
Pendant que les systèmes financiers promettent des sommes vertigineuses en milliards de dollars et d’euros pour régler la crise climatique que leur système a aggravé, la pauvreté avance irrémédiablement et plonge notre monde dans cette souffrance incommensurable qui prend l’être et la nature en lien indéfectible avec notre humanité.
Ce lundi, une étude faite par le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, évaluant l’insécurité alimentaire, établit la gravité de la famine dans le monde en valeur exponentielle suivant le mouvement du bouleversement qui s’est révélé au grand jour lors de la déclaration de la pandémie de Covid.
Un déséquilibre s’impose et interagit avec tous les éléments essentiels constituant notre société
Une équation parfaite, celle pensée par notre Terre, l’univers qui nous entoure, et les éléments essentiels à notre survie sont en train de basculer dans un déséquilibre grave par la pollution que les cupidités, orgueil, valeurs d’enrichissement ont provoqué. Une pollution accélérant une crise climatique sans précédent et changeant irrémédiablement le visage de notre monde. Malgré ce constat, les alertes faites par les scientifiques, une économie destructrice perdure. Elle prend jusqu’au souffle de la vie quand un enfant meurt de faim, et les pouvoirs économiques et politiques continuent à s’enrichir, à servir des intérêts commerciaux contraire au bien commun, en ayant pour soutien des décideurs politiques issus de ce capitalisme destructeur qui promet être le sauveur par les sommes versées face au désastre. Cette folie ne cessant tant l’homme appartient aux richesses qu’il a créées. Ce ne sont pas ceux qui achètent leur liberté avec de l’argent qui souffrent des conséquences de leurs actes économiques et politiques, mais les plus vulnérables qui en subissent les conséquences.
Notre humanité est au bord du gouffre et non uniquement comme certains pourraient le penser, les populations frappées par la misère quand la famine dans le monde atteint des sommets très préoccupants comme en cette année 2021.
Ce sont plus de 45 millions de personnes qui risquent de sombrer dans les vertiges de la faim, basculant comme ce gouffre de la pauvreté. La famine est la conséquence des engagements de nos sociétés pour qu’elles puissent garantir nos richesses. Nos pays riches ne portent pas la justice, ne portent pas la paix plus que tout. Les pouvoirs font les princes des différents régimes politiques, comme ils ont nommé ceux religieux et certains tiennent plus à ce qu’ils ont inventé pour former une civilisation guerrière et marchande, qu’à notre humanité, notre Terre.
Le pouvoir devient supérieur à la vie et dans cette conception : vivre ne devient que l’outil rendant possible la continuité des pouvoirs en armée des États qui ne sont pas consacrés à l’anéantissement de la pauvreté. Pourtant, rien ne sera possible à réaliser si la justice n’est pas rendue à sa véritable définition, l’équilibre par la paix.
Les profits s’alignent de nouveau devant le nouveau commerce qu’ils ont fait de l’écologie alors qu’il est de libérer la paix de ces conflits persistants à travers le monde, de la crise climatique qui évolue rapidement, des conséquences des mesures sanitaires prises pour lutter contre la Covid, impactant les plus vulnérables pendant que les plus riches étaient majoritairement à faire fortune, à augmenter leur gain à la mesure où la famine atteint ce même sommet vertigineux que leur fortune.
Plus de 45 millions de personnes en insécurité alimentaire grave, la pauvreté s’installant sur tous les continents, y compris en Europe et la machine de l économie continue dans ce dramatique suicidaire à augmenter les prix de l’alimentaire, à augmenter le prix du carburant, des moyens de chauffage, les charges multiples des plus vulnérables, – sans conscience de l’humain, de la vie, du véritable sens de justice. Une justice véritable ne se définit pas par la perversité des lois, mais au clair des langages du cœur, d’aimer , d’exprimer cette sensibilité humaine qui ressent la vie, qui porte les souffrances des plus vulnérables, par cette invisible du verbe aimer qui lorsqu’il disparaît , laisse le néant de nos fondations apparaître puisque puisant sa puissance au gouffre de la pauvreté, la guerre de la faim.
Priver un être humain de nourriture alors que les puissances politiques lâcheront des milliards pour des conceptions numériques en outil militaire et de surveillance magistrale de la population, en arme nucléaire et indépendante, en Saint Graal de l’énergie nucléaire qui promet elle aussi à l’ombre des investissements financiers , à l’opaque des structures de l’énergie, bâtir ce monde puissant où notre humanité veut devenir une civilisation interplanétaire qui devra mettre en avant les performances de la robotique IA, de la puissance augmentée, pendant que notre planète pleure déjà ces printemps qui ne feront pas chanter les oiseaux libres, qui ne verront pas les enfants heureux tant la faim étend son linceul dans l’indifférence des production et consommation rythmant chaque seconde de notre vie.
Abattre la vie, nous le savons possible, mais abattre l’argent, nous répondons que c’est impossible. Sauver des enfants de la faim, les pouvoirs ne l’évoquent pas dans leur programme politique, mais ils promettent l’extension de startups numériques en valeur quantique quand celle-ci coule à pic dans l’absurde si elle ne s’est pas voir la valeur de la vie, son infinie liberté, l’immensité de sa générosité, cette lumière qui nous donne la conscience du temps et qui fait de chaque jour ce possible quand la Terre nous donnes toutes les ressources pour vivre.
Plus de 45 millions supplémentaires de personnes ayant faim, quand les femmes sont en première ligne à subir la pauvreté et que l’année 2021 a annoncé plus de 47 millions supplémentaires de femmes souffrant de la pauvreté.
Un nombre en cessant de s’aggraver et l’Afghanistan enregistre une aggravation considérable de la crise humanitaire qui frappe sa population. Selon l’étude publiée ce lundi, plus de 3 millions supplémentaires de personnes souffrent de la faim en Afghanistan. Ce sont alors plus de 24 millions de personnes dépendantes de l’aide humanitaire pour survivre et cela alors que l’hiver s’annonce.
L’étude alerte également concernant l’ aggravation de la pauvreté en Somalie, à Haïti, en Éthiopie, en Angola, au Kenya et au Burundi, évaluée entre 60 000 et 240 000 personnes.
Cette même année 2021, annonce l’aggravation de la faim aiguë dans le monde qui passe de 27 millions de personnes en 2019, à 42 millions de personnes dès le début de l’année.
« Des dizaines de millions de personnes sont au bord du gouffre. Les conflits, le changement climatique et la Covid-19 ont augmenté le nombre de personnes en situation de famine aiguë » a alerté le Directeur du PAM, David Beasley.
Guerre de la faim – Des enfants vendus par leur famille pour survivre
En Afghanistan, au Tigré et au sud de Madagascar, l’étude du PAM souligne que « des familles sont obligées de vendre leurs enfants pour survivre ».
En Afghanistan, une crise climatique imposant plusieurs années de lourdes sécheresses appauvrissant les cultures, les conflits, l’effondrement économique – cette association émanant des échecs des pays riches, de l’Occident, des milliardaires – sèment une crise humanitaire san précédent précipitant 24 millions de personnes dans la tragédie de la faim aiguë, dont 8,7 millions de personnes sont en situation d’urgence.
De la même manière, l’Éthiopie subit une aggravation de sa situation, enregistrant jusqu’à 7 millions de personnes dans le nord du pays qui sont confrontées à la faim aiguë.
Madagascar est éprouvée par les conséquences de la crise climatique impactant les récoltes, les lieux d’habitation, et la faim sévère a déjà impacté la vie, la santé de plus de 1,3 millions de personnes, dont plus de 500 000 personnes en urgence vitale – IPC 4 ou pire, alerte l’ONU.
Face à ce dramatique constat, le PAM doit toujours répondre à la nécessité d’apporter au plus vulnérables des ressources fondamentales pour survivre. Le Pam alerte sur le fait qu’il est nécessaire de pouvoir investir dans la lutte contre la faim, un don urgent de 69 millions de dollars.
Des investissements financiers primordiaux pour lutter contre la faim sont nécessaires dans ces systèmes imposant l’économie en survie de notre humanité
L’organisme onusien souligne ne pas posséder les moyens financiers pour venir en aide aux personnes se trouvant au sud Soudan frappé par des inondations emportant des villages et laissant des populations vulnérables sans refuge ni ressources.
Le sud Soudan enregistre, précise le PAM, 7,2 millions de personnes subissant une insécurité alimentaire grave – IPC 3, plus de 1,4 million de personnes en situation d’urgence (IPC 4) et plus de 100 000 en extrême urgence : situation catastrophique – IPC 5.
Syrie – Les populations vulnérables subissent également la souffrance de la faim. Démunies, des familles n’ont pas suffisamment de ressources pour assurer les besoins fondamentaux et chaque jour est un combat pour espérer un repas. Ce sont 12 millions de personnes en souffrance alimentaire.
Les populations vulnérables, y compris en Europe subissent une insécurité alimentaire que certains gouvernements de pays riches ne combattent pas par des mesures concrètes, efficaces et urgentes. Les collectifs et associations portent secours à de nombreuses personnes en difficulté et sautant des repas faute de moyens financiers. Différents collectifs expriment leur inquiétude et l’absence de décisions fortes pour lutter contre la pauvreté prises par les gouvernements.
En France, des collectifs constatent le peu d’engagement du gouvernement pour lutter contre l’insécurité alimentaire, la hausse des prix du carburant, des moyens de chauffage et l’accès à un logement sûr au montant du loyer bloqué, quand il devrait être l’instauration de la gratuité pour les besoins humains fondamentaux.
Le monde traverse une guerre de la faim impactant la vie de millions d’enfants, des récoltes en difficultés du fait de la crise climatique et d’une pollution ayant pu appauvrir les sols.
Le Directeur du PAM, souligne que « les prix du carburant augmentent, le prix des produits alimentaires montent en flèche, les fertilisants sont plus chers, tous ces facteurs alimentent une nouvelle crise qui sévit actuellement en Afghanistan, ainsi que les situations d’urgence de longue date comme au Yémen et en Syrie ».
Les investissements financiers doivent répondre aux pénuries provoquées pendant la Covid, aux aides apportées aux populations et à la relance économique, auxquels s’ajoute l’adaptation de nos infrastructures face à la crise climatique. L’enrichissement des milliardaires et les abus de pouvoir de certains gouvernements durant cette période ne font que briser un peu plus la confiance des peuples. Les corruptions, évasions fiscales, compromissions pour satisfaire des intérêts politiques ne font qu’accentuer les fortes inégalités, une injustice qui aujourd’hui nous montre les dégâts qu’elle provoque.
Le PAM souligne que les investissements à faire pour lutter contre la famine dans le monde s’élèvent à 7 milliards de dollars. Une hausse par rapport au chiffre de 6,6 milliards de dollars, précédemment annoncé en début d’année.
Le PAM a en 2021, souligne l’ONU, accompli la plus grande mission de toute son histoire en venant en aide à 139 millions de personnes dans 85 pays différents.
Il est essentiel de mettre fin à la violence de la pauvreté, à la guerre de la faim qui brise des familles, des femmes, des enfants, des hommes qui voient leur vie fracturée, profondément blessée et mise en danger par les conflits, le manque d’engagements forts de la part des gouvernements, pendant que des membres et bénévoles humanitaires font tout leur possible pour sauver des vies.
La COP 26 risque de perdre tout son sens si les décideurs politiques ne s’appliquent pas à lutter contre leur propre pouvoir qui met en péril l’équilibre de la justice, une ressource vitale pour notre humanité.
© Fédora Hélène
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