L’ UICN publie la liste rouge identifiant les espèces menacées au niveau mondial

La liste rouge est établie par des études précises et fiables sur plusieurs années, élaborées par les experts de la commission de sauvegarde des espèces de l’UICN, et constitue un précieux indicateur sur l’état de la biodiversité dans le monde. Une liste qui évalue le risque d’extinction de milliers d’espèces et sous-espèces végétales et animales au niveau mondial. Une liste rouge qui révèle dans sa dernière publication en 2021, qu’il est aujourd’hui, une espèce de mammifères sur quatre, un oiseau sur huit, plus d’un amphibien sur trois et un tiers des conifères qui sont menacés d’extinction mondiale. Une extinction signifie qu’une espèce disparaît définitivement de la surface de la planète. Elle constitue une perte irrémédiable pour la nature et donc notre humanité.

Une biodiversité dont l’équilibre est primordial pour que nous puissions survivre car cet équilibre permet au monde qui nous entoure de jouir pleinement de toute la latitude de la liberté. Mais, la pollution qu’entraîne les activités humaines, qui sont en surproduction constante, impactent gravement l’équilibre de la biodiversité et place des espèces en danger d’extinction.

Aujourd’hui, la liste rouge établit que sur les 134 425 espèces étudiées , 37 480 sont menacées. Ce qui représente 41 % des amphibiens, 14 % des oiseaux et 26 % des mammifères qui sont menacés d’extinction . Un constat qui alerte sur le fait que la France figure parmi les 10 pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées, soit 1 742 espèces menacées au niveau mondial sont présentes en métropole et en outre-mer.

Une solide base scientifique a pu évaluer qu’en France, 32 % des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire, ainsi que 24 % des reptiles, 14 % des mammifères, 19 % des poissons d’eau douce et 23 % des amphibiens. La flore n’est pas épargnée puisque les orchidées sont elles aussi menacées de disparition sur notre territoire.

En outre-mer, la liste rouge établit un bilan alarmant puisque un tiers des espèces d’oiseaux de la Réunion sont menacées ou ont déjà disparu. Les papillons ne sont pas épargnés et 14 % des papillons de jour sont également menacés tout comme 21 % des libellules et demoiselles, ainsi que 33 % des poissons d’eau douce de l’île.

Un constat négatif aussi en Martinique où il y a 21% des oiseaux qui sont menacés, ainsi que 47 % des reptiles, ainsi que d’autres espèces et le désastre écologique se confirme également en Guyane qui comptabilise 13 % d’oiseaux et de poissons menacés , ainsi que 16 % de mammifères marins.

Les coraux constructeurs de la Réunion sont quant à eux menacés à 15 % , comme ils le sont à 12 % à Mayotte et de 6 % dans les îles Éparses.

Les ballets d’hirondelles ont déjà quitté nos printemps depuis plusieurs années, comme les papillons disparaissent, comme les abeilles sont menacées d’extinction alors que notre Terre signifie l’abondance, la vie. Cette générosité qui perdure depuis des millénaires et que l’homme a pour la première fois de son humanité mit en grave danger par la cupidité, la violence qu’il exerce contre la vie, et dont la violence à l’égard des femmes, la haine qu’est également le racisme témoignent de cette chute de notre humanité qui prend aujourd’hui un dramatique sens que la pandémie de Covid révèle.

Plus rien ne sera comme avant car l’extinction d’une espèce signifie qu’il est un mouvement contraire à celui de la vie et qui  s’exprime par l’ampleur du bouleversement planétaire et non uniquement comme s’il était un cas isolé, des cas isolés des uns des autres. La vie est une unité et si nous ne sommes pas dans un mouvement de vie, nous enclenchons un effondrement, une destruction de notre environnement en mettant en premier nos océans en état de vulnérabilité.

L’océan, ce monde en un monde est le cœur de notre planète et modifier l’équation parfaite qui le régit, c’est provoquer une modification totale de tout notre environnement jusqu’à l’air que nous respirons. Nous pouvons penser, car nous le ressentons en nous par notre humanité,  par cette intelligence de la vie, sa force qui est en nous, que la Terre va se rééquilibrer elle-même par sa capacité de survie, puisque la vie est son énergie, son intelligence. Ce mouvement que la Terre opère, aura très certainement des conséquences pour toute notre humanité et nous ne pouvons les maîtriser.

Nous pouvons par notre conscience revenir à ce qui nous fonde, et être des frères et sœurs les uns pour les autres. Cette solidarité universelle qui nous unit doit-être notre force. Notre monde a besoin que les êtres humains puissent être en paix, être doux les uns envers les autres, et mettre fin à la violence, au racisme, aux discriminations. Il n’y a qu’un seul humain et nous sommes dans un système qui conçoit ce qui est destructeur en mettant des êtres humains en infériorité , ce qu’est le patriarcat , qui en France persiste comme au niveau mondial.

La justice est nécessaire et elle prend sens dans nos cœurs. Chaque homme ou femme violent-e, cruel-le, impose une souffrance qui a des conséquences dramatiques pour la vie toute entière. Nous constatons que l’ignorance et la violence des préjugés demeurent malgré la gravité de la pandémie de Covid qui révèle à quel point la violence de notre système est destructrice pour la nature , et donc pour notre humanité. Nous possédons cette même main, cette même vie, nous sommes semblables et non ennemis.

Puis, nous devrions cesser une économie destructrice. Au contraire, nous continuons à l’alimenter chaque jour et provoquons ainsi la valeur exponentielle de la violence qu’elle génère. Constater le drame de milliers d’espèces menacées d’extinction n’aura pas de fin si nous faisons de nos demains cet avenir déjà condamné.

Les lois Climat sont un pas qui ne peut être que véritable si une économie de profits, d’enrichissement, de cupidité cesse définitivement. Tout exige de nous un changement profond et pas seulement des mesures qui finalement laissent progresser ce qui détruit car les milliardaires sont toujours à l’affût de ce qui enrichit toujours plus leur fortune, comme des gouvernements sont à vouloir toujours plus de pouvoir. Ils ne provoquent que l’échec, la faillite en manipulant la démocratie, et en faisant croire à une solution miracle, comme celle des vaccins, qui en réalité n’existe pas.

Il nous faut partager avec les plus fragiles, avec la nature, et non nous imposer en dominant. Cela demande que nous puissions nous parler, nous rencontrer, échanger, être à bâtir une culture nouvelle par le verbe , aimer. La culture abandonnée à des mesures sanitaires qui ne sauvent pas , puisqu’il n’est pas le respect fondamental des droits humains,  de notre Terre mère.

Tout cela est un tout et ne peut être dissocié. Nous ne pouvons parler d’un élément en le séparant d’une unité de vie. Il est primordial de comprendre que nous sommes qu’un seul corps, si nous voulons souhaiter que la liste rouge ne soit pas celle devenant totalement immaîtrisable.

Une vie, la Terre est une vie.

© Fédora Hélène 

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