
Po aime en liberté
Je ne voulais
Je ne voulais pas
Écrire à l’encre des peurs
Des mots de douleurs
Une phrase en pleurs
Je ne voulais pas
Je préfère le sourire
Celui ravissant de la vie
Cette rose épanouie
Ces jours où la douceur
Teinte de belles couleurs
Le ciel azur aux chants du bonheur
Je ne voulais pas verser la tristesse
Sur la paix venant en un printemps
Faire renaître les bons moments
Les secondes qui comptent plus
Que des années de chagrin
Celles qui tuent si lentement l’espoir
Je ne voulais pas les drames si noirs
S’en va alors la poussière des chemins
Pour ne laisser que les fleurs libres
Resplendir au milieu des champs de blé
Je ne voulais que l’amour
Pour tresser dans mes cheveux
Un ruban de soie et de rosée
Cette perle en transparence
À mes yeux d’enfant, à l’innocence
Qui se plaît à chanter demain
Et, la vie libre pose dans cet écrin
Tous ces secrets des avenirs incertains
Quand les rêves s’évadent des nuits
Et s’endort dans le berceau imaginé
L’amour, mon enfant, ce voile blanc
Flottant dans l’air du temps
Passe et je cours après la vague
La pièce se couvre d’étoiles
Il était la vie, elle était là
Je ne voulais pas les aiguilles à l’envers
Traçant le sillon où les loups sèment l’enfer
Je ne voulais pas que vienne ce destin
Des mots de douleurs
Une phrase en pleurs
Je ne voulais pour orner ma main
Tenir que le beau, c’est beau la vie
Je ne voulais dessiner que ce matin
Que l’espérance, cette envie
©Fédora Hélène
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