
La possibilité de manger un repas par jour pour les enfants pauvres n’est que par l’école
L’école est pour les enfants pauvres le moyen d’accéder à un avenir meilleur car elle offre la posibilité du choix, le choix de pouvoir réaliser un rêve, d’avoir la porte grande ouverte pour ne pas être restreint dès son enfance et faire perdurer ainsi durant toute une vie des inégalités fortes imposant la pauvreté.
L’accès à l’école est un droit fondamental et beaucoup d’enfants vivant dans des pays pauvres doivent faire souvent des kilomètres à pied pour s’y rendre et avoir la chance d’apprendre.
Pour les plus chanceux, ceux se trouvant dans des infrastructures plus citadines, ils peuvent avoir accès à la cantine ce qui permet aux enfants pauvres de faire un repas par jour sans avoir à chercher de la nourriture pour pouvoir manger au moins une fois par jour.
Le PAM ainsi que l’UNICEF veillent à ce que les enfants soient toujours plus nombreux à aller à l’école et ainsi pouvoir faire un repas par jour puisque les systèmes politiques et économiques ne conçoivent pas que le droit de manger est vital . L’agrobusiness produit dans un but de profits sans conscience de la pollution et de la pauvreté que cette industrie engendre en se servant des ressources de la Terre pour remplir les supermarchés de produits alimentaires passant par l’univers de la pub pour ne devenir non une alimentation pour tous et saine pour la santé, mais une marchandise dans l’empire du mondialisme.
Des multinationales multipliant leur production, recherches pour élaborer des produits alimentaires qui seront difusés sur les différents marchés de l’agrobusiness faisant transiter des produits alimentaires d’un continent à l’autre de leur fabrication à leur diffusion sur le marché.
L’alimentation est un business. Tout se transforme de manière multipliée dans la volonté de consommer partout des produits très similaires à vocation de rentabilité et non pour permettre le développement des possibilités d’amélioration de l’accès à une alimentation saine pour tous en garantissant la santé des populations. Une nourriture essentielle accessible à tous n’est alors toujours pas dans un mondialisme effréné.

Des enfants pauvres sont dans l’obligation première de rechercher de la nourriture dès que leur âge leur permet de se déplacer de manière indépendante, dans un état de survie constant, laissant souvent les mères et jeunes enfants, bébés en détresse alimentaire pouvant devenir aigüe ce qui aggrave durablement la pauvreté des enfants qui persistera durant toute leur vie, affaiblissant leur état de santé comme celui les femmes enceintes ou allaitantes.
L’ abandon de ces femmes et enfants à travers le monde qui subissent la pauvreté ou l’extrême pauvreté, y compris en France par certains gouvernements de pays riches, lobbies, renforce les traumatismes multiples touchant la santé des femmes et des enfants , état aux conséquences pouvant être irrémédiables pour des millions de personnes à travers le monde.
Une maltraitance imposée aux pauvres , qui l’est également envers la nature par les industries alimentaires, cultures et élevages intensifs dont le but est de faire fortune avec le verbe manger oubliant les plus vulnérables et la vie de millions d’enfants.
Puis il est par les mesures sanitaires pendant la Covid des difficultés pour acheminer les denrées humanitaires pour sauver le vie de millions d’enfants. L’arrivée des produits humanitaires sont majoritairement assumée par le transport maritine qui s’est vu entravé par la crise Covid, provoquant l’interrupion de livraison régulière des produits humanitaires à destination des population en grande vulnérabilité, comme les conflits freinent considérablement leur acheminement auprès des plus fragiles.
Il est une urgence à agir en cette année 2021 où le coix doit être la solidarité internationale pour que notre humanité ne connaissent pas les ravages d’une famine démesurée qui pourraient prendre des « proportions bibliques » comme le souligne l’ONU. Ainsi, la fermeture d’écoles dans de nombreux pays pour répondre aux mesures sanitaires met en danger la vie de 370 millions d’enfants à travers le monde car privé de l’unique repas par jour pris à la cantine.
Le Directeur exécutif du Programme alimentaire mondial, le PAM ayant reçu le prix Nobel de la paix 2020, déclare à l’ONU « Pour des millions d’enfants dans le monde, le repas qu’ils prennent à l’école est le seul qu’ils reçoivent dans une journée. Sans lui, ils souffrent de la faim, risquent de tomber malades, d’abandonner l’école et de perdre leurs meilleures chances d’échapper à la pauvreté ». Puis déclarant « Nous devons agir maintenant pour éviter que la pandémie sanitaire ne devienne une catastrophe de la faim et pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte ».
David Beasley qui a déclaré au Conseil de sécurité de l’ONU « Il existe également un risque réel que davantage de personnes puissent mourir de l’impact économique du Covid-19 que du virus lui-même ». Des millions d’enfants contraints à la pauvreté se seront des décennies de souffrances que notre humanité pourrait traverser en interdisant à ces enfants de posséder le droit de construire leur avenir de manière sereine et libre.
La liberté est menacée partout dans le monde de manière durable par une arme redoutable, la faim, par une violence implacable, la pauvreté
Une urgence sans précédent qui s’intensifie de jour en jour tant chaque jour compte quand un enfant a faim et qu’il pourrait être en 2021, 6 000 enfants mourant de faim chaque jour , alerte l’ONU.

En Occident, les populations riches et très riches et leurs gouvernements se considérant comme à l’abri de tout événement dramatique, ont oublié la nécessaire solidarité, le vital de concevoir le principe de « gratuité pour tous » pour les besoins essentiels pour donner à chacun l’accès à une alimentation régulière et non à faire perdurer la souffrance de la faim, de la pauvreté par des inégalités fortes et profondément choquantes quand il est révélé l’enrichissement indécent de milliardaires entre avril et juillet 2020, portant l’augmentation de leur fortune à plus de 10 000 milliards.
En parallèle, en France, pays aux 95 milliardaires, les associations témoignent d’une aggravation alarmante de la pauvreté dont la première conséquence est la faim. (Voir article : 10 millions d’êtres humains pauvres en France ). À ce propos , il est particulièrement choquant qu’en France , la justice n’intervienne pas pour protéger les nombreuses mères isolées précaires assumant seules la charge entière de leurs enfants, en sachant que cette situation de pauvreté est souvent suite à des violences conjugales subies. Une maltraitance grave s’apparentant à une mise en esclavage d’un être humain, une femme, par la violence qui anéantit une vie. Des mères courages ne comptant que sur elles-mêmes pour être en résilience et dépasser les graves injustices laissant des familles vulnérables sur le bas-côté au contraire de la volonté et de l’engagement de l’ONU de combattre l’injustice et les fortes inégalités.
Des parents ne payant pas la pension alimentaire, qui abandonnent leurs propres enfants et qui sont rarement mis face à leurs responsabilités. Ainsi que le sont des hommes violents et cruels ayant commis des violences conjugales multiples, dont certains se mettent en insolvabilité, touchant par ailleurs parfois des aides de la CAF, et n’assumant d’aucunes manières leurs enfants, les abandonnant littéralement sans jamais être inquiétés par un système d’impunité établi qui ne respecte en rien les droits humains fondamentaux ni les Conventions internationales pour mettre fin aux violences faites aux femmes.
Les actes du PAM et de l’UNICEF pour répondre à l’urgence alimentaire pendant la Covid
L’ONU et ses partenaires travaillent à soutenir les enfants privés d’école pendant la crise sanitaire en leur faisant parvenir des paniers repas à emporter chez eux, des bons ou des transferts d’argent liquide en remplacement des repas scolaires, indique l’ONU.
Il est également le travail fait pour permettre la reprise des cantines scolaires lors de la réouverture des écoles, ainsi que la mise en place d’un programme de santé à l’école, incitant également au retour à l’école des enfants pauvres. La faim occasionnant des problèmes de santé grave, les enfants malades ne sont pas en mesure de revenir à l’école, quand d’autres seront à aider à la survie de leur famille et ne pourront se rendre dans les écoles en sachant que leur assiette restera désespérément vide.
Un retour à l’école est également essentiel pour les filles qui accomplissent des tâches ménagères lourdes lorsqu’elles restent à la maison et qui risquent de subir par ailleurs un mariage forcé en restant loin de l’école. Permettre la réouverture des cantines scolaires pouvant fournir un repas par jour aux enfants, soulage les familles et incite alors les parents à permettre aux filles d’aller à l’école et d’avoir alors le droit à un avenir meilleur, un choix juste et libre pour construire leur avenir.
L’accès à un métier donné aux filles permet de lutter contre la pauvreté, les souffrances dues à des conditions de vie inhumaines où les femmes sont écartées de tout revenu, les retenant ainsi prisonnières comme étant la propriété d’un mari.
Pour que le programme d’aide à un retour à l’école des enfants vulnérables soit possible, il est un appel aux dons fait par l’UNICEF et le PAM qui ont besoin de 600 millions de dollars pour permettre à des enfants en détresse de revenir à l’école et de pouvoir ainsi bâtir un avenir serein pour tous. Un appel fait dès avril 2020 lors du rapport du Secrétaire général de l’ONU qui alerte sur l’urgence à agir pour sauver la vie d’enfants.

370 millions d’enfants menacés par les souffrances de la faim par la fermeture des écoles n’est pas un chiffre arrêté tant la souffrance des enfants est incommensurable comme le nombre des enfants souffrant de la pauvreté, violence multidimensionnelle qui ne cesse de s’aggraver au cours des mois où les mesures sanitaires anti-covid persistent, une augmentation qui perdurera après si les gouvernements, lobbies et milliardaires persistent dans une course suicidaire pour posséder un pouvoir .
La santé physique et psychique de millions d’ enfants à travers le monde, y compris en France, est en danger. Il est urgent d’agir pour que la justice par la solidarité soit l’arme de la paix pour éviter que 2021 soit une pandémie de souffrances, une pandémie de faim.
©Fédora Hélène
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