G7 – 7 milliards de dollars annoncés pour lutter contre la famine

7 milliards de dollars: « Cette initiative est la bienvenue  » souligne le 15 juin le PAM qui rappelle que l’urgence est « d’empêcher la famine et sauver des millions de vies« .

 Le G7 se réunit en 2021 sous l’égide des enjeux qu’affrontent pour la première fois notre humanité, qu’ils soient d’ordre démographique, climatique, des domaines scientifiques luttant aujourd’hui contre la pandémie de Covid, et les épidémies à venir qui pourraient imposer une configuration inédite à nos sociétés et modes de vie, où qu’il soit les nouvelles technologies accompagnant nos sociétés et nous donnant une autre appréhension du monde. Ces enjeux sont directement liés à notre système économique mondialiste gouvernant le monde et porteur des conflits liés aux territoires, à l’énergie, à la conquête des terres agricoles, à la domination culturelle d’une puissance sur les peuples autochtones.

Ces problématiques fondamentales entraînent le bouleversement qu’elles opèrent, dégradant la nature par des activités industrielles, exploitations des ressources naturelles, comme de l’être humain, une crise humanitaire, qui place notre présent dans ce danger de l’humanité contre elle-même.

L’orgueil et la cupidité peuvent faire basculer notre monde dans un long affrontement des pouvoirs, et par une domination du pouvoir donné à l’argent et donnant alors à la liberté une valeur d’achat. La liberté s’achète, comme un enrichissement s’achète, comme un travail s’achète, reniant alors le principe des droits humains, puisque tout prend sa source au cœur d’une puissance financière décidant.

Ce ne sont plus des acquis par les luttes, mais par la consommation de la liberté, de la nature modifiée et domestiquée en fonction des besoins humains. Tout transformer et ne plus laisser une parcelle loin des décisions humaines. Un système qui enlève à chaque fois un peu plus de droit à la nature.

Notre environnement artificiel crée un déséquilibre avec la nature, qui rejette ce corps étranger, la pollution, qui tente de dominer les espaces naturels , ne laissant plus rien hors la portée des hommes.

L’immensité des océans et leur profondeur qui sont un monde dans une monde, créent cette planète en la nôtre, dépendante l’une de l’autre, ainsi que des jumelles. Le fond des océans est ce ciel, cet espace à l’envers, ce monde sous-marin, maintenant son secret, en espérant que nos sociétés n’importunent pas ce monde du silence.

Les conséquences dramatiques des activités économiques des puissances durant des décennies, leur refus d’agir concrètement, efficacement contre la pollution, donc un système économique toxique, ont provoqué une crise humanitaire, la faim. Le monde de la faim, alors que nos sociétés n’ont jamais autant créé de lobbies alimentaires, faisant de la nourriture une manne de profits, mais non plus une manne pour nourrir l’humanité.

Des pays riches regorgeant de produits alimentaires et générant une pauvreté au sein de leur propre pays. Des populations pauvres en constante augmentation, des millions de personnes en insécurité alimentaire partout dans le monde, y compris en France.

Se nourrir est devenu un moyen financier, nous ramenant en arrière au temps des longues famines, des conflits disséminant des populations et abandonnant à la misère nombreuses familles, enfants. Nous revenons aux fortes inégalités séparant notre humanité en riches et pauvres, puisque les gouvernements, et les populations aisées n’ont jamais souhaité se battre contre la pauvreté qui est celle qui leur permet d’être riches !

Plus les pauvres sont pauvres, plus ils sont exploités et plus le riche augmente sa fortune. Un vieux principe de puissance qui dirige notre civilisation jamais lasse de créer ce mensonge destructeur qui fonde notre propre enfer.

2021, est l’alarmante pauvreté devenant extrême et enfermant la vie de 690 millions de personnes souffrant de la faim dans le monde, un chiffre en constante augmentation depuis ces quatre dernières années où les très riches voient leur fortune gravir les sommets des pouvoirs. Un chiffre qui signifie que des êtres humains sont privés de leur liberté, sont en souffrance, sont ces prisonniers de politique générant le chaos.

La pandémie de Covid accélère le pas des fortunés et affaiblit toujours plus celui des opprimés car elle est un révélateur des drames qui accablent notre monde par cette arme, la politique. Ce sont de 82 à 132 millions supplémentaires de personnes qui vivront des crises humanitaires, alerte l’ONU si tout reste en l’état, que notre civilisation demeure le reflet de la violence, des maîtres de l’argent roi. Un bouleversement en valeur exponentielle et le changement climatique sera la crise qui portera la responsabilité des décideurs politiques, d’êtres humains choisissant l’autodestruction et qui pourraient compter sur leurs doigts, près de 600 millions supplémentaires de personnes subissant la faim d’ici 2080, en avenir perdu.

Cela signifie que nos systèmes ruinent la paix pour toute notre humanité et les pays riches seront cet enfer où les cupides paradant aujourd’hui en cercles politiques et élites à la coupe aux vins amères, forment en point final. Une humanité qui va vers sa longue et tragique guerre contre elle-même où décidons-nous de porter la paix, la liberté, l’amour plus haut que tout car ils signifient : vivre !

7 milliards de dollars en chiffre sacré

Pour éviter une « catastrophe généralisée » le Programme alimentaire mondial (PAM) a appelé le 15 juin, les dirigeants du G7 à agir vite ! Lesquels, selon l’ONU, ont pris la mesure de la catastrophe de la faim, de la gravité de la crise humanitaire que nous traversons, lors d’une réunion en sommet le week-end du 12 et 13 juin au Royaume-Uni.

Une famine touchant toujours plus de personnes, et ce sont 34 millions d’êtres humains au bord de la famine dans ce vertigineux des chiffres qui accable nos systèmes politiques et économiques qui continueront à sortir des millions d’argent pour les élections et partis politiques se disant démocratiques et si c’est cela la démocratie, où la couler, redonnons vie à une valeur sûre nous tenant debout parmi les décombres, l’amour.

Des puissants reconnaissant l’urgence humanitaire, selon l’ONU et approuvant un Pacte de prévention de la famine pour répondre à l’urgence, à ce fondamental humain. Dans le cadre de ce Pacte, l’ONU annonce que les 7 puissances riches affirment leur engagement de fournir 7 milliards de dollars d’aide humanitaire et prendre les mesures diplomatiques nécessaires pour « promouvoir l’aide humanitaire », précise l’ONU. « Ces éléments du pacte constituent les exigences minimales qui doivent être mises en œuvre pour sauver des vies », souligne l’ONU sur son site.

7 milliards qui sont une avancée pour les populations en souffrance , mais qui ne sauveront pas d’un désastre imminent si tous ensemble nous ne changeons pas nos habitudes de consommation, d’envie d’achats, de regard politique et si i les populations riches continuent à tourner le dos à la réalité de la pauvreté, de sa violence.

Les manipulations politiques ont une valeur d’autodestruction et la puissance donnée à l’argent leur confère les pouvoirs dans ce délire dont on ne voit l’issue tant la violence traumatise, affaiblit, éprouve le cœur qui ne voit plus que la buée faite de l’eau des larmes.

Rester debout et savoir que ces 7 milliards de dollars ne feront pas tout, ne seront pas un miracle et que les puissants auraient pu depuis des décennies donner les moyens financiers pour sortir notre humanité de ce fardeau de la pauvreté.

Ce sont les plus pauvres qui donnent aux pauvres

Avez-vous déjà eu votre frigo presque vide et pris de ce presque pour donner à celui qui l’avait complètement vide ? Cette générosité nous rend riche, ce partage nous rend meilleur, il est cette chance de voir les chemins de paix et de les prendre pour tracer sa route. Ce chemin fait aussi des douleurs qui provoquent la faim, et l’ONU alerte sur le fait que quand l’aide humanitaire manque, il est de prendre aux pauvres pour donner aux plus pauvres. C’est ainsi que les rations alimentaires sont réduites pour les populations vulnérables pour pouvoir donner au plus grand nombre. L’ONU souligne au cours d’un de ses articles que « l’agence humanitaire onusienne prend, dans certains cas, la nourriture de ceux qui ont faim pour la donner à ceux qui sont affamés ».

Les populations pauvres du Soudan du Sud et du Yémen ont vécu, début 2021, le rationnement de l’aide alimentaire. Au Burkina Faso, l’absence de moyens financiers a contraint le PAM de réduire l’aide alimentaire de près de 50 % pour 1, 4 million de personnes durant ces 6 premiers mois de 2021.  À Madagascar, seules des populations souffrent d’une famine de niveau IPC5 – la phase la plus élevée signifiant une insécurité alimentaire aiguë et qu’il est moins 30 % d’enfants souffrant de famine aiguë, une détresse qui peut entraîner la mort – reçoivent des rations complètes et pour ceux souffrant d’une famine de niveau IPC4, ce qui est insoutenable au 21ème siècle, ils ont vu l’aide alimentaire attribuée être réduite de moitié, alerte l’ONU.

 Il est également les problématiques fondamentales de l’acheminement de l’aide alimentaire et malgré toute la volonté du PAM de graves difficultés se font jour comme dans le nord du Mozambique et en Afghanistan. Une aide alimentaire qui ne peut parvenir aux populations fragiles de la région du Sahel central, du Nigéria, de l’Éthiopie, de la RDC et du Soudan du Sud, alerte l’ONU.

L’ONU rappelle que dans la région du Tigré, il se trouve 350 000 personnes subissant une famine catastrophique et qu’il est des groupes armés bloquant l’aide alimentaire. Le PAM souhaite que tous les obstacles soient levés pour permettre les opérations apportant l’aide humanitaire de parvenir aux populations en grande détresse.

L’argent en dominateur

L’aide humanitaire est possible par les moyens financiers donnés au PAM, ainsi qu’à l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les deux organismes  ont demandé en mars dernier 5,5 milliards de dollars pour mener des actions efficaces et concrètes pour éviter une famine généralisée. Une somme représentant 40% du leur budget opérationnel annuel. Aujourd’hui le manque de fonds ne permet pas de lutter contre l’installation de la famine en drame au Yémen, au Soudan du Sud, au Burkina Faso, à Madagascar, ainsi que dans la région du Tigré en Éthiopie.

Pour les six prochains mois, le PAM a besoin de 4,5 milliards de dollars pour agir contre la faim et que notre monde ne soit pas cette tragédie perpétuelle causant la mort d’innocents souffrant de la faim. L’engagement premier du développement durable est : Zéro faim. Un objectif qui risque de ne pas voir le jour si nos systèmes entravent en permanence les véritables progrès de notre humanité visant à bâtir un monde délivré de la cruauté, de la violence économique et politique.

Pour que cela soit possible, chacun de nous est important et peut œuvrer contre l’installation durable de la famine à travers le monde mettant chaque jour la vie en danger. La vie sur tous les territoires car ce qui est capable de mettre en souffrance les plus fragiles, de tuer des vies par la faim, est source de ce qui détruit largement sur toute la terre par la violence, l’absence du respect des droits humains et de la nature.

L’enjeu de l’humanité aujourd’hui, c’est sauver des vies, la vie et sa liberté. 

©Fédora Hélène

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