Le jour du dépassement mondial est le 29 juillet 2021 – J+1  Notre société demeure immobile

Le jour du dépassement – Une montre sans temps pour l’humanité

Ce jour est établi par le Global Footprint Network – organisation internationale fondée en 2003 et fixant le jour du dépassement écologique qui correspond à celui où les ressources de la Terre nécessaires à notre survie ont été totalement exploitées.

Ce jour est en 2021 en avance de trois semaines par rapport à l’année 2020 où les différents confinements luttant contre la pandémie de Covid-19 ont ralenti les activités industrielles et l’exploitation des ressources naturelles.

2021 – L’économie mondiale est relancée et marque une augmentation de + 6,6 % de notre empreinte carbone et une diminution de 0,5 % des capacités d’un des poumons de la Terre, les forêts. Celles-ci sont en souffrance à cause notamment de la déforestation et ne peuvent plus établir un équilibre entre la production de ressources naturelles et ses capacités à réduire les toxiques tels que le dioxyde de carbone.

Un jour du dépassement passant inaperçu tant la consommation dans les pays riches ne pâtit pas de la destruction de l’équilibre de notre planète, de celui de la biodiversité par l’exploitation continuelle et sans limite des ressources naturelles.

Le 29 juillet, dans les pays riches,  tout à chacun a pu consommer de manière normale sans subir de restrictions et même si d’alarmantes inondations se produisent sur différents continents , comme la sécheresse s’impose dans diverses régions du monde depuis plus de 3 années consécutives dans certains pays comme en Afghanistan, au Yémen, et que la révolution climatique que nous nommons également crise climatique,  impacte activement des populations vulnérables comme il est à Madagascar, au Soudan et provoque des famines et des déplacements importants de populations fragilisées, nous constatons que les pays riches ne diminuent pas leur consommation quotidienne exploitant les ressources de la Terre.

Ce qui signifie que notre humanité vit de manière artificielle et qu’il est accepté pour que cette possibilité puisse perdurer qu’il soit l’appauvrissement de populations qui ne consomment pas, mais subissent des restrictions économiques majeures chaque jour de l’année. Il est particulièrement cruel dans un système qui impose l’argent comme étant un pouvoir, et le moyen d’acheter la liberté, que des décideurs politiques laissent des personnes être démunies, vivre la pauvreté et l’extrême pauvreté. C’est tout simplement leur interdire l’accès aux libertés, à la possibilité d’être libres. Une liberté essentielle qui constitue la vie sur Terre, une liberté en souffrance car contrôlée par les défis politiques, une idéologie d’enrichissement économique qui placent comme secondaire le bien-être de la nature et donc de l’humain.

Un système corrompu où les jeux de cartes sont trichés, où les pauvres le demeurent souvent durant toute leur vie, surtout quand il est les traumatismes imposés par la violence de la pauvreté subie dès l’enfance. Ainsi les mesures d’aides ne donnent les moyens que de survivre et non d’être libre, de pouvoir construire un futur par la générosité des droits humains offrant les possibilités de devenir autonome et de pouvoir réaliser ses rêves.

Cette liberté perdue pour la nature qui alors est en souffrance et génère un bouleversement climatique qui mettra de la même manière notre humanité en souffrance en dégradant considérablement les conditions de vie des plus vulnérables. Les populations riches pensant échapper à ce calvaire car possédant l’argent en pouvoir – elles se trompent car un tel système prédateur provoque des violences qui impactent toute notre humanité. Les champs de cultures qui ne produisent plus ne font pas la différence entre riches et pauvres comme un virus ne le fait pas. Il est alors conçu par les systèmes politiques adhérant à un capitalisme totalitaire de garantir en premier les richesses pour augmenter le pouvoir de l’idéologie de l’enrichissement. Elle consiste à acquérir le maximum de bien, car la possession fait la puissance surtout lorsqu’elle s’étend sur d’autres territoires.

Une colonisation économique perdure et met des populations sons le joug d’une puissance prête à tout pour conquérir l’Olympe de la mondialisation qui pour la première fois dans l’humanité prend un essor inédit, une aubaine d’enrichissement, la conquête de l’espace.  

Les voyages touristiques spatiaux sont en train d’être conçus, comme les programmes militaires conçoivent la possession de l’espace, qui aurait pu être respecté et découvert que par une solidarité scientifique internationale ne voulant qu’apprendre et transmettre à notre humanité le savoir de notre environnement dans toutes ses dimensions et celles au-delà de la surface de notre Terre.

Une quête de la vie recherchée dans l’univers :  les réponses concernant la naissance de la vie sur Terre, mais également celle qui constitue l’espace qui nous entoure et qui forme une multitude d’univers. La recherche de l’infini, cet infini que nous croyons pouvoir maîtriser sur terre en consommant de manière illimitée, jusqu’à créer l’artificiel des ressources, donc de la liberté.

Cet infini qui nous perd, que des milliardaires s’approprient et les résultats sont visibles chaque jour et démontrent que les ressources naturelles dans leur infinie générosité peuvent répondre aux besoins fondamentaux de notre humanité si notre civilisation axe son progrès sur le partage, sur la compréhension de recevoir, car avant de pouvoir donner, l’humain reçoit tout. Puis, il est le fait que nous devons transmettre aux générations futures non pas la somme des biens matériels acquis et que l’on nomme héritage, mais l’héritage de la liberté par nos capacités à protéger la nature, les plus vulnérables pour qu’une harmonie soit réelle et existante.

La liberté n’émane pas de ce qui la met en danger, c’est pourquoi le système est compris comme étant autodestructeur, suicidaire

Nous ne pouvons pas attendre d’un système qui met des millions d’êtres humains dont un état de grande vulnérabilité par les souffrances des crises humanitaires et climatiques, par le non-respect des droits humains, qu’il construise un futur meilleur, un monde en paix et donc un avenir possible pour tous.

Les plans de relance économique dans un système capitaliste totalitaire et qui ne peut être autrement car il veut s’imposer au monde, à chaque être humain, pourraient être dévastateurs pour la nature et notre humanité. Il existe des alternatives économiques et le Global Footprint Network est une équipe de scientifiques mentionnant qu’ils aiment le « plein air » et qu’ils travaillent avec plus de 70 organismes œuvrant pour établir les possibilités d’une économie ne blessant ni la Terre ni notre humanité.

Mais, et ce mais se pose, les alternatives économiques ne rapportent pas forcément des profits avantageux et nous constatons la puissance des lobbies, et le fait que nombreux décideurs politiques prônent un capitalisme vert qui va tout arranger. On sauve l’océan victime de pollution, du vacarme contre la liberté par une économie qui l’a détruit.

Le maintien sous l’emprise, c’est un système prédateur qui nuit à la liberté, qui promet un mariage heureux à sa victime. Comme si le système avait ce pouvoir de vie et de mort sur la nature et qu’elle ne pouvait être autonome, indépendante du système, et qu’elle ne pouvait retrouver un équilibre sans lui. Attachée à une pierre la conduisant au fond de l’eau, ce fond infini, mais la nature n’a pas besoin de l’humain pour se générer. Il suffit de la laisser libre, de cesser de polluer et elle reconstitue seule un équilibre donnant une place libre à la vie. L’homme accompagne en veillant et la nature nous offre toute son abondante générosité. C’est elle qui cultive, et non l’être humain. 

Le capitalisme vert, c’est comme l’avion à pédale, ça n’existe pas ! 

Ce n’est pas de savoir avec quelle énergie « propre » on va continuer à user jusqu’à la corde des ressources de notre planète, en pensant déjà prendre celles se trouvant dans l’espace, comme il pourrait être fait sur la Lune ,où cette volonté de conquérir la planète Mars, il est de savoir comment nous pouvons ensemble mettre en place en économie de partage, qui soit juste, sens de justice et donc un don de paix pour que nous puissions être libres par notre humanité réconciliée, celle n’acceptant pas un système cruel qui pourrait avoir ce triste bilan en 2021 : 6 000 enfants pourraient mourir chaque jour de faim , alerte le PAM, prix Nobel de la paix en 2020. Cette violence de la pauvreté signifie qu’aujourd’hui nous ne sommes pas libres, mais que nous achetons la liberté en fonction de notre pouvoir financier. Une liberté artificielle, éphémère qui nous fait craindre l’avenir.

Nous sommes en survie sur Terre, l’infini ne nous appartient pas, mais nous pouvons le ressentir par la générosité de la liberté, de se sentir en paix et par le verbe aimer. Mais comment ce verbe aimer peut-il vivre pleinement, comment pouvons -nous transmettre cet héritage véritable à nos enfants ?

Il nous est parfois difficile de visionner notre Terre car peu d’entre nous ont la possibilité de voyager et de la rencontrer, comme peu peuvent l’admirer comme Thomas Pesquet le fait. Visualiser pour prendre conscience, il nous suffit de prendre conscience de la pauvreté qui s’aggrave, y compris en France, de prendre conscience des oiseaux qui se font rares, des abeilles qui nous alertent –  nous voyons que nous sommes tous liés à la nature, issus d’elle.

En septembre, tous vont s’affairer à gagner de l’argent, à subir les dettes engendrées par le financement Covid pour les pays riches, à donner tout le temps de leur vie à cet artificiel de l’économie. Puis, en 2022, nous retrouverons le jour du dépassement par cette montre sans temps à laquelle se heurte nos systèmes politiques et économiques. Nous perdons du temps et nous devrions accepter de consommer uniquement ce dont on a besoin et établir des alternatives économiques échappant à la logique capitaliste qui explique la nouvelle justice sociale comme Macron le fait. Et en 2021, il y a plus de 10 millions de pauvres en France ! Il ne peut porter les responsabilités de ses prédécesseurs , dit-il, ceux qui lui ont permis par ce système de devenir Président de la République ! Emmanuel Macron, est par sa mémoire, sa culture, son pouvoir lié à une économie qui abîme et qu’il ne peut nier. S’il était cohérent, il quitterait sa fonction pour être un parmi les autres à vouloir un avenir meilleur, et à bâtir la liberté.

La réduction des impôts vantée par le gouvernement, n’est pas l’abolition d’un système, mais sa continuité et il contribue à l’augmentation des richesses pour les plus riches. La personne démunie le reste et on va lui parler de capital formation pour qu’elle soit un outil de la machine qui soit utile. Les politiques ont fabriqué ce qui est utile et ce qui est inutile, c’est ainsi que l’université est brimée et que de nombreux jeunes n’ont pas la possibilité de faire leurs choix, donc d’être autonomes et d’avoir le droit au bien-être, qui est un droit humain par la réalisation de leurs rêves, par tout ce qu’ils peuvent créer et que la société recevra en bienfaits.  

Le savoir n’est pas utile, il est libre ! 

L’université transmet un savoir, elle n’est pas là pour être utile à un capitalisme prédateur, elle est là pour transmettre la connaissance, la liberté de savoir dans le principe de recevoir, pas dans celui d’un enrichissement financier brutal et qui ne correspond pas à notre humanité. Les différents savoir comme l’écriture n’ont pas été conçus dans un but d’enrichissement financier, mais de connaissance, de savoir, ce qui est humain et que nous possédons tous en nous. Ce pouvoir est tel qu’il a été interdit aux plus pauvres et que le savoir est devenu un pouvoir réservé aux dominants.

Ce qui est toujours et les enfants issus de classes aisées ne fréquentent pas les mêmes écoles que ceux des quartiers pauvres comme les quartiers pauvres ne sont entretenus de la même manière que ceux riches et il en va de même pour les contrôles de police n’ayant pas lieu dans les immeubles bourgeois des beaux quartiers. Pourtant, la délinquance y est présente, d’autant que l’argent y est dominant.

Ce système profondément injuste règne et les discours politiques de pouvoir seront sincères quand ils ôteront le mot pouvoir, valorisant la paix que par un enrichissement toujours plus vertigineux et provoquant une chute toute aussi vertigineuse.

Le Jour du dépassement, c’est cela :

C’est la souffrance des malades du Covid-19 qui n’ont pu recevoir de soins comme cela se passe actuellement en Algérie où les soignants témoignent de morts évitables s’il y avait eu de l’oxygène. Il y a aussi  des patients allongés à même le sol dans les services de l’hôpital et les médecins voyant mourir des patients sous leurs yeux sans rien pouvoir faire. L’Inde, la Tunisie, la Roumanie, les pays d’Afrique –  où l’ONU a alerté de l’augmentation de + de 40 % des décès par suite du Covid au cours de la semaine finissant le 11 juillet, par rapport aux semaines précédentes, selon l’OMS –  tous ces pays, ceux pauvres comme l’Ukraine, ceux subissant de graves crises humanitaires tels que le Yémen, Madagascar, le Soudan  savent que la solution : c’est la solidarité, cette valeur de partage et non d’enrichissement si nous voulons espérer sauver des vies.  

L’Ouganda particulièrement frappé par la pandémie de Covid enregistrait entre mars et juin 2021 une hausse de 2 800 % de nouveaux cas et il était un manque d’oxygène pour porter secours aux malades. L’UNICEF signifiant, « la disponibilité de l’oxygène en Ouganda devient une situation de vie ou de mort ».

En RDC, la situation est tout aussi « décourageante » a alerté l’UNICEF dont le porte-parole, James Elder, a signalé selon l’ONU le 25 juin 2021, la situation catastrophique pour les enfants dans certains pays africains affrontant alors la 3ème vague, lesquels subissent la « perte des parents et des grands-parents qui s’occupent de tant d’enfants ».

Les enfants orphelins à cause des conflits, des déplacements, des épidémies évitables, à cause du manque d’oxygène, de structures de santé, de l’absence hier et aujourd’hui d’une politique de santé par la solidarité internationale donnant un sens à notre humanité, un sens réel. Une économie, des décideurs politiques, des systèmes  financiers provoquant le jour du dépassement, provoquent cet échec pour notre humanité dans un présent où les pays riches possèdent, où notre humanité possède, elle, un savoir capable de sauver des vies, et celles et ceux œuvrant pour sauver des vies. Cette conscience est là, éveillée.  

Que nous est-il important de posséder ?

Les épidémies qui sévissent dans les pays pauvres sont majoritairement évitables et ce sont des enfants qui meurent faute de vaccins contre la rougeole, faute d’eau propre, d’infrastructures évitant les épidémies de choléra que subit notamment la RDC.

Nous sommes au 21ème siècle et nous possédons un savoir scientifique et technologique sans précédent, et pourtant des millions d’enfants à travers le monde sont en grande souffrance,  meurent de faim, de maladies évitables comme des malades décèdent du Covid faute d’oxygène. Puis, quand il est des prédateurs en France commettant des violences sur des enfants, des femmes , notre système et culture patriarcale restent à leur perversité, et ce sont des vies qui sont détruites, ce qui est également évitable, comme notre pays ne peut accepter qu’il soit des personnes démunies en grande vulnérabilité, des migrants sur les routes, abandonnés et ne recevant aucun soin , que par celles et ceux œuvrant pour les droits humains, les associations et collectifs qui donnent leur énergie pour sauver des vies.

Nous savons qui sauve des vies: les artisans de paix, les semeuses et semeurs d’espérance. La justice véritable est ce don de paix et elle reçoit une liberté véritable. Nous sommes bien dans le fait de recevoir qui prime et qui conçoit une économie de partage donnant le droit de vivre à toutes et tous.

Quel sacrifice faut-il faire celui d’un enrichissement cupide ou celui de la paix, celui d’un avenir serein ? Il existe des possibilités, une chance extraordinaire et par la connaissance, le savoir qui est n’est jamais inutile que l’on se transmet des uns aux autres, nous pouvons établir une société équitable qui aime le « plein air », le respect des droits humains car ils signifient tous, le droit à l’égalité et à un héritage de liberté.

Un pays qui accueille, protège ceux vulnérables, qui n’accepte pas la cruauté martyrisant les plus fragiles, est cette espérance de bâtir un avenir meilleur, serein. Que veulent les enfants, quelle planète veulent-ils ? Quelle planète voulons-nous pour nous, pour notre vie ?

Puis, une société qui divise en premier les enfants en riches et pauvres en faisant de belles promesses à ceux pauvres et garantissant ses promesses à ceux riches, ne peut faire en sorte que notre monde perdure. Un bouleversement est actif et la pandémie de Covid-19 en est le révélateur. Plus rien ne sera comme avant et au niveau mondial. Pour qu’il ne soit pas des millions de morts par la pollution, par les épidémies évitables, les famines, les déplacements contraints, les catastrophes naturelles s’aggravant, un manque de terres cultivables car malades par les effets de la pollution, des sécheresses, nous devons établir la résilience, la valeur de partage.

Il serait presque de penser à établir un Conseil de la résilience, plus que l’élection pour élire un-e décideur politique tant nous avons besoin de sortir de l’enfermement du pouvoir politique, financier, des lobbies et milliardaires.

Il y a un enfant qui ne comprend pas pourquoi il est seul, pourquoi il a faim, pourquoi il ne peut pas aller à l’école, pourquoi sa mère cache ces larmes  lui brûlant le visage, pourquoi alors qu’il n’est qu’un ciel, qu’une Terre pour tous, il n’est pas le droit de vivre pour tous !

Ce pourquoi, c’est nous, c’est nous tous qui devons donner une réponse à cet enfant, celle d’un sourire à la vie, la chance par nos actes de lui donner la possibilité de recevoir la liberté pour vivre.  

Voici ce que signifie le jour du dépassement. 

© Fédora Hélène

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