France  – À l’hiver glacé du culte patriarcal : 109 féminicides au 14 décembre


Pouvons-nous croire un jour voir en France une justice qui met en son cœur les femmes et les enfants victimes d’ hommes violents ?

109 féminicides au 14 décembre, selon le Collectif féministe Nous Toutes. Une femme a été poignardée par son compagnon le 11 décembre et lundi 13 décembre une femme a été tuée par son conjoint devant ses enfants.

L’indifférence toujours, cette cruauté lente qui se place dans une culture où il y a peu les féminicides étaient totalement occultés.  Des vies effacées, des mémoires oubliées.  La paix éteinte et plus rien d’elles, ces femmes, ces mères ne transparaît. Leurs enfants et la douleur de leur chagrin qui eux aussi sont effacés.

Il était écrit  à l’enfer patriarcal qu’un homme tuait par amour, comme aujourd’hui les hommes de violences sont toujours  soutenus, protégés, excusés et les grands manipulateurs possèdent cette victoire macabre de détruire une vie. La vie de celle qui les a aimé sincèrement, d’une femme qui a vécu quelque chose de vrai et qu’ils tué, détruit.

Le mensonge qui incarne ces hommes violents est la réussite de cette société se suicidant aux mains des mensonges destructeurs, des narcissismes, des cupidités et des pouvoirs.

Être sincère, humaine, être un être humain vivant et souhaitant réaliser ces rêves n’est pas ce qui est une valeur de vie en France. Ce qui est valorisé est de posséder une puissance, de l’acheter coûte que coûte au prix de détruire des vies s’il le faut et silence .

L’oiseau tombe mort tue par l’ hiver glacé.  On retient la fragilité de l’oiseau succombant face à la puissance hivernal. Un homme de violences est cet infernal hiver ayant la méchanceté pour corps pour habiller sa violence. Il attire à lui les gens le flattant, l’encouragement, ceux tuant l’oiseau une deuxième fois. La France est bercée par cette culture de violences où le plus fragile, le plus fidèle à la renaissance est assassiné.



L’hiver et une femme est morte. Une femme est violée, maltraitée comme cette habitude du froid qui tue et personne ne se révolte . Les féministes parlent à l’hiver, à son mur de glace .

Les hommes de violences sont si fiers de paraître en puissance et leurs mensonges se faire la traîne éternelle de leurs actes, de leur mémoire.  Une femme doit se taire et mourir en silence.

L’oiseau est mort. Il ne chantera plus demain et rien n’arrêtera le brouillard de s’étendre sur nos plaines.

Il n’y a pas une once d’amour dans la haine. Un homme violent n’aime pas et pourtant en France l’on considère qu’un homme qui maltraite sa conjointe, qui traumatise ses enfants, leur fait peur,  qui voient leur mère être maltraitée, en souffrance est un bon père. C’est ainsi que des hommes violents continuent à dominer en chef de famille et prenant la place du parent exemplaire. 

Un discours soutenu par des femmes elles-mêmes comme la justice ne considère par la victime comme importe dans le système, mais la machine. Le système lui-même est une valeur et non l’humain.



Et, on compte encore une fois : Une De Plus dans cet hiver des tristesses qui couvre la France, un pays à la culture des violences et des enfants pleurent leur mère.

Aujourd’hui, un homme peut avoir brisé un être humain, ses propres enfants et leur mère et il sera encensé comme une belle image. 

Il renie sa propre vie, qui il est véritablement, s’incarne dans la peau des mensonges, et demeure sans chance de changement cet homme cruel porté  par sa propre haine, et par celle de celleux qui le trouvent fascinant, alors que la victime en témoignant de sa violence était sa dernière chance de devenir un homme différent et bon.

Il ne croit pas lui-même qu’il pourrait devenir humain et demeure dans ce chaos de détruire une vie, des vies .

Une société malade qui se retrouve avec l’extrême droite en tête tant elle cultive la violence à l’égard des plus vulnérables, de celles et ceux fragiles pensant ainsi être une puissance.

Celles et ceux qui soutiennent un agresseur achètent leur puissance en s’accordant à celle d’un prédateur.  Leur lâcheté devient alors leur courage à protéger celui qui assassine. 

Une femme est morte et ces gens dansent, rient avec des hommes violents sans aucune dignité ni conscience dans leur entre-soi, fausse liberté et méchanceté qu’ils épuisent à la cruauté d’un homme de violences. 

L’oiseau est tombé et un homme de violences regarde ces trois gouttes de sang sur la neige blanche et part errer dans cette folie consciente de la cruauté. Il part satisfait d’avoir meurtri une vie. Il ne ressent rien ni la vie , ni le moindre souffle qui pourrait renaître si d’un coup son cœur s’ ouvrait à la lumière. 

Mais en France, il pourra continuer à tisser le tableau avec le fil noir aux larmes de ceux qu’il a brisé. Il pourra s’habiller fier du manteau des peines. L’indifférence marquera toujours se fronton d’une république monarchiste aux ors des bourgeois où l’égalité et la liberté se sont effondrées à l’hiver laissant la fraternité esseulée. 

Claquent les portes au vent glacé, la France est un pays où il est un nombre important de femmes se moquant des féminicides, et adulant des prédateurs dans une perversité charmant ceux capables de tuer, de violer, de maltraiter la mère de leurs enfants. 

Ce désert d’ amour qui couvre encore et toujours une culture patriarcale en France.  Une belle image à plus d’importance que le vie d’un être humain, une femme. 

Une femme qui fait des dessins de femmes et qui flatte un violeur , c’est aujourd’hui sur  le profil Facebook d’un prédateur.  Une France qui s’est déjà perdue et qui n’a pas envie de trouver la paix .



L’oiseau est mort, ils l’ont tué par leur système d’indifférence, de lâchetés, leurs hypocrisies et demain devrons nous compter Une de plus.

ONU Femmes ne se trompe pas, il faudra 100 ans pour que la culture patriarcale  cède sa place à la liberté.  Pour le moment, elle rapporte de l’argent en inspirant les pouvoirs. Elle est synonyme de domination,  de violence  et elle construit les systèmes politiques où la démocratie est dans le discours, mais non dans la réalité. 

Libération ouvre sa Une sur PPDA car il est une personnalité médiatique, mais cela signifie en rien que la parole des femmes et des enfants victimes et co-victimes d’agresseurs soient entendus, protégés et respectés. 

La machine judiciaire ne change en rien et pour un procès médiatisé, d’ autres passent dans l’ombre et des femmes en situation de sauver leur vie, de légitime défense seront emprisonnées de longues années en France où la justice est une des plus sévères d’ Europe, selon les statistiques carcérales européennes.

En France, on enferme en pensant résoudre la violence et elle est exponentielle, les récidives nombreuses –  31 % de récidives dans les douze mois après une sortie de prison, selon une étude publiée le 29 juillet 2021,  » Mesurer et comprendre les déterminants de la récidive  des sortants de prison ».

Comme on constate également à la lecture de l’étude, qu’il est une population jeune et vulnérable par un niveau d’étude ne permettant pas une autonomisation,  par des addictions, et émanant d’une classe sociale modeste, qui est la plus emprisonnée en France. 

L’éducation scolaire devrait être profondément refondée, comme la santé, ainsi que la justice pour permettre à des jeunes vulnérables de ne pas échouer en prison pour payer l’échec grave d’une culture patriarcale, napoléonienne qui s’impose en France. 

Le patriarcat détruit des vies de manière multidimentionnelle. Ce n’est pas une justice laxiste qui fait que les violences faites aux femmes perdurent et sont en augmentation, c’est une culture de l’hiver, enfermée et ne voulant pas  donner à la paix les moyens de s’épanouir, de vivre .

La tendance est de vouloir une justice toujours plus sévère, toujours plus enfermante par des politiques sécuritaires qui s’inscrivent dans ce goût des manipulations, des pouvoirs et cupidités fort d’une société marchande en système monarchique.

De plus, si la justice existait en valeur de paix, elle ne laisserait pas un être humain souffrir alors que maintes alertes auprès des services de police  ont été, comme elles sont faites par 65 % des femmes victimes d’un prédateur, selon le rapport  2019 de l’inspection générale de la justice. 

Le but d’un prédateur est de détruire une vie, celle d’une femme, d’enfants et toute une culture leur déroule le tapis rouge. De plus, par les réseaux sociaux, des grands manipulateurs comme il a été cité dans LiberTerra se font leur public virtuel  sur Facebook, qui en toute connaissance de cause les encourage dans leur mental destructeur et suicidaire . Celui qui correspond au même mécanisme détruisant la biodiversité, les ressources naturelles sans même le moindre éveil de survie.

Comme le système de la justice française laisse en toute connaissance des hommes détruire des vies. Puis, se pare de défaillances persistantes pour conforter un système d’impunité.

Des femmes ne sont pas tuées, violées, maltraitées par hasard, la culture française à une grave responsabilité. Elle n’est pas si lumineuse qu’elle veut paraître et elle s’entend, s’accorde avec la culture patriarcale sévissant sur tous les continents, ainsi qu’une méchanceté colonialiste persistante qui donne ses voix à l’extrême droite et dont Emmanuel Macron renforce la montée de l’extrême pour assurer sa réélection.  Zemmour fait l’élection d’ Emmanuel Macron dans le culte des manipulations médiatiques. 

La violence fait la puissance et 109 femmes ont été tuées par ces hommes valorisés par la cruauté faisant partie du système ordonnant notre société. 

On peut comprendre la colère de mouvements féministes contre cette France de l’infernal hiver.  Puis, ainsi que l’ONU Femmes le souligne, soutenir, excuser un prédateur porte une grave responsabilité, car ces gens acceptent qu’un homme détruise une vie, tout en restant au chaud sans en subir les conséquences, ni avoir la moindre empathie ne serait-ce que pour les enfants victimes de ce genre d’ hommes violents, ni sensibilité humaine, ni amour de la vie, en réalité.

Comme quoi faire des dessins de femmes « libérées » diffusés sur les réseaux sociaux, de parler d’ humanisme  dans des cercles mondains et sur Facebook, de celui plaçant l’humain supérieur à la nature, à tous éléments de vie et se teintant de vestiges Napoléoniens en supériorité. Oublié les champs semés de morts, les pauvres crevant de faim à l’hiver éternel des campagnes abandonnées. 

Nous sommes si fiers d’ un culte de justice autoritaire  lié  au pouvoir politique et religieux, de culture, de société sous l’emprise d’un empire brillant et usant de la cruauté des hommes pour parfaire sa puissance. Au prix du sang, la culture aurait mieux fait de ne pas exister puisqu’elle  tue pour se grandir.

Quelle est la réalité de cette intelligence et dans la bourgeoisie, il est de bon ton d’ adorer le culte de ces rois et empereurs pour paraître si grands dans un monde qui depuis longtemps dépasse l’histoire pour survivre.

Un grand homme pour Dieu et la légende parcourt les siècles, à défaut d’ aimer,  la société idolâtre et la grandeur de la pierre efface la vie.

Napoléon a été ce bourreau du peuple méprisant les femmes et au 21 ème siècle des femmes au confort de leurs lâchetés s’émerveillent devant des prédateurs et renient tous des femmes et des enfants victimes d’ hommes cruels, cette folie consciente :  la méchanceté de se satisfaire de la violence, de regarder l’oiseau mort à terre et se jurant que l’hiver est grand .

Plus rien n’est véritable, rien ne possède une quelconque sincérité, ni véritable courage d’actes de paix dans ce qui encourage un prédateur en loup. Le néant appelle le néant, comment peut-on être heureux qu’un homme détruise des vies ?

Le patriarcat tue, l’oiseau est mort. Il ne chantera plus, lui devenu la rose fidèle posée sur une tombe, 109 tombes.

©️ Fédora Hélène

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