30 ème anniversaire de l’initiative Orange Le Monde – ONU Femmes présente auprès de celles appelées les Survivantes

Cette année 2021 fête le 30ème anniversaire de la campagne des 16 jours d’activisme pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Des actions auxquelles prend part la société civile et qui ont été lancées en 1991 par le Centre for Women’s Global Leadership.

En France, des décideurs politiques ont pendant des décennies rendu invisibles ces actions essentielles pour lutter contre la violence, l’injustice et pour établir la paix.  Les droits des femmes sont ceux les plus violés au niveau mondial, a souligné le Chef de l’ONU.

Orange Le Monde

Les 16 jours d’actions s’ouvrent le 25 novembre avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes. 16 jours d’actions pour Oranger Le Monde et mettre fin dès maintenant à la violence faite aux femmes. Cette volonté de rompre définitivement avec le patriarcat qui assomme la paix, la vie de millions de femmes et d’enfants à travers le monde, est établie dans le cadre de la campagne « Tous UNIS » du Secrétaire général des Nations Unies.

Un but vertueux si nécessaire en cette période de bouleversement mettant les plus vulnérables en souffrance.  Une période où les violences contre les femmes sont en augmentation, alerte ONU Femmes. Les crises interagissent entre elles par ce lien commun du bouleversement. Des crises d’ordre climatique, humanitaire, sanitaire, des conflits aggravant la pauvreté et mettant en péril la sécurité, la vie des plus vulnérables et ce sont les femmes qui se trouvent en première ligne à affronter seules les violences au front de l’extrême pauvreté et subissant ce mouvement destructeur ne pouvant signer la paix nécessaire à notre survie à tous.

« La violence à l’égard des femmes est une véritable crise mondiale qui se repaît des autres crises. Les conflits, les catastrophes naturelles liées au changement climatique, l’insécurité alimentaire et les violations des droits humains contribuent tous au sentiment de danger que ressentent les femmes et les filles dans leur quotidien, même dans leur propre foyer, quartier ou communauté. La pandémie de Covid-19, qui a imposé des périodes d’isolement et de distanciation physique, a ouvert la porte à une pandémie à l’ombre parallèle de violence à l’égard des femmes et des filles, car celles-ci se retrouvent souvent confinées avec leur agresseur. Nos nouvelles données soulignent l’urgence de déployer des efforts concertés en vue d’y mettre un terme » a déclaré la Directrice exécutive d’ONU Femmes Sima Bahous.

Nouveau rapport de l’ONU alerte sur l’augmentation des violences faites aux femmes

Un nouveau rapport publié par l’ONU Femmes démontre l’impact de la pandémie de Covid-19 sur la sécurité des femmes durant la pandémie. Des conséquences majeures sur le bien être mental et émotionnel, alerte le rapport.

Un isolement aussi  instauré par la violence économique qui était avant la pandémie pour les plus vulnérables et que vivent de nombreuses femmes victimes de prédateurs qui élaborent des stratégies isolant leurs victimes, la coupant de tout lien social et souvent familial. Un système économique excluant et mettant d’autant plus en danger des femmes vulnérables victimes de ces tyrans domestiques qui jouent avec la violence des systèmes pour augmenter leur emprise et la violence qu’ils exercent à l’égard de femmes. Les prédateurs sexuels agissant de même en exerçant des pressions sur leurs victimes en se servant de l’ordre patriarcal, de l’omerta comme outil d’impunité et d’emprise.

Le nouveau rapport a été établi par des données provenant de 13 pays et montre que près d’une femme sur deux a indiqué qu’elle-même ou une femme qu’elle connaît avait subi une forme de violence depuis le début de la pandémie de Covid-19.  Des femmes victimes qui ont été aussi 1,3 fois plus susceptibles de faire état d’un stress mental ou émotionnel accru par rapport aux autres femmes.

L’absence d’empathie en France notamment à l’égard de femmes victimes, par une justice cultivant un système d’impunité, a révélé par notamment le #DoublePeine, les conséquences d’absence de justice en don de paix et respectueuse des Déclarations et Conventions internationales luttant pour mettre fin aux violences faites aux femmes. Une justice qui en plus n’a pas tenu compte dans de nombreux cas de la pandémie aggravant la situation de vulnérabilité et de précarité de femmes victimes de prédateurs.

Ce sont des plaintes en souffrance en France et des hommes violents jamais face à leurs actes. La justice devrait être évaluée sur la gravité et le nombre de femmes subissant un stress mental ou émotionnel après avoir déposé plainte et par le cheminement inadapté pris pour traiter les plaintes, protéger les femmes victimes. En exemple, il est inconcevable qu’un prédateur ayant menacé de mort sa conjointe avec un couteau ne soit pas amené à répondre de ses actes plus de deux ans après une plainte. Des plaintes, procédures qui dans un tel système préjudiciable aux plus vulnérables font subir aux femmes victimes une attente insupportable, traumatisante. Une justice capable de briser la vie d’une victime doit se remettre en question de toute urgence.

D’autre part, le rapport révèle que près de 1 femme sur 4 se sent moins en sécurité chez elle et explique que les pressions d’elles subissent de la part de leur partenaire ont augmenté depuis le début de la pandémie.

 Le rapport démontre également l’angoisse ressentie d’être chez soi, ce qu’impose un agresseur ne laissant plus de refuge à sa conjointe : 21 % des femmes évoquant ce sentiment fort d’insécurité expliquent subir des maltraitances physiques. 21 % déclarent être maltraitées par d’autres membres de leur famille ou que d’autres femmes dans leur foyer ont été maltraitées (19 %). À l’extérieur de chez elles, 40 % des femmes expliquent se sentir moins en sécurité depuis le début de la pandémie et d’autant plus la nuit. De plus, environ 3 femmes sur 5 rapportent que le harcèlement sexuel dans les lieux publics s’est empiré depuis la pandémie.

Cela met également en lumière l’analyse exprimant que les politiques de profits, une économie excluante provoque un stress socio-économique par la pression financière, l’emploi, l’insécurité alimentaire, l’impossibilité de se reposer pleinement, et peuvent provoquer des relations familiales conflictuelles qui impactent le bien-être général des femmes.

« Le fléau de la violence à l’égard des femmes n’est pas une réalité inéluctable. S’ils sont appropriés, les programmes et les politiques finissent par porter leurs fruits. Cela doit passer par des stratégies à long terme complètes qui s’attaquent aux causes profondes de la violence, protègent les droits des femmes et des filles et promeuvent des mouvements de défense des droits des femmes qui sont forts et autonomes. Le changement est possible, et le temps est venu de redoubler d’efforts afin qu’ensemble, nous soyons en mesure d’éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles d’ici 2030 » a souligné le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

Les politiques économiques imposant une pression sur les plus précaires, sur les chômeurs, mettront par évidence des femmes vulnérables toujours plus en danger et ne prenant pas en considération les facteurs humains d’épuisement physique et mental. L’ONU souligne l’importance d’écouter les survivantes de violences, de prendre en compte les traumatismes subis et la force déployée pour survivre quand un agresseur est ce preneur d’otage menaçant quotidiennement sa victime. La difficulté de trouver un logement et imposant des situations précaires en foyer ou autres hébergements d’urgence, doit être résolu pour que les femmes victimes de violences puissent retrouver une sécurité, une pérennité et sérénité de vie. En France, il est pour de nombreuses femmes l’impossibilité de se reconstruire du fait de facteurs socio-économiques sur traumatisant que des politiques de profits amplifient.

@liberterradaily

Il sera de respecter la Coalition d’action consacrée à la lutte contre la violence basée sur le genre et établie lors du Forum Génération Égalité en juillet dernier à Paris où Emmanuel Macron a déclaré « Je suis féministe ». Le premier objectif de la Coalition est que 550 millions de femmes et de filles supplémentaires vivront dans des pays où les lois et les politiques interdisent toutes formes de violence basée sur le genre. En sachant qu’un rapport de l’ONU et de l’OMS établit que 641 millions de femmes sont victimes de violences sexuelles commises par leur partenaire intime et qu’il est des pays laissant des prédateurs impunis alors que les femmes ont eu le courage de témoigner. 

La justice française prend là encore un carton rouge quand après des années de procédures éprouvantes et coûteuses pour les victimes, il est en 2019, 1 % des prédateurs condamnés et qu’il est une augmentation des violences sexuelles en France de 15 % en 2021. De plus, #BalanceTonBar a récemment démontré l’ampleur des violences sexuelles faites aux femmes qui expliquent ne pas être entendues, ni respectées.

L’ONU Femmes alerte qu’il est au niveau mondial, y compris en Europe, un viol toutes les 7 minutes. En France, il y a 94 000 viols ou tentatives de viols par an. L’ONU Femmes souligne que peu de femmes portent plainte. Les gouvernements et la justice doivent démontrer aux femmes victimes qu’elles peuvent avoir confiance en la justice et que leur sécurité est garantie. Il y a la violence de l’agresseur et celle de la justice.  Rien n’est épargné aux femmes pour mettre leur vie à terre – L’ONU Femmes appelle avec juste raison les femmes victimes de prédateurs, les Survivantes. 

©️ Fédora Hélène

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