
Emmanuel Macron ne comprend pas plus ce jour la nécessité de justice, de respecter les droits humains pour établir un équilibre et donc lutter contre la Covid-19.
Une biodiversité toujours plus menacée, l’océan mis en danger, la pauvreté en alarmante augmentation, tout s’accélère, mais Emmanuel macron d’un air doucereux annonce encore une fois qu’il ne change pas d ‘objectif et que celui-ci se nomme en premier : élections présidentielles, capitalisme acharné aux tables riches et garnies où l’on peut se plaire à discuter humanisme entre mantilles et vins bénis.
Il serait alors de publier la farce le 1er avril plutôt que le jour du discours car après tout depuis les conversations mondaines, signature de bouquins entre spiritualisme et humanisme de salons en bouffons, il est une extrême pauvreté qui telle une étoile brillante alerte notre monde, pendant que l’élite dîne, fait don de son cœur fermé aux pierres de l’industrie en fleuron des armes, et que des enfants vivent les conflits et guerres , la faim volant leur enfance, leur vie.
Mais à Paris , ne signe-t-on pas avec une pointe d’or couleur argent ? Les beaux discours, belles feuilles de ce 19ème siècle bourgeois qui n’en finit pas récitant par cœur, pour une fois, une Pâque qui vient et qu’ils auront plein la bouche pour l’occasion, laissant la foi à terre, morte elle aussi de faim quand l’humain ne se nourrit que d’amour et que celui-ci est abandonné aux poussières des villes brisées par les bombardements, les armes , ce fleuron de nos fiertés, et l’enfant dans sa misère nous dit, « Regarder cette étoile Yémen, elle est vivante, n’a pas deux mille ans, elle est aujourd’hui et nous mourons de ne pas être aimés ».
Mais, les paroles sont ces mots écrits qui se perdent dans les ciels couvert au-dessus de nos cités riches, au-dessus des quartiers où la pauvreté domine et la pandémie de covid écoute-elle ce bruit politique, ces mesures sanitaires s’adressant aux riches pouvant les vivre dans le confort, le repas servi chaque jour , quand des enfants n’ont que la cantine pour manger une fois par jour.
Il y aura les associations et collectifs humanitaires pour répondre à l’insécurité alimentaire, pour répondre aux pauvres qu’Emmanuel Macron a oubliés. Le mensonge est cela, il oublie la vie.
La vie est entière et belle, cette vie qui est une et qui est divisée par notre humanité prise au piège d’une civilisation de la division, alors qu’il n’est qu’un seul être humain. Mais , c’est crier dans le désert dans un pays où une droite bourgeoise cultive cet enfermement, cette République qui oublie le peuple, celui vivant dans l’ombre des rues populaires, des quartiers où on dit aux enfants qu’ils ne sont pas les mêmes et que pour eux , les poubelles ornent leurs rues, siègent devant la porte de leurs immeubles, que les fleurs sont comme les hirondelles , qui finalement quittent notre ciel parce que l’amour ne s’y reflète plus, que les nuages n’y content plus l’image du paradis.

Sur notre Terre des enfants meurent de faim, pendant que des riches parlent d’humanisme dans leurs réceptions, dons d’argent, valeur d’intelligence, bonté au grand cœur , sans jamais planter la moindre fleur dans un jardin ouvert à tous les enfants. Tous les enfants, car en premier de leur misère à leur cœur de pierre, ces très riches bourgeois de pouvoir séparent les enfants en riches et pauvres, enseignant ce qui divise, cultivant toujours ce mensonge destructeur qui met en infériorité des êtres humains.
Alors, il y aura les gosses des cités, les gosses pauvres qui cette année n’auront toujours pas le droit à de véritables vacances alors que depuis un an, ils subissent des mesures sanitaires qui ont aggravé la pauvreté, qui ont apporté des traumatismes supplémentaires à ceux fragiles, à ceux confinés par la pauvreté et faisant du petit rayon de liberté qu’ils avaient , celui perdu car les beaux discours politiques qui disent vouloir sauver la vie, les a oublié.
Il n’y a pas de bons mots pour écrire quand on veut peindre sur le papier nu de toute encre, le sourire d’un enfant , puis ces larmes qu’il cache. Il rêve de voyager vers une autre Terre, une terre sans riche, sans pauvre, sans armes, sans humanistes mondains, au grand cœur de pierre qui dans ce système d’inversion devient celui mis en exergue, celui qui devient l’exemple !

L’enfant, lui, souhaite un jardin où chacun pourrait semer une fleur douce pour tous, pour une fraternité, une solidarité universelle.
Mais, la pandémie ne fait rien cesser, et les marchés continuent à vendre la vie que l’on place sur des comptes en banque, dans des actions, dans des parades , des lois, qui ne blessent que les enfants, ceux qui sont l’avenir. Alors même si le présent n’est pas celui de la paix, eux , les enfants demain, ils bâtiront la paix et ils le feront avec les larmes qu’aujourd’hui cette élite bourgeoise, si bien pensante en col blanc, fait couler dans leur cœur.

Emmanuel Macron s’adresse à cette partie de citoyennes et citoyens qui lui est acquise par l’argent et qui ne vit pas de la même manière les épreuves de confinement, couvre-feux, mesures sanitaires absurdes depuis maintenant un an , sans une évolution positive , bien au contraire.
L’ONU précise de manières répétées que les mesures sanitaires ne doivent pas être des outils politiques, des outils servant à brimer la liberté, et que la solidarité est la solution. Une solidarité émane d’un élan citoyen qui est ce lien social essentiel pour qu’une société soit vivable. Ce lien qui nous unit et qui est vital, ce que prouvent les bénévoles et membres d’associations, collectifs humanitaires.
Ces personnes engagées tentent de répondre en premier à l’urgence alimentaire qu’affronte 10 millions de pauvres en France. Une insécurité alimentaire qui fait que des enfants peuvent faire un repas par jour au moment de la cantine scolaire. Ce que signifie la fermeture des écoles : elle met en insécurité alimentaire des familles.
Il y a en France de plus en plus de mères isolées précaires qui assument seules leur famille et qui depuis un an assument courageusement la crise sociale, les mesures sanitaires éprouvant d’autant plus leur quotidien. Il en est de même pour toute une jeunesse subissant une précarité, pour les petits retraités et les personnes, familles vivant cette période difficile sans ressources, sans toit, dans une précarité persistante.
La France est un pays riche qui compte 95 milliardaires, un pays qui est dans le mouvement d’un capitalisme mondialiste, élisant un président qui est dans l’ambition startup . Celles faisant appel aux leveurs de fonds, à l’investissement, l’innovation à hauteur de plusieurs millions pour le moins et qui dans la mouvance des nouvelles technologies, prennent l’IA et Big Data en valeur marchande première. Un monde virtuel qui devient celui réel, celui qui fabrique demain , qui poursuit ses objectifs de profits dans un esprit de compétitivités permanentes qui oppose les uns et les autres, qui mais l’homme en position d’infériorité par rapport aux compétences des outils Big Data permettant de gagner beaucoup plus d’argent par la capacité de la machine d’accélérer toute production à moindre coût.
La culture disparaît en premier par cette conception de nos sociétés. Le langage numérique remplace des métiers d’art et un artisan devient l’inutile face à une machine capable de concevoir en un temps record ce qu’un artiste prend plusieurs heures à faire. La page blanche de notre culture commence là et Emmanuel Macron avance ce programme de la numérisation de la société d’autant plus vite par la fermeture de lieux de culture.
L’art, la culture ne deviennent possibles que par l’outil numérique. La nécessité de se rencontrer, d’aller par la liberté de se déplacer , est aujourd’hui brimée par ces nouveaux 10 km imposés de manière arbitraire , comme le maintien d’un couvre-feu alors que celui-ci ne semble démontrer que son néfaste autant pour la santé physique , que psychologique des personnes que de telles mesures imposent.
C’est un harcèlement quotidien depuis des semaines, depuis un an de mesures en montagnes russes qui auront des conséquences dans nos sociétés en imposant des conditions de vie de plus en plus difficile pour les personnes les plus vulnérables et imposant des traumatismes supplémentaires à des personnes en détresse.
Si nous acceptons cette violence de laisser des personnes sur le côté, alors nous ne pouvons créer un mouvement dont la volonté est de sauver des vies.
La gravité d’une pandémie exige d’être dans la volonté d’une fraternité , d’une solidarité forte capable d’apporter des solutions efficaces à l’hôpital public car nous serons dans cette envie de sauver des vies, dans cette volonté humaine de sauver, de protéger tout être humain.
La vie n’est pas un coût, c’est une invention des hommes portant ce système destructeur qui gouverne aujourd’hui. La vie s’exprime dans son immensité alors qu’une valeur d’argent, de produit a une limite, une limite déterminée par des lois économiques , qui ne signifient par la légalité par principe puisque notre système met des humains en position d’infériorité, donc tout de l’argent est corrompu, et les discours tenant en force ce système économique sont alors issus du mensonge, donc rien ne peut être la légalité dans un système financier. Il sera pervers , mais il ne sera jamais la légalité.
Ce qui est légal est l’égalité, donc ce qui considère que nous sommes tous des humains, les mêmes, égaux. C’est par ce principe de fraternité, de solidarité universelle que l’on peut sauver l’hôpital et faire que des vies soient sauvées . Ainsi les malades Covid et non Covid seront accueillis dans cette générosité qui est le socle et non plus le profit. Ainsi les soignants seront véritablement respectés, écoutés, aimés. Cette solidarité doit être internationale, c’est cela la véritable valeur de notre humanité et cet élément du bouleversement , la pandémie, nous le montre.
Les enfants vivant dans des pays pauvres où les écoles sont fermées depuis un an, où la pauvreté devient l’extrême pauvreté, ce monde divisé où dans les pays riches, il est également une pauvreté, un mal être puissant, des personnes laissées sur le côté, des personnes à la rue en pleine pandémie , et qui sans les efforts des associaions et collectifs, seraient à subir des conditions de vies toujours de plus en plus inhumaines.
Ce sont ces femmes, ces enfants, ces personnes oubliées dressant un camp de fortune place de la République à Paris le 25 mars 2021. Ce sont 400 tentes, et 480 personnes sans-abri, migrants, exilés , qui avec le soutien de Utopia 56 et d’associations humanitaires rappellent qu’il est la Nuit de la solidarité. Ces personnes sans toit, seront mises à l’abri grâce à cette action rendant visible , l’invisible.
Sur cette même place avait lieu le lundi 23 novembre, l’évacuation très violente de près de 500 migrants sans-abri en pleine pandémie de Covid, ce qui souleva une vague d’indignation. Une violence contre ceux en détresse, alors que les politiques décidaient d’un couvre-feu pour ralentir la pandémie, oubliant les Oubliés.
Aujourd’hui, combien d’enfants vivent la pandémie de Covid sans avoir un refuge sûr, pérenne ? Combien d’enfants vivent cette pandémie dans des logements insalubres, petits, inadaptés car l’argent est le moteur de notre système incapabl de concevoir la gratuité, incapable de mettre fin aux discriminations, fortes inagélités, ne pouvant être humain, solidaire et ce sont des millions de personnes qui subissent une solitude alarmante alors que l’être humain vit en fraternité, en communauté, et qu’il est de soutenir si nous voulons que notre monde perdure au-delà du faux, du mensonge que vend l’argent.
Le bonheur est au ciel bleu des yeux heureux d’aimer, d’aimer tous et de souhaiter que les cœurs s’éveillent, que les consciences s’ouvrent à ce jardin pour tous.
Écrire sans attendre le moindre argent en retour, mais bien ce cœur humain.
© Fédora Hélène
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