
Gouvernement Elisabeth Borne – Un bien triste départ !
Le climat sans grand ministère de l’écologie ouvert quand il est l’avenir de chacun d’entre nous en jeu. Un ministère du logement oublié, une véritable politique des transports placée au placard, et un commencement du nouveau gouvernement d’Elisabeth Borne par le scandale des violences faites aux femmes.
Emmanuel Macron inspiré renouvelle sa confiance en Gérald Darmanin, contre qui a été une plainte pour viol, et pour Éric Dupond-Moretti restant ministre de la justcie, et décrié par les mouvemetns féministes, comme par des professionnels de jusitce, avocats et magistrats, rappelant qu’il fait l’objet d’une mise en examen pour « prise illégale d’intérêt ». Certains promettent une rentrée « fracassante », tant par l’injustice, que par les fortes inégalités économiques, que par le fait de ministres reconduits , alors que leur départ était fortement attendu.
En clair-obscur la nommination d’Isabelle Rome en tant que ministre délégué en charge de l’Égalité entre les femmes et les hommes, inspire confiance par son professionnalisme et comme étant une magistrate engagée pour la défense des droits des femmes et pour les réfugiées, toxicomanes et femmes en détention. Il est dommage , qu’il ne soit pas un grand ministère pour une grande cause profondément humaine, au coeur de notre humanité dans une solidarité internationale pour les droits des femmmes. C’est aussi ce chemin l’universalité de la paix.

Emmanuel Macron en Clair-obscur – Les conflits sont déjà là et s’opposent
Le nouveau gouvernement, dont Elisabeth Borne a été nommée première ministre, prend place au cœur d’une instabilité conflictuelle qui éreinte la France à un moment critique de son histoire.
L’histoire de notre humanité qui aujourd’hui s’impose dans notre monde en questionnement, et à l’urgence de décisions majeures qui doivent être prises pour l’avenir. Ce futur, qui au-delà de la France, va engager la vie de milliards d’êtres humains, et ce chiffre annoncé par la démographie démontre l’ampleur de la tâche.
Actuellement, l’histoire apparaît au cœur de nombreux conflits, elle revient à nous, comme la guerre en Ukraine, et les crises économiques résultant aussi de la colonisation – du mental l’ayant conçu et restant fort en économie. Puis, apparaissent les éléments majeurs – la crise climatique, les crises humanitaires – décidant de l’avenir du monde. Une révolution climatique sans précédent, et pour la première fois de l’histoire de notre humanité, nos actes ont une portée catastrophique et mettent en danger la biodiversité, notre futur, et touchent jusqu’à l’air que l’on respire, mais aussi le monde végétal et animal.
Nous buvons à la même source, et notre acharnement à produire sans cesse, à ne respecter aucun repos, à être à chaque seconde cette machine infernale servant le pouvoir donné à l’argent, au profit, à une croissance virtuelle pouvant devenir un tas de sable en un éclair, nous avons perdu l’essentiel, le sens de la vie, la liberté de toute vie.
La liberté de vivre et non de posséder jusqu’à la folie de milliardaires enfermant notre humanité dans un déséquilibre constant faisant de l’humain, une valeur argent. Un verre d’eau devient lui-même un état de profits. Des puissants en Dieux, comme Bernard Arnault, devenant ces oppresseurs, devenant la réussite, alors qu’ils sont l’échec. L’échec qui donne à peine trois ans à notre humanité pour espérer ralentir le réchauffement climatique.
Mais, tout demeure et la poésie s’enfuit, quand le ciel la peint aux couleurs de sa liberté, de sa lumière en énergie de vie dépassant nos connaissances, notre espace et les dimensions que nous interprétons.
La lumière infinie, et les temps se rejoignent pour former le visage de l’avenir. Avant, nous étions dans une continuité, aujourd’hui, nous devons donner un essor nouveau à notre humanité, ouvrir les portes d’une nouvelle civilisation qui doit se fonder sur la conscience ancrée dans l’amour. C’est notre chance de survie, l’extraordinaire temps où la vie se choisit et nous offre ce choix grandiose par sa générosité : ouvrir notre monde à sa réalité, la liberté.
Une élection nationale pour une politique internationale
Le monde politique se doit actuellement d’être international, et un gouvernement ne peut être dans un entre-soi à servir des intérêts et calculs économiques capitalistes en voyant le monde par la mondialisation, un gigantesque commerce en guerre perpétuelle et impactant tous les domaines de la société, notre société commune.
Un monde divisé et l’urgence de réussir la réconciliation de notre humanité
C’est une difficulté sans précédent que de réaliser la réconciliation de notre humanité, au moment où tous les signaux sont en rouge, à commencer par la Russie exclue et s’excluant, au risque de devenir un îlot isolé, une sorte de Corée du Nord en Europe et tournée vers la Chine et son système dictatorial.
Un système pour lequel l’Occident à une lourde responsabilité par l’histoire de la colonisation, et l’exploitation économique du peuple chinois, puis du drame des Ouïghours, grands oubliés de l’histoire. Un Occident qui doit une partie de ses richesses à la pauvreté mondiale qui grâce aux efforts des artisans de paix, ONG et associations humanistes, organismes onusiens a diminué de moitié depuis 2000. Mais la pandémie de Covid 19 a révélé en 2020, l’aggravation de la pauvreté dans le monde. Ce sont près de 100 millions de personnes supplémentaires basculant dans la pauvreté en 2020.
En 2022, c’est prendre conscience des crises alimentaires, de l’augmentation de personnes déplacées dans le monde du fait de la crise climatique provoquant des catastrophes naturelles dans des pays où la population souffre, de la faim, du manque d’eau potable, souffre de la violence de conflits armés et les femmes sont les premières victimes des drames d’un système destructeur perdurant.
Violence faite aux femmes

Des femmes et des filles qui subissent la pauvreté, les violences conjugales et sexuelles, les trafics humains, les mariages forcés, des déplacements forcés dans l’urgence, sans accès à la santé, à la justice. Nombreuses subissent un état de survie, donnant toutes leurs forces à leurs enfants pour les protéger, espérant un avenir meilleur garantissant leur paix et sécurité.
En 2022, la souffrance de millions de femmes à travers le globe est sans commune mesure, et la France, pays riche, persiste dans la violence faite aux femmes, persiste dans une culture à la perversité de ses lois, d’une justice absente, abandonnant des femmes et des enfants aux drames de la violence gratuite, brisant des vies dans une indifférence tenance entre les annonces politiques, les efforts de communication et la réalité portant, elle, le désastre. Ce sont des êtres humains, des femmes et des enfants en souffrance. C’est cela une culture faisant des prédateurs des rois, car ils correspondent au mental des manipulations, rapports de force, défaillances laissant l’injustice devenir et la justice oublier sa vocation.
France – Un 21ème siècle qui s’entrechoque entre les murs du racisme, des discriminations, des fortes inégalités, d’un mental d’extrême droite à une droite extrême ralentissant tout progrès social essentiel et une gauche en prise aux pièges de ses défaites, divisions et qui dans un contexte mondialiste et de guerre, perdra beaucoup d’énergie à caser une politique confrontée aux mêmes dangers, à des intérêts politiques et à un enjeu international majeur.
Le déséquilibre actuel ne pourra pas cesser de s’amplifier dans une instabilité politique constante, conflictuelle et de divisions. Reconnaître que tout ce temps perdu entraînera des conséquences incalculables.
Emmanuel Macron fidèle au clair-obscur
Emmanuel Macron s’exprime entre ces deux mondes de la lumière et de l’obscurité et marque le début de son nouveau quinquennat par une continuité d’une crise politique, de séparations, de ses mots se séparant de ses actes, égal à lui-même, il nourrit les conflits, l’instabilité et provoque des tensions et mouvements sociaux.
Un des problèmes d’Emmanuel Macron, c’est son obligation de jouer sur différents terrains de partis politiques et d’allier une politique capitaliste, avec certains progrès, comme la PMA pour toutes, qu’aurait réalisé un gouvernement de Gauche. Le gouvernement sous l’égide d’Emmanuel Macron, c’est aussi faire de la communication une marque politique, donner l’impression d’un changement sans qu’il soit réellement. C’est le cas de la lutte contre la violence faite aux femmes.
La cause du précédent quinquennat s’est assombrie par la nomination de Gérald Darmanin, d’Éric Dupond-Moretti, d’une justice qui demeure ce labyrinthe verrouillé dans lequel de nombreuses victimes se perdent durant des années, peuvent subir des traumatismes supplémentaires par la perversité des lois, la méchanceté envers les femmes se faisant la culture politique et des pouvoirs du pays dans un société française patriarcale et violente.
Une violence toute en hypocrisie et omerta, et les choses demeurent puisqu’il fut la candidature aux législatives de Jérôme Peyrat, condamné pour violences conjugales, et qui serait en peine d’expliquer avoir soutenu une femme et des enfants, victimes d’un bourreau, tant les cercles politiques et ceux gravitant autour, peuvent se composer d’hommes violents envers les femmes. Ce n’est pas qu’un seul, mais un environnement évoluant dans le culte patriarcal, où maltraiter une femme, ce n’est pas important, c’est admis. Des violences faites aux femmes inscrites dans un système que cela soit à droite ou à gauche.
M. Guerini soutenant Jérôme Peyrat, et nommé au gouvernement, en quoi cela étonne des journalistes, des politiques qui depuis près de 40 ans, pour certains, connaissent ces milieux, et pour beaucoup, n’ont jamais secouru une femme victime de violences conjugales et sexuelles, et combien de ces milieux politiques et médias, de droite comme de gauche, ont effacé des femmes ayant subi des violences ? Le nom connu fera la une, mais des politiques et journalistes se sont fait complices d’hommes violents en les laissant faire. Ce sont des plaintes pour des faits graves de violences conjugales et sexuelles qui sont contre des prédateurs, grands manipulateurs naviguant dans les milieux politiques et de presse, durant des années, et servant de petites mains.
Des noms qui ne feront pas la une, et pourtant ils évoluent dans la politique, dans les médias, et tout se perpétue, touche toute notre société. C’est un mécanisme d’intérêts, les affaires qui n’ont jamais cessé depuis 40 ans !
Ces maîtres de la politique et Emmanuel Macron ne tient son pouvoir que de ceux ayant une solidité politique depuis des années, et par les compromis, accords, où l’un impose l’autre dans le secret des alcôves politiques, en réunion mondaines dans quelques salons privés. Le suffrage universel s’arrête au jour du vote, et le pouvoir reprend son rang monarchique, ses cours et pouvoirs.
Changer de gouvernement revient à changer de cour, sans véritablement se séparer de l’ancienne par intérêt, et goût pour la puissance. C’est ainsi que les milliardaires continueront à être ces « oligarques » à la française, et à décider en murmurant à l’oreille du président.
Les milliards sont confiés aux riches et non aux pauvres, à partir de là, le suffrage universel perd de sa valeur et innocence.
La violence faite aux femmes et des mouvements féministes demandent la démission de M. Dupont-Moretti, de M. Darmanin, de Damien Abad, dont le départ est aussi demandé par Sandrine Rousseau et Olivier Faure qui réclament sa démission. Elisabeth Borne doit prochainement s’entretenir avec Damien Abad qui réfute les accusations portées à son encontre.

Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, a souligné devant la presse, que la lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité, et le respect de « zéro tolérance pour les délinquants sexuels », précisant, qu’il doit être « Respect et écoute totale pour toutes les victimes présumées ».
Puis, Olivia Grégoire a poursuivi en disant, « le gouvernement continuera sans relâche à encourager la libération de la parole des femmes ayant subi des violences à se présenter à la justice. » Une justice se faisant pourtant toujours l’absente en gardant des procédures éprouvantes pour les victimes et pouvant durer des années – quand la plainte aboutit après parfois des années à alerter, des années d’attente sans nouvelle de la justice après une plainte déposée. Les mots des politiques et la réalité dramatique où les femmes ne sont que rarement entendues avec empathie, et reste sans protection, sont effacées.
Il y a les discours politiques se voulant fidèles aux engagements de l’ONU pour la réalisation de l’objectif des ODD, dont l’élimination de la violence faite aux femmes et zéro tolérance pour les agresseurs, et la réalité de la justice qui laisse des hommes détruire des vies quand 80 % des plaintes pour violences conjugales sont oubliées, et les 20 % restantes perdues dans le système judiciaire, quand des violences sexuelles sont minimisées, les femmes victimes de violences ne pouvant également témoigner avec le plus de sérénité possible, et respect de leur santé pour toutes les victimes. Et, ce sont 70 % des plaintes pour violences sexuelles qui finissent dans le néant de la justice.

La cause du précédent quinquennat et les magistrats devant juger des affaires de violence faite aux femmes qui n’ont toujours pas l’obligation d’être formés, et nous savons la culture patriarcale qui s’impose en règle dans de nombreux cas, que cela soit une ou un magistrat. L’omerta, et la parole des victimes, doit aussi pouvoir se libérer et témoigner de la violence du système judiciaire, de femmes payant de leur vie la persévérance de pouvoirs violents envers les femmes victimes de prédateurs et le dénonçant. Le courage de témoigner, l’impact des violences sexuelles sur la santé, et pouvant toucher toute une vie, ne sont pas encore acquis pour la justice. Le système s’accorde avec le mental d’hommes manipulateurs et se jouant de la justice, calculant en premier leur impunité et sachant le système d’impunité dont ils bénéficient.
Un système destructeur qui est le même qui met la nature en danger, qui ne respecte pas la vie, mais le profit qu’elle peut apporter. La vie en moyen de gagner du pouvoir et de l’argent, c’est le centre du pouvoir politique et la justice dépend de ce pouvoir qui l’a fondé.
La révolution de la justice ne se fera pas sans une révolution politique qui sera engagée par toute la société. La France reste dominée par un pouvoir administratif et un réel changement politique implique un changement profond des systèmes administratifs imposant une norme à la vie, des règles absurdes en garant, labyrinthe séparant le citoyen du pouvoir politique. L’administration est un rempart protégeant l’État, au service de l’État et contraignant les citoyens à une obéissance de leur naissance à leur mort.
La liberté est contrainte par ce système inventé qui perdure coûte que coûte quel que soit le gouvernement en place. Une administration immuable qui applique toutes les décisions technocratiques, toute la perversité des lois, des normes, effaçant le cœur de notre humanité pour faire d’elle un moyen de production et la contenir entre les murs – comme les barbelés séparant notre humanité aux frontières et que tout le système administratif approuve et met en place en obéissant aux ordres.

L’homme surveillant l’homme est la grande raison de l’État, le contrôle des citoyens, l’impossibilité de réaliser des rêves, des projets, cet emprisonnement dans un système administratif nous menant main dans la main avec les politiques, droit dans le mur. Tout perdure, malgré les rapports scientifiques demandant à chacun d’entre nous de vivre autrement, et finalement se libérer des politiques et de leur administration.
Emmanuel Macron : l’art de perdre un temps précieux

De querelles en querelles politiques, de manipulations en effets d’annonce, le temps se perd et la poésie ne s’inscrit pas en parole de liberté, dans un monde qui en manque cruellement.
Emmanuel Macron parle de croissance par les violences économiques dans un monde qui a besoin de paix, Gérald Darmanin se vante de frontières fermées, quand la crise climatique, les crises alimentaires feront de nous tous des réfugiés sur Terre. Il efface le problème, le nie et affiche un sécuritaire démesuré pour répondre aux problématiques majeures que nous allons devoir affronter toujours plus. Leur politique ne tient pas la route, tout autant que le tout nucléaire, et le leurre des véhicules électriques, qui ne seront pas la solution miracle.
Comme le bât blesse avec la réforme des retraites qui plonge des générations dans la précarité, une régression avec des personnes qui devront travailler jusqu’à 70 ans dans un monde toujours plus bouleversé et pris au piège de la crise climatique. L’économie que dessine Emmanuel Macron n’aura plus cours à l’avenir, et sa politique des années 70 sur le tout argent, est suicidaire.
Emmanuel Macron fait perdre un temps précieux. Il pense en termes de startup numérique, à la pointe de la robotique, à une augmentation des ventes d’armes, en montrant du doigt les personnes au RSA pour satisfaire un électorat de droite à extrême droite. Il n’investit pas dans une force de l’entrepreneuriat pour tous, mais réservé à une élite et dans ce même temps, fermant toujours plus les portes de l’université et laissant nombreux étudiants dans la précarité.
La France insoumise qui n’est pas la solution dans la complexité sectaire de réseaux de pouvoir
De la même manière, une politique de Gauche par la France Insoumise qui donnerait un pouvoir démesuré à l’État, un système sectaire, une autre oligarchie et à son administration par des taxes, impôts augmentés, règlements fermés, aboutira au même échec au pied du mur face à la crise climatique. La gauche qui n’effacera pas le mondialisme, les échanges commerciaux, ni la finalité des milliardaires, et qui risque d’imposer une politique « soviétisante », accusatrice et imposant par la peur de la politique d’Emmanuel Macron, une élection pour élire Jean-Luc Mélenchon devenant Premier ministre.
Une Gauche qui ne peut maintenir la non-reconnaissance du génocide Ouïghours. Une union de la Gauche, et il est une vision différente du conflit en Ukraine, au sein de NUPES. Des positions opposées entre les différentes forces de Gauche à ce sujet. De plus, s’il était une cohabitation, qui est un système assez aberrant, Emmanuel Macron aura bien du mal à accepter la politique internationale selon Jean-Luc Mélenchon.
Une France Insoumise qui a montré un autre visage lors des accusations par les victimes présumées envers Tahar Bouhafs, comme un triste portrait est peint de la France Insoumise dans une émission de France culture, « Comment être de gauche en France aujourd’hui ? », et révélant l’emprise et le sectaire qui seraient à la France Insoumise. Cela pose question sur la manipualtion des souffrances d’une population laissée de côté par un autre sectarisme, celui de droite, d’une vieille bourgeoisie, de politiques et médias, où tout est toujours plus obscur depuis plus de 30 ans, où la gauche et la droite se côtoient, où tout est influence, intérêt, manipulation, et le citoyen devient un pion sur leur échiquier. Toute la corruption mentale de la politique qui sème le trouble, les conflits et guerres.
D’une manière ou d’une autre, les politiques vont établir des conflits, se bloquer dans leur propre toile d’araignée, quand il faudrait une assemblée résiliente, un contrat social universel, une force pour la liberté pour donner à notre humanité la possibilité d’exprimer sa lumière.

Rupture
Nous arrivons à un système de rupture, à ce qu’est le capitalisme, l’effondrement. La Russie a devancé cet effondrement civilisationnel par la guerre contre l’Ukraine, qui est aussi les conséquences du capitalisme, d’un Occident en puissance économique et militaire qui se trouve confronté à l’autre versant de la montagne que représente la Russie se tournant vers l’Asie, l’Afrique et non l’Europe.

Nous ne sommes plus dans une politique nationale, mais internationale. La France fait partie intégrante de l’Europe, et si nous avons une Europe œuvrant pour le respect des droits humains, pour le respect de l’environnement, cela sera porteur pour chaque pays. Mais, aujourd’hui, il est aussi une Europe divisée entre pays riches et pays pauvres, entre des pays se fermant aux droits des femmes, ceux au conservatisme comme en France, avec une avancée de l’extrême droite, une économie tournée vers les profits, et se faisant à mi-chemin entre les intérêts de la Chine et ceux des États-Unis.
La question serait, est-ce que l’Europe est indépendante face aux deux blocs qui s’affrontent ? La France possède-t-elle une véritable indépendance ? Elle interagit avec les différentes puissances et se place aussi en pays vendeurs d’armes. Ce n’est pas anodin et cela influence sa politique internationale et sa croissance. Quelle moralité en politique, quelle morale pour une croissance économique positive quand le monde est confronté à des crises majeures et que l’armement est un mouvement de guerre et non de paix.

Le fleuron de l’industrie, l’armement, est la défaite de l’universalité de la paix. Emmanuel Macron prêche pour la paix universelle et s’accorde à réaliser une croissance des ventes d’armes pour 2022. Élire un président, c’est aussi cela, c’est aussi accepter un mouvement contraire à l’équilibre de la paix. C’est aussi accepter qu’une économie appauvrissant la liberté, appauvrisse notre monde issu de la liberté.
L’homme s’est enfermé dans son monde de pouvoir, de domination, d’argent et il ne trouve pas d’issue. Emmanuel Macron ne possède pas la clé pour sortir de cet étau civilisationnel. Il ne fait que ce qu’il connaît, ce qui est son éducation politique, et ne peut créer un nouveau système. Il perpétue un schéma ancien, dit à une classe qu’il courtise ce qu’elle veut entendre, et la réforme des retraites fait partie d’un totalitarisme économique détenu par de grands patrons.

La France, c’est aussi une France d’actionnaires, cette économie virtuelle et internationale, qui a tout intérêt à ce que les places de la Bourse progressent pour maintenir un capital d’héritage dans la majorité des cas. Une France d’héritiers, et la politique se conforme à l’héritage des pouvoirs et privilèges, aux manipulations et mensonges qui l’ont toujours fait tenir debout.
La liberté demande une université libre, ouverte à tous
La privatisation de l’université, s’est aussi la perte de la liberté, de l’humanisme et l’école est à cette division entre celle des quartiers bourgeois et celle de quartiers populaires. Et, dans le clair-obscur d’Emmanuel Macron, il y a la nomination de Pap Ndiaye, qui est certainement une chance pour que soit une ouverture sur les cultures, pour une histoire reconnaissant et assumant les actes passés, et non restant dans une certaine hypocrisie. Un pays qui n’assume pas son histoire, n’a pas d’avenir et s’enferme dans l’interdit et le mensonge. L’extrême droite est contre la nomination du nouveau ministre de l’Éducation, et pas uniquement ce parti politique. C’est un conservatisme qui s’oppose à la nomination de Pap Ndiaye, et dans les rangs du gouvernement l’opposition se prononce, puisque le terme d’ « islamo-gauchiste » a été prononcé, comme le « wokisme » occupe l’hypocrisie d’une pseudo élite embourgeoisée, hautaine et se pensant supérieure.
La culture réservée à une élite célébrant des vernissages au champagne dans leur entre-soi en soirée mondaine et luxe faisant de l’art de l’argent, une suffisance, un paraître. L’art est en réalité pour tous. Il est l’expression de la liberté, des rêves. L’art libérateur venant de notre création, qui est en chaque être humain, et non uniquement pour une élite, comme un conservatisme, orgueil en décide.
Notre société a besoin de création, de poésie, de sensibilité, de générosité, pour se donner la chance d’accéder à la liberté. La liberté est pensée comme un danger par les gouvernements, car elle permet à chacun d’entre nous d’exprimer ses rêves, et de prendre conscience qu’un pays vit par son peuple, son travail, sa créativité, et non par son obéissance à un pouvoir politique et ses traînes de corruptions, d’opacité, de violences.
La prospérité véritable est par la générosité, et non par l’appauvrissement des plus fragiles, de ceux subissant des discriminations, par les classes sociales divisant toujours en un éternel 19ème siècle, où il est une conception de l’industrie qui possède l’ouvrier, qui achète sa vie pour un maigre salaire, en lui affirmant qu’il vit un progrès. Faire croire à la liberté, n’est pas respecter l’humain. La liberté, ce n’est pas un être humain qui la donne à un autre, comme on libère un esclave, la liberté appartient à chaque être humain dès sa naissance, et le système vole ce qui constitue un être humain, son amour qui s’épanouit grâce à la liberté.

Rendre malheureux, maltraiter, imposer des normes, une classe sociale, c’est emprisonner l’amour et le remplacer par la servitude. Les rêves ne se réalisent pas, la création par l’art, la science, la paix, est sans cesse contrôlée, brimée, devient l’impossibilité et réservée à une minorité. Elle devient un outil marchand – on vend l’art – tout de notre humanité se vend. Nous avons conçu un système terrifiant et la chance est d’ouvrir notre conscience, de l’ancrée en l’amour, en une économie de partage, d’égalité, donnant à chaque enfant le droit de vivre et ne laissant plus un seul enfant subir la violence de la pauvreté.
L’élimination de la violence faite aux femmes sert plusieurs ODD, dont le premier objectif du développement durable : pas de pauvreté.
Emmanuel Macron a échoué le navire devant gagner une Terre sans pauvreté. Les conditions de vie des plus vulnérables se sont aggravées, la pauvreté a augmenté, la pandémie s’est effacée comme si elle n’avait pas existé, alors que les plus fragiles en ont subi les conséquences de plein fouet ! Sur traumatiser les plus fragiles, c’est cela l’aggravation des conditions de vie, et dominer en laissant toujours plus de personnes en souffrance, ce n’est pas une croissance économique, mais une violence économique.
Le clair-obscur en dominance

Le clair-obscur sera le ciel de demain au-dessus de la France, jusqu’à ce que des mouvements sociaux prennent le pas pour protéger la liberté.
L’important est d’agir avec cœur et sincérité, chacun selon ses moyens.
L’important est de savoir écouter avec empathie, comprendre les souffrances par notre sensibilité, générosité et de ne pas se faire juge de ceux fragiles, de ceux exprimant la liberté, de ceux luttant pour les droits humains, pour un environnement respectueux de l’alliance entre notre humanité et notre Terre, pour le respect des engagements des objectifs du développement durable.
C’est ainsi que l’ONU soutient des mouvements sociaux, une jeunesse manifestant pour le respect de la vie, pour un futur où l’universalité de la paix pourra vivre par la réalisation de ce rêve de fraternité.
© Fédora Hélène
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