » ça s’écrit comment ?
Avec la pointe d’une plume fidèle, la vie à la source de la liberté.
#JusticePourToutesLesVictimes
🙏💜 Merci à Camille Kouchner, à Coline Berry , à Adèle Haenel , à la force de toutes les victimes. La force du témoignage des femmes, c’est elle la source de la justice.
©️ Fédora Hélène
Merci d’avoir lu 🙏💜
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