Po aime en liberté , donner vit aux émotions, à la sincérité, donner la possibilité au corps de s’exprimer par le son des mots en poésie, en musique, le laisser libre réciter sa voix. Dans ce temps où la culture se ferme comme si elle était un danger, se conjuguant d’un coup avec le verbe mourir. Elle qui n’est que vie. Plus rien ne sera comme avant, même si les hommes ne cessent jamais , ne font jamais confiance à l’espérance, cultivent un coeur de pierre et la pandémie de Covid le fait apparaître grandiose par l’économie que notre civilisation place au-dessus de tout, de toute vie. Nous sommes devenus les machines, et l’amour ne se voit dans les cités d’argent, où tout se compte, où tout est violence, où tout est ce mensonge qui construit les hommes violents et cruels donnant leur vie qu’à leurs ivresses.
Ce fou, cette haine que porte ceux agressant une femme, un enfant, jamais las du mal qu’ils font, ne connaissant d’eux-mêmes que leur rage, et tombant après morts par ce néant. C’est ce violeur qui court les rues ,navigue, s’alcoolise bouffé par sa cruauté, ses manipualtions, et qui rend son âme comme il pose sur la table le litron de mauvais vin qu’il boit sans cesse pour oublier dans son long suicide tous les crimes qu’il a commis. Il ne vit pas si fier , ni si vainqueur du mal qu’il fait, violant sa femme enceinte, martyrisant, blessant des vies et toujours dans son morbide, dans sa folie, cette méchanceté consciente , qu’il cultive pour raison de vivre. Pire , il est ce sauvage qui ivre saccage, détruit, prenant plaisir à voir souffrir ses proies et se faisant toujours plus violent quand il lit la peur dans leurs yeux. Son regard de haine fixant ses victimes , et il déambule ivre au bras des bars , pervers à l’ivresse embrassant de force à pleine bouche d’alcool et traînant au comptoir quelques complices errants, agresseurs, médiocres, femmes et hommes , de Lourdes à Avranches, de Bordeaux, du nord au sud, des plages d’Houlgate, et celles aux reflets des larmes sur les longs chemins du Cotentin, où la vague emporte le chagrin des coeurs purs, ceux qu’il frappait, brisait, martyrisait.
Un charbon bleu et un brin de blé pour couronner la rose au jardin , faire ce bouquet de fleurs libres des dunes et d’un sourire, une mère et son enfant, le soir et le soleil leur donnant ce manteau fragile pour consoler le chagrin : une voile liberté.
On entend encore au loin en prenant le chemin de sable, leurs rires et leur joie, vivant dans la mémoire du vent, ce chant invisible et pourtant au frisson léger parcourant le corps, une émotion.
©Fédora Hélène
Plus de 100 000 personnes décédées du Covid rien qu’en France et ce prédateur poursuivit pour viols et violences, entre autres, se balade avec son indifférence glacée ne se souciant absolument pas des enfants , ni de leur mère qu’il a traumatisés, agressés, volés, manipulés et abandonnés, continuant à nourrir sa perversité criminelle. Rien ni personne ne lui pardonnera jamais.
Sauf ces coeurs de pierre qui crachent sur les victimes – Ces noms du hasard , du vide et un prédateur pervers pour les flatter. Le patriarcat tient dans son cercueil toutes les ombres.
©LiberTerra

Le soir et le soleil
Cette photo, ce tableau
Ce mirage, ce bateau
Comment ne pas aimer
Être amoureuse
D’une lumière si merveilleuse
Embrasser la vie , aimer
Sourire à la Terre
Tout oublier des peines
Se perdre sur ma Terre
L’ eau et le sang à mes veines
Sourire au mystère
Naître et puis disparaître
Te rencontrer et m’en aller
Pourquoi ton cœur et moi
La vie file , le soir et le soleil
Tout a disparu, adieu les merveilles
Tes yeux ne me voient plus
Ma voix ne te parle plus
Ni les mots doux , ni les chagrins
Je suis partie sur d’autres chemins
Aujourd’hui, tout de nous est séparé
J’ai tissé une nouvelle histoire
Je ne te donnerai les rêves envolés
Adieu, j’ai dessiné le dernier soir
Aujourd’hui, tout de nous est brisé
J’ai bâti un palais radieux
Je ne te donnerai la clé
Ne reçois que cet adieu
J’ai choisi un nouveau baptême
À l’étoile du paradis pour ma vie
J’ai choisi un nouveau thème
À l’étoile du paradis pour ma vie
Mon corps enlacé au bonheur
À la couronne aux mille fleurs
Tresse sans violence, la paix
Mon corps bercé à la rosée tait
Les souffrances des matins
Se levant à la chaîne cruelle
Des haines mortelles
De ta violence en catin
Qui tue la vie et le paradis
Adieu au prince décharmant
Abandonnant l’amour
À la misère de son âme morte
Sans plus de passion que la folie
Adieu au prince décharmant
Humiliant l’amour
Au son des cris qu’il porte
Sans plus de raison que sa folie
Cette photo, ce tableau
Comment ne pas aimer
Être amoureuse
D’une lumière si merveilleuse
Embrasser la vie , aimer
Cette photo , ce tableau
Les couleurs au bout de mes doigts
Ce mirage, ce bateau
Voguant libre et son mât de bois
Tenant les tempêtes éloignées
Ne cédant jamais, la voile liberté
Me voilà capitaine aux flots
Et vainqueur au féminin
La mer se déchaîne , noie les salauds
La voile liberté se hisse au féminin
Cette photo, ce tableau
Ce mirage, ce bateau
Comment ne pas aimer
Être amoureuse
D’une lumière si merveilleuse
Embrasser la vie , aimer
© Fédora Hélène

©LiberTerra photo
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