
La Terre brûle, ce chant résonne dans les têtes et fait les titres en appel, lançant un SOS révélant l’urgence !
Le 17 juin 1992, l’ONU adopte la convention des Nations Unies luttant contre la désertification. Une journée mondiale qui rappelle chaque année la souffrance de la Terre et donc de notre humanité ! Pourtant, notre humanité ne cesse de vouloir cette guerre contre elle-même et répète inlassablement ce qui cause la plus terrible des peines : porter atteinte à la vie, être à cet immobilisme, cette indifférence de mort qui projette notre avenir vers le chaos. Ce chaos qui frappe pas à pas par les famines, les espèces animales et végétales qui disparaissent, par ces chiffres catastrophiques qui sont annoncés au fil des rapports et études, au fil des Forums, décisions politiques comptant par le pouvoir de l’argent, des taxations, de l’impôt, des investissements, profits et PIB, en termes de marché, d’emplois, quand la Terre lance un seul cri : Je veux vivre !

Cet appel que la voix des femmes élève s’unissant à la souffrance de notre Terre en subissant elles aussi dans leur chair les marques d’un monde de violences, d’une pandémie de souffrances, une blessure profonde à l’égard de la vie qu’un monde brutal cultivant le patriarcat, cette autodestruction du corps de la vie, la Terre et nous êtres humains !
Un seul corps, une unité parfaite que nous refusons pensant pouvoir établir une autre dimension, une domestication de la nature, en tyrans ces hommes forment l’orgueil qu’ils puisent à la sommes des profits qu’ils engendrent, un grenier rempli de la paille de leurs actes cupides, narcissiques faisant de la Terre leur terrain de jeux, sans respect de ce qui permet à leur propre vive d’exister, à leurs propres poumons de respirer, à leur propre cœur de vivre !
Amasser des richesses, constituer des fortunes pour ne donner en héritage que cela à notre humanité, et des pierres au désert à leurs propres enfants, héritiers fortunés de la misère du monde, la seule chose qu’ils possèdent réellement !
Les famines, la faim couvrent notre humanité et l’ONU rappelle qu’il est plus de la moitié des êtres humains qui sont en insécurité alimentaire, cette moitié de nous-même privée également d’accès à l’eau potable.
Où est notre progrès à conquérir l’espace dans notre imaginaire, de créer une robotique intelligente, des humains augmentés, une ingénierie nucléaire et militaire, de planter nos drapeaux hors sol de notre planète, de l’ériger sur d’autres territoires de l’univers, alors que nous regardons notre Terre s’enflammer, mettre l’échéance à zéro et réinitialiser l’équation parfaite qui permet à la vie de perdurer, d’être sereine et libre, d’être l’exact équilibre sans que nous intervenions.
Ne pas intervenir, ne pas être maître, est ce que l’homme ne supporte peut-être pas ! La Terre sait se générer, l’intervention humaine est l’illusion de notre puissance. La seule chose que nous pouvons faire est de cesser une industrialisation de la vie, d’en faire une marchandise de profits traversant tous les océans et semant la panique, le trouble, une pollution extrême ne laissant plus passer la lumière, l’air, ne laissant plus l’eau être cette source permettant à la Terre de puiser ses forces.
Un monde dans un monde, l’océan est ce mystère de vie, ce soleil à l’envers et du fond de ses ténèbres, la vie se révèle. Il n’est aucun désert que le nôtre, l’ombre pesant sur le verbe aimer, sur ce qui empêche une économie nouvelle de naître.
Il faut partager, concevoir la gratuité, changer profondément nos croyances en un monde politique cerné par la puissance militaire, des armes, cet implacable qui domine et nous prend tout souffle de réconciliation possible.
L’homme ne croit pas ce qu’il voit, car il ne sait plus ressentir la nature, il ne sait plus lui faire confiance, il sait la modifier, la contraindre pour servir ses désirs , mais il ne sait comprendre ses limites, l’infini de la liberté, remet en cause la souffrance de la Terre, comme il remet en cause la souffrance des femmes et des enfants qu’il violente !
Cette conscience qui se fait l’absente ne peut qu’élaborer une justice absente, l’écocide non reconnu, les éléments vivants limités à l’arbitraire de nos définitions, de nos connaissances qui ne peuvent être que l’illusion, le faux se renversant en une seconde, l’incompréhension du verbe sauver et comprendre que l’on ne répare pas la vie !
On ne répare pas les dégâts causés par les crises humanitaires, la révolution climatique provoquée par nos activités économiques, ce vol constant des ressources de la Terre en toute impunité, cette puissance à détruire qui se fait un mur immobile attendant que s’inscrive le mot chaos en fin !
Les peuples ne devraient pas attendre les décideurs politiques, cet autoritarisme administratif, ce qui n’existe que dans le mental humain, mais qui n’est que de poussière, de sable et former sans attendre une économie de partage, de gratuité, faire reculer le pouvoir de l’argent en refusant d’être une vie en survie à crédit au bon vouloir des banques, de l’oppression de la dette qui n’est que la révélation de l’absurde !
Les peuples enfermés dans un endoctrinement lourd, attachés aux richesses matérielles, aux manipulations, aux discours politiques qui depuis près de 30 ans, n’ont laissé en acte que l’aggravation de la pauvreté, des douleurs et peines de la Terre et de notre humanité.
Une justice en maître possédant le pouvoir de décider de la vie ou de la mort, ce sort défunt avant que le jour nouveau puisse espérer dominer, toute notre civilisation s’est bâtie sur un chemin décidant de la mort, alors qu’elle aurait dû décider de la vie, la respecter en établissant la justice en don de paix et non de pouvoir politique, d’un homme sur un autre et en résultat ces chaînes permanentes qui se font les veines de notre société.
La violence en valeur exponentielle, celle qu’on ne contrôle déjà plus car elle attaque le fondement de la vie, la liberté !
Nous sommes toujours la civilisation de César qui se récite dans les religions et qui forme l’épine au-dessus de nos têtes, suspendant notre avenir au-dessus du vide, des querelles, conflits, totalitarismes, préjugés violents, destruction des cultures des peuples autochtones, aggravation des violences faites aux femmes et le fascisme se glisse, prend un nom, une forme, s’embourgeoise par le pouvoir donné à l’argent, s’habille de velours pour assassiner la paix !
Notre pauvreté est celle de savoir qu’aujourd’hui un enfant meurt de faim, que les milliards annoncés et émanant de cette économie qui cause le désastre, sera en don pour réaliser les objectifs du développement durable, quand la Terre crie non, tu as tué un enfant, sa vie ne lui sera pas rendue, les larmes de sa mère ne seront jamais éteintes, seront toujours ce torrent d’eau salée brûlant les yeux, et qu’il est d’agir fortement pour la paix, pour demander pardon à tous ceux subissant la pauvreté, ceux ne pouvant boire chaque matin en toute sécurité, ne pouvant nourrir leurs enfants , ne pouvant mettre leur main la paume levée vers le ciel pour arrêter les bombes des folies politiques !

La Terre brûle ! Laisse-la respirer !
La Terre est la vie ! Elle la porte ! Il suffit de la laisser se reposer, elle est capable de se générer. Il faut absolument stopper une industrialisation novice, les toxiques, une exploitation destructrice des ressources naturelles et ce n’est pas la conception du tout électrique qui arrêtera le bouleversement actuel ! Cela créera simplement une autre pollution ! Il faut accepter de ne plus consommer sans mesure, sans respect ! Puis, que la déforestation soit avec des engins électriques ou autres, cela sera toujours l’accélération du bouleversement actuel.
Selon l’UNCCD, la désertification est la dégradation des sols sur les territoires semi-arides et arides. Une économie impitoyable fragilise gravement les sols, appauvrit également la qualité des ressources alimentaires, et laisse sans défense près de 4 milliards d’hectares de terres émergées, soit 1/3 de la surface de la Terre, ainsi qu’ 1/5ème de la population mondiale être en grande vulnérabilité face à la révolution climatique qui impose une sécheresse qui s’accélère année après année ! L’UNCCD qui alerte sur le fait que 30 % du territoire des États-Unis est touché par la désertification. Celle-ci impacte directement la vie, et une estimation établit qu’il y a au moins 280 000 personnes qui sont mortes des conséquences de la sécheresse entre 1990 et 2000 !
Une révolution climatique qui atteint un point culminant actuellement et qui est en valeur exponentielle. Ce n’est pas le bouleversement planétaire qui va reculer, c’est nous, notre humanité si nous ne voulons pas croire, comprendre que la Terre pleure la vie menacée et celles déjà disparues. Comment pouvons-nous faire comme si de rien n’était, être dans l’immobilisme, penser à toujours accumuler des richesses et laisser des pierres sur un sol désertique à nos enfants, aux générations futures ?
Une économie destructrice – la banque mondiale a évalué que l’impact économique du bouleversement climatique provoque un manque à gagner dans les régions touchées par la désertification de 42 milliards de dollars, alors que le coût annuel pour la lutte contre la désertification ne coûte que 24 milliards. Dans l’absurde de l’argent , il n’y aura jamais la solution et toutes ces années passées ont prouvé que le mental bloqué par les volontés de profits, de calculs de PIB ne provoque que notre perte !
Il était également établi qu’entre 1997 et 2020, 60 millions de personnes vivant sur les territoires de l’Afrique sub-saharienne seraient contraintes de migrer vers l’Europe et le Maghreb pour fuir les famines, la pauvreté engendrées par la dégradation des sols, par un climat imposant sa loi et ses conséquences pour toute notre humanité. La paix menacée, la pandémie de Covid-19 révèle une pandémie de violences qui sévit depuis des décennies pendant que les pays riches constituaient leur enrichissement en appauvrissant les populations vulnérables, ainsi que leur propre population. Mais, nous continuons à accepter les lobbies en valeur de création d’emplois dans la machinerie capitaliste – quand la Terre , elle, attend que nos efforts soient faits pour protéger la nature, protéger les populations en grande vulnérabilité, les sauver de la violence que nos systèmes commandent en puissance incontestable !
Les tendances mondiales du HCR établissent qu’en 2020, 82,4 millions de personnes étaient déracinées à travers le monde. Nous serons tous appelés à être déracinés si nous ne veillons pas sur la paix, si nous ne voulons pas élaborer une nouvelle économie fondée sur la partage et le sens de gratuité, comme notre vie l’est ! Notre naissance est gratuite, c’est notre arrivée au monde comme notre mort le sera. L’espace que nous peuplons durant notre existence doit posséder la même valeur si nous voulons un équilibre, une réalité, un sens à notre vie. Nous partageons le même sol, la famine pourrait être pour l’humanité soit le chiffre entier nous menant à celui établissant zéro, toute notre humanité souffrant d’un manque d’eau, de la faim et des maladies en conséquence. Ce n’est pas la planète Mars qui va nous sauver, c’est nous-mêmes si nous acceptons , si nous disons oui à la vie, si nous sommes ce consentement. C’est aujourd’hui et non demain que nous devons faire le choix de vivre.
Les lobbies alimentaires n’ont jamais autant produit, été aussi puissants et les famines s’accélèrent, deviennent extrêmement graves !

En 2021, 47 millions supplémentaires de femmes vivent dans la pauvreté, 6 000 enfants pourraient chaque jour mourir de faim, selon le PAM. Il faut établir la gratuité, une économie de partage ! Tracer le chemin de la paix qui sera cette source laissant l’eau libre et le feu s’éteindre !
Amazonie, Australie, Afghanistan, Éthiopie, Yémen, Madagascar, Russie, France, Canada, Inde et sur d’autres territoires, la sécheresse s’aggrave de manière alarmante ! Chacun d’entre nous compte, doit faire partir des décisions pour la paix, des choix majeurs pour notre avenir commun !
En France, il est primordial que les positions fascistes, les discriminations, le racisme, le patriarcat cessent car ils émanent d’un mental prédateur nocif aussi bien pour notre humanité, que pour la nature !
Nous sommes un unique et même corps, nous sommes un élément vivant de la Terre ! Puis, la cupidité, l’orgueil, les profits, posséder le pouvoir, nous n’avons plus de temps pour ses stupidités, faisons le choix de l’universalité de la paix !
© Fédora Hélène
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