
Le virus n’est pas un acte qui se finit, tout comme la pollution qui enregistre 9 millions de morts dans le monde chaque année. Ces deux données sont en valeur exponentionnelle . La Covid a une infinie de variants inconnus se développant partout dans le monde et comme la pollution, notre nourriture peut être touchée, infectuée par le virus. De plus , les séquelles dues au virus peuvent persister pour les malades guéris, comme les conséquences de la pollution persistent. Vouloir arrêter l’un, sans arrêter l’autre pour favoriser une continuité de notre économie, aboutit à l’échec des politiques de santé que nous vivons , à l’échec de la vaccination qui pourrait être si les plus vulnérables ne sont pas pris en comptent par les puissances politques. Devoir faire un tri des patients, tant les systèmes de santé font face à une économie qui a déjà échouée et que pourtant les États poursuivent majoritairement, démontre ce que sera la continuité des politiques économies : non sauver des vies et être don de paix, de justice, mais être la guerre par une continuité d’actes de violences et leurs conséquances.
Plus de 3 millions de morts du Covid à travers le monde
Samedi 17 avril 2021, est annoncé officiellement que plus de 3 millions de personnes sont décédées de la Covid 19 à travers le monde depuis que le virus a été découvert en Chine au mois de décembre 2019. Un chiffre sous-évalué , selon plusieurs spécialistes indiquant que certains États ne font pas preuve de transparence et que d’autres ont des difficultés à établir des statistiques fiables. Les cas de Covid, indiqué vendredi dernier par l’OMS, ont presque doublé chaque semaine dans le monde.
« Un rythme inquiétant » souligne l’OMS qui signifie également une continuité de la progression de la pandémie et des cas de décès. Une pandémie qui demande à chacun de nous d’agir, rappelle le chef de l’OMS lors d’une conférence de presse virtuelle organisée à Genève vendredi dernier. « À l’échelle mondiale, notre message à tous , dans tous les pays, reste le même : nous avons tous un rôle à jouer pour mettre fin à la pandémie ».
Ce rôle à jouer est la solidarité, cette universalité de notre fraternité capable de permettre à notre humanité de se réconcilier en commençant par mettre fin à la pauvreté, aux violences faites aux plus vulnérables – en cessant une économie qui ruine nos espérances, chances de réussite – en cessant une politique de profit, de la surveillance de l’homme par l’homme, ainsi que de suivre un mental de compétitivité, de lui obéir sans prendre conscience qu’il ne fonde que la guerre.
Permettre à notre monde de se bâtir par la solidarité , nous donnera la chance de perdurer
Aujourd’hui, la solidarité internationale subit l’injustice, les défaillances graves que provoquent nos systèmes et toutes les autorités politiques des pays riches ont une responsabilité immédiate. L’histoire leur dira ce qu’ils n’ont pas fait pour unir, soutenir, fonder par l’union, par le partage, par la volonté de mettre fin à la pauvreté.
Le bouleversement est en valeur exponentielle et les millions de morts , sont notre mémoire à tous, notre histoire, nos larmes et celles versées avant même le drame. Celles qui n’ont pas été entendues. Les politiques économiques qui persistent à poursuivre un but cupide pourraient nous mener à abandonner ce qui nous constitue, aimer, et marquer ainsi l’échec de la lutte contre la Covid . Les conséquences des mesures sanitaires ne prenant pas en compte les droits humains, mais servant un autoritarisme politique, des manipulations électoralistes, impactent de manière immédiate la vie de millions de personnes , de jeunes, d’enfants et feront ressentir leurs effets dévastateurs durant des années, autant que les différents déséquilibres révèlent également les conséquences tragiques pour notre avenir.
Le Chef de l’OMS affirme vendredi dernier lors d’une réunion du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) que l’équité en matière de vaccins « était » « Le défi de notre temps », ajoutant que « nous sommes en train d’échouer ». Était, l’ONU marque par ce passé le fait que nous pouvons être face à une situation irrémédiable
Le Dr Tedros indique que sur les 832 millions de doses de vaccin administrées, 82 % sont allées à des pays à revenu élevé ou intermédiaire supérieur, et que seulement 0,2 % ont été envoyées aux pays pauvres. Ce qui signifie que dans les pays riches, une personne sur quatre a reçu un vaccin, alors que dans les pays pauvres, c’ est une chute vertigineuse avec 1 sur 500.
L’Europe au cœur de l’urgence face au drame de la Covid-19
La France franchit la barre des 100 000 cas de décès et l’Europe enregistre une situation grave avec plus d’un million de morts, alerte l’OMS.
Le Directeur du bureau régional de l’OMS en Europe, le Dr Hans Kluge rappelle lors d’une conférence de presse, qu’il y a en Europe plus de « 1,6 millions de nouveaux cas signalés chaque de semaine. Cela représente 9 500 personnes par heure, soit 160 personnes par minute ». L’OMS alerte également sur le fait qu’il est à travers l’Europe le dépassement de la capacité des soins intensifs. Il est également souligné que la France atteint au mois d’avril , les niveaux d’hospitalisation les plus élevés depuis un an.
Au 15 avril, l’OMS enregistre en Europe : 171 millions de doses de vaccins administrées, soit près de 13 % de la population ayant reçu une dose et 6 % qui a terminé la série.
AstraZeneca – Sécurité des vaccins et inquiétude
Des cas de troubles de la coagulation sanguine ont été enregistrés, mais l’OMS estime que cela demeure rare sur les 200 millions de doses administrées. Le Directeur du bureau européen indique que « Pour l’instant, le risque de souffrir de caillots sanguins est beaucoup plus élevé pour une personne atteinte de la Covid-19 que pour une personne ayant pris le vaccin AstraZeneca ».
Solidarité , la priorité
Le dispositif COVAX est conçu pour que les populations vulnérables – migrants, les sans-papiers, les personnes déplacées, ceux qui se trouvent dans des camps, des bidonvilles, campements de fortune, les travailleurs migrants aux failbes revenus, constituent des groupes prioritaires pour recevoir un accès aux vaccins, au cours de la deuxième étape de la vaccination, « lorsqu’il y a suffisamment de vaccin pour 11% à 20% d’une population » précise l’OMS.
Lois économiques en division implacable
Une hiérarchie sociale, économique établit une hiérarchie de soins , ainsi que celle donnant accès à la vaccination. Notre monde impose ce qui est injuste et nombreux pays riches semblent élaborer cette profonde division et penser pouvoir retrouver une force économique en laissant sur le côté plus de la moitié de l’humanité.
Nous pouvons être également choqués par l’enrichissement rapide de quelques milliardaires qui en pleine pandémie, alors que plus de trois milliards de personnes sont confinées, et que les pauvres subissent d’autant plus violemment la misère, la faim, l’absence de soins, que les femmes pauvres subissent une cruauté sans limite en vivant des violences aggravées – des milliards couvrent la Bourse, les actionnaires, milliardaires, ces ennemis de tous les continents faisant de notre humanité une algorithme de fortune.
Le voilà le pire des séparatismes, celui qui a faim , celui qui meurt sans recevoir de soins et celui qui compte l’argent, qui place le pouvoir qui lui est donné sur un sommet toujours plus élevé et le bouleversement rejoint la hauteur de celui-ci en valeur exponentielle bâtissant notre détresse.
Les prix de l’alimentaire, les charges doivent baisser de manière significative, les administrations doivent mettre fin à leurs graves défaillances, à leur machine avançant coûte que coûte, comme la justice doit faire face à ses graves responsabilités ne s’étant pas levée contre l’injustice, les violences de la pauvreté, les violences faites aux femmes et aux enfants et laissant des prédateurs détruire.
Chacun de nous et toutes les larmes, les souffrances fondent ce sol brûlant de chagrin, de colère, notre Terre, et notre civilisation détermine ses limites, dresse ses murs face à nous.
Chacun de nous – on n’ oublie pas ceux morts , les familles endeuillées, les pauvres abandonnés, les femmes victimes de violences, les enfants ayant faim, les pères violents et cruels abandonnants les leurs dans nos sociétés riches qui se parent de prédateurs pour que le système domine et devienne celui inhumain .
En France, Emmanuel Macron a la responsabilité de plus de 10 millions de pauvres qui subissent toutes les violences de l’injustice. Combien de personnes ce soir n’ont pu manger à leur faim, combien subissent une solitude majeure, la peine sur le sol froid des rues, le drame des foyers d’urgence et combien demain ne se lèveront que pour l’argent, le pouvoir, indifférents à tout – combien demain se lèveront pour blesser les plus fragiles, indifférents pour ceux qui tremblent à cause d’eux ?
Notre pays a perdu la clé de la paix, et plus les cœurs de pierre forment l’indifférence, plus le bouleversement placera le chaos en adéquation avec la violence de nos sociétés.
© Fédora Hélène