Biodiversité – Une réunion pré-Cop place la protection de la nature en priorité et demande aux gouvernements des initiatives « audacieuses »

La réunion de pré-Cop organisée par la Colombie s’est déroulée lundi 31 août en présence de nombreux responsables d’organismes et de banques multilatérales, ainsi qu’en la présence de plusieurs décideurs politiques, dirigeants mondiaux et ministres. Il a été également la présence de représentants de peuples autochtones, comme celle de femmes, de jeunes représentant les générations engagées pour réaliser un avenir respectueux de la nature et des droits humains dans cette volonté de symbiose entre l’humain et la nature.

Ne plus séparer l’un de l’autre pour trouver un équilibre permettant un monde plus serein, « plus juste, plus sain et plus durable » tel que le souligne l’ONU qui soulève la nécessité de prendre des mesures audacieuses pour protéger la biodiversité avant que ne soient prises les directives mondiales lors de la COP-15 qui se déroulera à Kunming en Chine en 2022.

Une pré-Cop optant pour que les efforts soient concentrés sur les modes de consommation et de production durables, l’application de nouveaux fonctionnements devenant les nouvelles branches de l’industrie et de l’économie impliquées dans la mise en œuvre des processus visant l’objectif zéro carbone en étapes de 2030 à 2050.

Les différentes personnalités présentes ont été invitées à se rassembler autour d’une solidarité internationale pour sauver la biodiversité en danger en partageant des initiatives, actions et alliances. Une mobilisation pour la protection de la biodiversité avec la participation de dirigeants de différentes coalitions en soutien pour protéger durablement la biodiversité, telles que la Haute Ambition Coalition, la Global Ocean Alliance et le Leaders Pledge for Nature.

Une volonté de rétablir un équilibre pour 2030 qui exige que tous, chacun d’entre nous, prennent des initiatives pour protéger la nature, des actions réalisant des alternatives économiques qui ne se basent pas sur une quête de profits, mais sur ce qui permet à notre monde de perdurer, de transmettre aux générations futures la richesse du vivant, la générosité de la nature, qui n’attend que le respect de son droit à la liberté.

L’intervention de l’humain doit être celle de la paix et de laisser la nature faire vivre le vivant, elle sait mieux que nous protéger la vie et ne demande qu’à recevoir la paix dont elle a besoin pour être ce qu’elle renouvelle millénaire après millénaire, une naissance.

C’est un mouvement perpétuel de la vie, ce printemps se concevant à chaque saison sur la totalité de la planète et que la cupidité, une économie suicidaire mettent toujours en péril comme si notre propre vie était possible sans la Terre et que nous pouvions prendre sans conscience toutes les ressources de la Terre, la domestiquer en tous points sans que soient de lourdes conséquences pour la biodiversité et dont l’humanité.

Actuellement un million d’espèces sont menacées d’extinction et ne pourront plus jamais être inscrites dans ce mouvement de renaissance qu’implique la vie sur Terre. Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, rappelle lors de cette conférence ce lundi que « L’avenir de l’humanité dépend de nos efforts collectifs ». Puis, il souligne l’essentiel, « Travaillons ensemble pour maintenir toute vie sur Terre afin que les êtres humains et la nature puissent en bénéficier ».

Un bouleversement planétaire actif qui déclare une crise climatique majeure ne pourra perdre son accélération, que nous vivons actuellement par la pandémie, les crises humanitaires sans précédent telles que celles s’imposant au Yémen, en Éthiopie, en Afghanistan, à Madagascar, au Soudan, en RDC et dans bien d’autres pays avec une aggravation de la pauvreté sur le plan mondial, y compris en France, auxquels s’ajoute une crise climatique – sans que soit mis fin à une économie suicidaire.

Des conflits augmentent l’urgence à agir et les prévisions de déplacements forcés de populations vulnérables en 2021 ont doublé par rapport à celles initiales pour atteindre 80 millions de personnes déplacées à travers le monde.

Des chiffres en valeur exponentielle qui se démontrent avec la crise en Afghanistan. Ce sont 18 millions d’Afghans dont 10 millions d’enfants qui ont un besoin urgent d’aide humanitaire et leurs territoires qui subissent la sécheresse depuis plusieurs années consécutives.

Le drame de l’arrivée des talibans est dans ce mouvement que nos systèmes infligent et qui ne permettent pas de protéger la paix ni pour notre humanité ni pour la nature. Nous sommes ensemble sur cette Terre, la nature et nous et nous ne pouvons pas vivre sans elle quelles que soient les performances de notre technologie, et la puissance de l’énergie nucléaire appelée à être celle dominante et miniaturisée. Ce sont les microréacteurs qui pourraient être disponibles d’ici 5 ans.

L’énergie verte est nucléaire, c’est le nouvel enjeu économique influençant nos sociétés économiques et politiques

Des sociétés dominantes car riches et possédant l’énergie ne peuvent pas ignorer que cela porte atteinte à la liberté des peuples autochtones qui ont besoin de leurs territoires libérés et respectés. C’est l’Alliance des Gardiens de la Terre mère que forment les peuples autochtones et qui a été établie pour protéger la nature en osmose avec notre humanité.

Le Chef de l’ONU soulignant lundi 30 août lors de la pré-Cop que les gouvernements doivent réorienter et de manière urgente « les subventions perverses qui détruisent les sols sains, polluent notre eau et vident les océans de leurs poissons vers celles qui incitent à des actions visant à soutenir la nature ».

Il est primordial de reconnaître les territoires des peuples autochtones si nous souhaitons avant tout protéger notre monde et donner un futur serein à nos enfants. Les espaces libres garantissent une protection naturelle où la nature peut exprimer sa liberté et il est nécessaire que les gouvernements prennent l’initiative de non seulement garantir des espaces de plus en plus importants libérés des activités économiques, urbaines, ainsi que de donner le droit à la nature d’être présente dans nos villes.

L’homme n’est pas de béton, et la conception des villes s’éloignent toujours de ce qui garantit le bien être et donc notre survie. Les personnes ressentent le besoin de se ressourcer au contact de la nature, car nous faisons tout simplement partie d’elle et qu’il est insensé de se couper d’elle par une urbanisation excluante et envahissante.

Les quartiers dits écologiques par l’artificiel du numérique et des profits qu’ils représentent, ne porteront pas les fruits d’un avenir heureux, solidaire et inclusif. Les jardins, potagers partagés au cœur des villes par une volonté de partage, d’établir la gratuité comme valeur fondamentale pour le respect des droits humains, des objectifs du développement durable, dont celui premier : Pas de pauvreté, s’inscrivent dans des actions mettant en œuvre la protection de la biodiversité.

Les différentes créations d’ateliers artisanaux peuvent être comme dans le domaine du textile qui est un des secteurs les plus polluants. La conception d’échanges, de vêtements d’occasion, sont ce qui est possible et doit être également pour que les populations vulnérables puissent être autonomes et non dépendantes de lobbies donnant des salaires de misère et qu’il soit également anéanti les systèmes d’exploitation imposant aux plus fragiles des conditions de vie inhumaines et le travail des enfants.

Plus juste pour la Terre, plus juste pour notre humanité pour enclencher un mouvement respectant le sens de renaissance qu’est celui de la nature

Une nature éprouvée et  le Chef de l’ONU alerte,  « À mesure que les être humains et le bétail empiètent davantage sur les habitats sauvages, nous courons le risque de déclencher de nouvelles pandémies terrifiantes ».

Le cycle de l’eau étant en déséquilibre, les inondations, tempêtes et ouragans importants et dévastateurs pourront devenir la normalité et laisser des sols meurtris pour plusieurs années, ce qui ne pourra pas offrir à nos sociétés ce qui leur est nécessaire en ressources alimentaires pour survivre. Ce qui serait également pour les populations isolées et subissant une extrême pauvreté, le risque récurrent d’épidémies évitables pouvant devenir des pandémies ainsi que le souligne le Chef de l’ONU. Il est alors la nécessité de devoir se nourrir pour les populations en détresse en ayant recours à la chasse d’animaux sauvages augmentant le risque de maladies graves comme l’absence d’eau potable provoque des épidémies de choléra.

Comment pouvons-nous concevoir que nous sommes en paix car un pays riche, alors que celle-ci est gravement menacée  tant l’extrême pauvreté que vivent des populations vulnérables sont issues de fonctionnements qui mettent en péril la paix et la liberté ? 

L’espérance doit être la gagnante et les jeunes, les femmes, ainsi que les organisateurs et invités à cette pré-Cop sont cette envie d’espoir, d’être optimiste et de gagner la protection de la biodiversité, la protection des plus vulnérables . Ce qui est bon pour la Terre, est bon pour nous et en prenant soin d’elle , nous prendrons soin de nous. C’est  le chemin de la paix  pour notre humanité, pour protéger ceux fragiles – que leurs droits humains fondamentaux soient respectés. Alors, la nature le sera.

© Fédora Hélène 

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