Ukraine- Ce matin, la guerre !

@liberterradaily

La Russie vient de prendre le contrôle de la centrale nucléaire de Tchernobyl après que les soldats ukrainiens aient mené un combat acharné pour protéger le site nucléaire de peur d’une catastrophe nucléaire similaire à celle se produisant en 1986. Les armes nucéaires, cette énergie de guerre, de triomphe qui maintient notre monde au bord du précipice quand la vie est là, belle et fidèle.

Ce matin, la guerre

La guerre est ce matin où tout est bouleversé, où il est cet orage, cette foudre, cet éclair qui saisit les événements. Le temps ne se mesure plus, la vie devient cette seconde à sauver.

La guerre, le cœur lourd, les adieux au bonheur, ces larmes, les mots qui s’enfuient, ce printemps et pourtant les mimosas sont fleuris et pourtant tout est si sombre. Ces enfants endormis sur une couverture de fortune dans un abri quand les missiles éclatent en des feux sans fête. Plus de rires, plus de ses manèges, plus de ses feux d’artifice qui éclataient aux couleurs de la joie.

Les matins s’en vont et le ciel d’Ukraine prend cet air triste, les bombes et je te revois ma Terre, ma famille au loin dans cette histoire de guerre, de misère. Je revois tes yeux ma grand-mère, leur teinte au bleu pâle et leurs larmes. Ukraine au froid de l’exil, ce frère perdu, et les longs bois au silence de l’hiver. 

Ce matin coule mes larmes et je rejoins les drames des guerres, les blessures, la mémoire des éclats, ces villages meurtris, ces corps blessés, la guerre. Solitude de notre humanité, les puissants sèment la mort restant dans les palais des Républiques, et dignes, nous on s’en va par les chemins trouver cet asile promis.

Protéger les enfants, ces fils, ces frères, ces pères que la guerre ne tuera pas, notre amour jeté en poussière au cris des empires, résiste de toutes ses forces. Tout abandonner, ne prendre que quelques photos, ce châle, les souvenirs en mémoire, et partir. Cette urgence, cette souffrance. Quitter ma Terre, ce jardin, ce printemps, ne laisser de nous que cette onde légère des rires d’hier, le silence nous accompagne. Les mots n’ont plus d’importance, on sauve sa vie, on part, adieu à tout, à ce matin, au réveil à l’aurore teintée du noir des fumées.

Les sirènes résonnent, les attaques commencent, les bombardements emprisonnent la ville, les routes, les maisons et la pierre, les ruines, la mort. Ce visage en sang peint la guerre sur la toile de ton foulard enveloppant tes cheveux. On n’oublie pas, on transmet l’histoire, on rêve d’écrire la fin des armes. Cette nuit, épuisés, tous fermeront les yeux un instant. Ils verront leurs rêves, cet envol de colombes et la paix les consolera doucement, cette main frôlant ma joue, ce sourire, tu donnes le courage de survivre quand l’atroce frappe.

Ce matin, les enfants ne partent pas à l’école, les cours n’ont plus que des dessins à la craie qui ne s’effacent ni sous la pluie, ni sous les pas des soldats, ni sous le souffle des tirs en jeu de prisonniers sous les balles. Il ne reste que ce dessin : un soleil bleu à l’espoir. Ce temps si paisible de jadis, ce parc et ces balançoires s’envolant en papillons libres, ces baisers amoureux à l’ombre de cet arbre, et le massif de roses en cadeau de la vie se glissant en couronne de fleurs.

On vivra ce printemps nouveau à la fin des empires laissant sur le bord de la route ces mères isolées et démunies, ces enfants sans rien, ces personnes âgées qui n’ont plus la force de marcher, ces malades au souffle coupé. La guerre c’est cela, elle brise l’innocence, condamne à mort les victimes.

Et, en France, la misère court aussi dans les rues et la peine, quand les richesses aux banques laissent la suie de l’injustice voiler les rayons de soleil. Si demain la guerre chante à notre porte, les pauvres, les enfants démunis marcheront seuls en fuyant le feu que les puissants auront fait jaillir des larmes, des souffrances qui inondent notre Terre qui a tant besoin de paix, de solidarité, de fraternité.

Mais, ce monde ne pense que par l’argent, et les populations riches ne s’arrêtent jamais quoiqu’il se passe, ils restent insensibles. Une pandémie, une guerre qui s’annonce et ils ne penseront qu’à leur argent jusqu’à creuser les tombes aux cimetières des politiques, des élections perdues entre les haines, les peurs et la machine infernale. Pauvre France qui file son coton de l’indifférence couvrant son cœur d’un épais manteau de pierre.

En quelques heures tout peut basculer, il est urgent d’écouter son cœur, de prendre soin des uns et des autres, de fonder une réconciliation, de cesser une économie destructrice quand les accords de paix sont anéantis, que la paix est déchirée, que des vies humaines sont perdues, que la mort prend la place, que notre Terre nous appelle et que la guerre lui répond : « pas aujourd’hui, ni demain ».

Nous avons besoin de liberté, de donner une chance à la paix de vivre, d’en finir avec des politiques aux arts des manipulations, des rapports de force, d’une géopolitique à la complexité inventée en langage fermé, pendant que des innocents tombent aux champs de ces batailles perdues pour notre humanité.

Des drapeaux en berne et sonne le glas aux sirènes d’alerte, des nuits dans les refuges, de la peur des bombes nucléaires, des centrales nucléaires en château de cartes de notre monde éphémère, ça serait bien une triste fin de l’histoire, des rêves, du bonheur lui qui chante à notre cœur, nous donne la force de marcher vers lui. Prendre une feuille de dessin et y poser le trait de la paix, ce simple de nous, la courbe de ce corps vivant, dansant avant que ne s’efface le noir du fusain aux gouttes de pluie tombant des nuages de désespoir.

Marquer la page des rêves sans sommeil, cette traîne de mariée au bleu aux taches de sang à l’or des blés, ce coucher de soleil aux feux des guerres. Avant que les combats ne s’étendent et prennent dans leurs bras l’Europe, donne une chance à la paix de vivre, change le monde, donne, arrête-toi un instant.

Un printemps de guerre. Les fleurs au jardin, rayonnantes de lumière, ce jour et l’enfant sur le pas de la porte respirant doucement, regardant la vie, ses rêves commençant, tout était si beau, sans doute, que l’espérance pour consoler déjà les peines vécues.

Ma main se fait le crayon et par les lettres, je sculpte les plumes blanches, cette colombe à la lumière de la vie, paix . Belle, la vie !

© Fédora Hélène

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