Texte libre – En échappée d’ailes et la liberté quitte-t-elle nos sociétés où la paix est en peine ?

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@liberterradaily

La nature nous montre la beauté de la vie, ce ciel au-dessous des tourments qui devient aussi celui des tempêtes brèves quand les hommes peuvent être en guerre durant des années et semer les famines, crises climatiques et humanitaires.

Aujourd’hui, le gouvernement songe à la surveillance globale de la population, à enfermer la liberté comme nombreuses politiques y songent. À croire qu’ils ne s’arrêtent jamais pour regarder cette aube et cette aurore qui se confondent.

Une police robotique IA a fait son apparition dans des villes comme Singapour et la France courtise l’idée de faire de 2024, année des jeux olympiques en France, la possibilité de faire passer le pays dans une autre dimension qui est la surveillance de l’homme par l’homme par l’outil IA représentant notre intelligence multipliée et ordonnée. L’ordre ce qu’elle ne peut être sauf à devenir cette folie consciente et destructrice qui veut accéder à plus de sécurité pour dominer. Un pouvoir dangereux, et la population criant à toujours plus de sécurité s’enferme elle-même dans sa prison riche et dorée où l’exclusion des plus fragiles sera à cette mesure, démentielle. L’instinct de survie peut faire naître le pire. Il faudra beaucoup de force pour inspirer un mouvement de paix dans une civilisation en crise existentielle en dualité entre violences et paix. 

Nous pensons que l’esprit humain courtise les batailles pour affirmer sa puissance, et les femmes paient le prix de leur vie dans cette guerre que des hommes livrent en rapport de force constant où l’amour est une faiblesse. Un roi prend sa puissance en envoyant des hommes à la mort, en faisant corps avec les champs ruisselant du sang de ses frères portés en ennemi. Ce silence du cœur résonne en oraison funeste. Les mères pleurent leur fils, les femmes aux larmes et il est ce temps où passe à l’eau claire le chant des rivières en fleuve de nos vies avant que le froid passe sur les chemins. Il est cette neige brûlante et radieuse, comme si la nature marquait l’empreinte de notre humanité entre le beau et la souffrance.

À pas de siècles en siècles, nous passons de ces hivers à ces étés où notre histoire peint les ombres de nos âmes en un jour, effacées. Cet éphémère laisse à nos yeux le savoir regarder le bonheur et ne fondre que son or pour former nos cœurs. L’amour en peine se tient si grand près de l’enfant que les violences martyrisent quand il rêve de paix. Et, les mots chantés laissent de glace les hommes de guerre qui au vin se réchauffent – comme l’hiver est dur sur le visage de ceux qui n’aiment pas.

Si le progrès nous tend la main pour ressusciter notre humanité, irons nous chercher ceux disparus entre les mains des bourreaux ? Serons-nous cette chance de consoler les âges passés pour bâtir notre futur sans la peur, les douleurs. Nous sommes constitués d’hier, de nos parents, de nos ancêtres, de ce temps lointain et vivant en nous. Notre ADN ne compte pas le temps que nous avons inventé. La mémoire s’invite pour poser la pierre de notre avenir en ce mouvement de la vie qui ne se rompt pas.

Notre civilisation a ses échecs et hissant les progrès effectués à la force d’aimer ceux disparus. Les ors des richesses politiques ne laissent que quelques noms dans le ciel étoilé de milliards de lueurs, nos traces, être ce soldat inconnu. Nous érigeons des noms de personnalités, de cette importance donnée à quelques-uns comme repère de notre temps que l’on oublie si vite, qui s’efface tant. Nous accrochant à quelques femmes et hommes marquant nos mémoires et qu’en symbole on enterre en hommage national dans cette tradition de conserver à la valeur des siècles notre vie éphémère.

Puis, nous avons toujours en tête ces symboles divins entre le mystère et nous, les questions sans réponses. Les pourquoi juchés en haut des falaises près à se précipiter dans le vide sans avoir reçu  la moindre réponse. On cherche désespérément ce parent à notre humanité orpheline que l’eau et la lumière pour origine, pour sel de nos larmes et l’océan marque nos corps qui ont quitté leur enceinte et ne peuvent s’unir aux éléments nous donnant vie. L’être humain ne crée pas la vie, il la transmet, elle est son unique héritage, la charge qui pèse sur le temps de sa vie. D’une rose, à un arbre, des racines au sel, de l’enfant en bonheur suprême qu’offre la vie, nous assurant d’un avenir.

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L’amour a tracé la ligne de notre monde, aimer le plus fragile, celui que des hommes, que des « pères » n’hésitent pas à détruire et notre monde prend-t-il les couleurs du soleil couchant quand un homme maltraite un enfant, une femme ? Quel est ce rivage qui nourrit les hommes en leur enseignant la haine, la cruauté, ce jeu cruel de tuer la liberté ? La paix avant de s’éteindre : ces hommes auront semé en mémoire la souffrance. Comment peuvent-ils vivre avec ce fardeau sur leur conscience ? Cette indifférence, ce brouillard épais fait le cauchemar de notre humanité.

Notre siècle des profits en fidèle puissance et ces hommes lâches se servant pour arme de guerre du patriarcat tuant des vies, la vie. Et, toute la littérature jusqu’au monde de la presse est formée par cette ligne de violences et d’argent, de pouvoirs aux manipulations politiques pour bouquet final éteignant les lumières de joie de vivre. Elles, s’effondrant en sanglots quand les riches pourraient faire disparaître la faim dans le monde. Cette folie économique et politique et l’enfant pleure de faim, d’eau pure à prendre dans ses mains alliées en cette richesse de la générosité pour recevoir. Coule la source quand nous aurons aboli les puissances politiques, ces États mettant des barbelés dans un ciel de liberté et les murs haut de leur décadence tombent en une nuit de suie sur nos cités florissantes d’argent.

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Que le soleil apporte ses rayons pour dernière prière à travers ces vitraux d’art revenant à leur unité première libérée du poids des religions. Mon corps marchant sur la Terre rouge et d’ocre, mon pas frappant à l’écho des déserts et des fontaines d’espérance, je marche libre au jour se levant sur la Terre, ma mère. Avant que le sable emporte mon sourire vers cet infini de notre univers jouant avec les cordes de cet instrument rappelant une voix au cœur du bonheur restant sur cette Terre. Une fleur et s’émerveille au jardin le regard d’un enfant que je voyais avant qu’il ne quitte l’enfance et demain, je ne pourrais arrêter ce vent filant sur les heures et déplaçant le futur à l’orée de la vie.

Je tiens cette photo et ce sourire, ce nous à la rosée du matin et revient la tendresse de ce doux visage, de ces instants de paix reposant mon âme. De la pointe d’un crayon, je grave ce temps d’une mine de plomb aux reflets du noir quand la nuit s’est éveillée pour moi et me combler à l’ombre légère du trésor de ses rêves. Amoureuse couchée nue entre les draps de coton blanc se dessinent les arabesques des émotions en ce trait de plume sur la page éclairée à la flamme de la liberté.

Je ne compte ses grains de raisin posés sur la table des desserts à l’été finissant quand je m’échappe des bras aimants et enserrant ce fragile de l’amour et puissant, il pose au creux de mon cou un baiser éternel. Il part – ce toujours des chambres endormies où la fenêtre restée entrouverte glisse encore les secrets sur mes lèvres rougies à la chaleur de ce rayon traversant l’ombre des jours. Je pose dans l’invisible comme l’air ce son de notre passage en onde de lumière, il était une vie.

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J’ouvre les yeux soudain sur le futur changeant notre civilisation en une nouvelle qui inverse les pôles et notre étoile du Berger. À Vénus, la reine, les milliards d’années que nous ne soufflerons pas en l’anniversaire de notre humanité. Il est temps de faire jaillir l’espérance comme couleurs de notre monde. De réconcilier les frontières si injustement érigées, avant que l’IA fabrique le langage unique – celui qui nous manque. Et la multitude faisant notre richesse pourrait devenir ce passé –  les langues disparaissant par cet instinct de survie qui ne prend que l’intelligence de maintenir une humanité en rescapée et nombre infime dans un espace qui ne récite plus les arcs-en-ciel quand les milliards de dollars veulent conquérir Mars en sauvetage de notre humanité fuyant une Terre que nous avons appauvrit et l’amour s’éteint.

Des femmes et des hommes fous de haine ont rompu les étincelles d’espoir et qui viendra semer les possibilités d’une renaissance quand la justice est celle qui condamne le pauvre et ceux vulnérables. Quand sourde, la conscience éteinte, elle est sans cesse ce pouvoir de vie et de mort au cœur de notre civilisation.

Il faudrait s’éveiller et accorder une valeur de partage, une valeur de justice au-delà de la violence de celle présente qui détruit sur son passage la paix  qu’elle enferme pour maintenir le pouvoir politique et économique en seul ordre possible. Cette justice des pouvoirs politiques et religieux qui a abandonné tant d’enfants, tant de femmes en souffrance et pourtant tout continue dans le labyrinthe de ces lois ne laissant aucune chance à celle véritable de naître.

La justice pourrait être faite par ces mains modelant la matière mettant fin à la pauvreté, sortant des ordres qui saccagent la nature et ceux vulnérables. La justice ne se lève pas pour protéger l’eau, comment pourrait-elle sauver la vie quand elle la précipite au cœur du péril en ne servant que ses intérêts ancestraux ?

La justice est une des pires institutions civiles tant elle a abandonné la paix et on ne compte pas les milliers de personnes fragiles qu’elle n’a jamais souhaité protéger depuis des décennies. Comment un homme peut-il ne pas voir la beauté de la naissance de son enfant, puis le maltraiter, comme il maltraite sa mère ? La preuve de ces actes cruels est constituée en le verbe aimer, et la justice ne peut le concevoir puisqu’elle n’est pas issue de lui. Elle aura besoin d’éveiller la mémoire traumatique des victimes de violences pour prononcer ce qu’elle croit être juste alors qu’elle-même a mis un être humain en souffrance pour alimenter son système administratif en élément de preuve, alors qu’il suffisait de voir la paix en l’humanité des victimes pour définir une reconnaissance et des réparations. L’ordre établi protège les hommes malveillants faisant partis de ce qui s’oppose à la paix et par cela les lois seront ce langage des manipulations, de la perversité ignorante là de la paix universelle qu’elle devrait vouloir conquérir. La peine de mort abrogée, mais non le système qui l’avait rendue possible. Ont changé les verdicts et non les lois. Ainsi la justice est toujours trahie et impose des souffrances quand elle devrait apaiser. Perdue en son propre labyrinthe, elle abandonne l’innocence, la force du témoignage, et reprend l’assaut de ces pouvoirs mettant en peine la vérité. Une société qui laisse faire les barbares ne peut marcher vers la paix.

Viens un orage de lumière pour balayer les peines et apaiser, reconnaître les enfants pleurant dans cette solitude de nos sociétés normées en tout point, devenant l’ordre implacable et mathématique. La froideur court nos rues et la paix nous appelle un soir au soleil couchant. Tout est si merveilleux quand on ouvre les yeux. 

©Fédora Hélène

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